Château de la Velotte
Château de la Velotte | |
Architecte | maître d'œuvre inconnu |
---|---|
Début construction | XVIIIe siècle |
Fin construction | XVIIIe siècle-XIXe siècle |
Destination initiale | résidence |
Propriétaire actuel | Famille Lignier & Grée |
Destination actuelle | Habitation privée non ouvert à la visite |
Protection | Inventaire général |
Coordonnées | 47° 18′ 58″ nord, 4° 51′ 30″ est |
Pays | France |
Région historique | Bourgogne-Franche-Comté |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Commune | Fleurey-sur-Ouche |
modifier |
Le Château de la Velotte, dans sa forme actuelle, est une construction du XVIIIe siècle
Situation
Ce château se trouve au numéro 9 de la rue du château à Fleurey-sur-Ouche, dans le département de la Côte-d'Or.
Historique
Ce château de conception classique, est dans sa forme actuelle une construction de la fin du XVIIIe siècle, à la place d'un château plus ancien. Louis Marie Nicolas d'Arlay en était propriétaire en 1759. Le , il donne une fête brillante où toute la maison est illuminé par des lampions. La bruyante joie du peuple proclamait à chaque instant des vivats pour le Roi, pour le Parlement et pour Monsieur d'Arlay. Au décès de Monsieur d'Arlay, cette propriété est vendue le pour une somme de 30,000 livres par son légataire universel le marquis Charles Léopold de Joncourt à Madame Cottin de Joncy.
Jean Vivant Micault de Corbeton, Président au Parlement de Bourgogne, reçoit cette propriété en héritage et accusé d'émigration par André-Antoine Bernard dit Pioche Fer Bernard, il voit ses biens confisqués. Il sera exécuté sur la place publique de Dijon le
Description
L'ancien château était moins large et comportait au Levant une tour avec un escalier à vis. Ruiné, il fut démoli et certains éléments furent réemployés dans la construction actuelle. On voit encore dans la cave voûtée de l'actuelle bâtisse la naissance de l'escalier qui courait dans la tour, ainsi qu'un four à pain, et un puits.
Des travaux d'agrandissement furent réalisés en 1769, supprimant la tour extérieure et agrandissement du bâtiment en façade du côté de celle-ci, avec la construction du perron à double escalier permettant l'accès à la demeure. Un cordon mouluré court sur le périmètre de l'édifice au-dessus des fenêtres du premier étage.
Lorsqu'il fut vendu en 1794 une description en est donnée de l'ensemble situé: « Dans la ruelle des vignes consiste en un petit corps de bâtiment qui servait de logement au jardinier, un grand corps d'hébergeage en fort mauvais état, un petit jardinet dans lequel sont deux jolis petits pavillons, un grand corps de bâtiment presque neuf, dans lequel est composé de souterrains voûtés consistant en cuisine, lavoir, office, fruitier, charbonnier et caves, d'un rez-de-chaussée, consistant en un vestibule où est un escalier en pierre garni d'une rampe en fer, un salon avec cheminée de marbre blanc[...], d'un premier étage consistant en un corridor, en plusieurs chambres avec cheminées de pierres polies et en plusieurs cabinets, le tout aussi plafonné et en partie parqueté et enfin de plusieurs mansardes et grenier[...], une allée d'arbres et de charmilles »
Les lucarnes datant de la construction du nouveau château, furent déposées, et non remises en place, mais conservées par les actuels propriétaires.
Colombier
Quelques éléments de ce pigeonnier sont encore visibles dans la propriété du 9 rue de Morcueil. Il consistait en : «un colombier quarré, situé dans le clos »
Seigneurs, puis propriétaires depuis La Révolution
- 1759 - Louis Marie Nicolas d'Arlay , Conseiller au Parlement de Bourgogne, seigneur de Crécy, Lavallée et autres lieux en est le propriétaire. Cette demeure est sa résidence de campagne. Il loue son domaine à Pierre Perrot et Jacquette Mathieu en 1759, puis à Pierre Bouhin en 1787[1]
- 1789 - Charles Léopold de Joncourt
- 1789 - Madame Cottin de Joncy
- 1790 - Jean Vivant Micault de Corbeton, Président au Parlement de Bourgogne, seigneur de Meilly-sur-Rouvres, Rouvre, Saligny, Liernolles, Maconge, Barbirey-sur-Ouche, Santenay, Pommard et autres lieux, dernier marquis de Joncy, époux de Marie Françoise Trudaine.
- 1794 - Jean Cazotte juge de paix, Mathieu Pérille, officier de la santé, Antoine Lignier, greffier de la justice de paix, Sébastien Saverot le Jeune, Étienne Grée, Jean-Baptiste Lefranc, Claude Pavaillon , Théodore Faget, Michel Maillot cultivateur, Claude Saverot, Denis Saverot , Sébastien Saverot, deviennent collectivement propriétaires du domaine pour le prix de 17 900 livres, malgré les nombreuses surenchères de Charles Laligant.
- 1875 - François Grée (1850-?) et son épouse Marguerite Truillot (1857-?), Jules Grée et son épouse x. Maillot; Roger Grée et son épouse x Pitié; Michel Lignier et son épouse x Grée; Lucien Bizot et son épouse x Perrin; Gustave Dupaquier et son épouse x Perrin.
- 2013 - Le château est toujours la propriété des descendants des familles : Lignier et Grée
Armoiries
Visiteurs et hôtes remarquables
Terriers, dépendances
Bibliographie
Notes et références
- Fleurey-sur-Ouche, histoire et patrimoine, HIPAF (ISBN 978-2-9530343-0-1)