Roma (cuirassé, 1940)
Roma | ||
Le Roma, en 1940 | ||
Type | Cuirassé | |
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Classe | Classe Littorio | |
Histoire | ||
A servi dans | Regia Marina | |
Chantier naval | Cantieri Riuniti dell'Adriatico - Trieste | |
Commandé | 1937 | |
Quille posée | 18 septembre 1938 | |
Lancement | 9 juin 1940 | |
Statut | coulé le 9 septembre 1943 | |
Équipage | ||
Équipage | 1 920 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 240 mètres | |
Maître-bau | 32,90 mètres | |
Tirant d'eau | 10,50 mètres | |
Déplacement | 38 000 tw, 51 300 t (à pleine charge) | |
Propulsion | turbines à vapeur (138 000 ch) | |
Vitesse | 30 nœuds | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement |
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Rayon d'action | 10 000 nautiques à 15 nœuds | |
Aéronefs | 3 avions | |
Carrière | ||
Propriétaire | Marine royale | |
Pavillon | Royaume d'Italie | |
Port d'attache | Tarente | |
Localisation | ||
Coordonnées | 41° 09′ 28″ nord, 8° 17′ 35″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Le Roma est un cuirassé italien de la seconde Guerre mondiale, coulé le 9 septembre 1943 par une wunderwaffe Fritz X.
Historique
C'est le quatrième navire de la classe Littorio (après le Littorio, le Vittorio Veneto, commencés le même jour, et l’Impero qui n'a jamais été achevé), de 35 000 t, construit après le traité naval de Londres (1930) limitant le nombre et la taille des bâtiments.
Il est coulé par deux bombes planantes Fritz X allemandes le 9 septembre 1943 au nord de la Sardaigne (41° 09′ 28″ N, 8° 17′ 35″ E), alors que la flotte italienne faisait route vers Malte pour y être internée à la suite de l'armistice de Cassibile.
Le Roma fut touché par une première bombe qui perça le pont blindé, explosa sous la ligne de flottaison en détruisant la turbine tribord, réduisant la vitesse du navire à 10 nœuds. La seconde Fritz X explosa entre la tourelle no 2 et le blockhaus de commandement, projetant la tourelle par-dessus bord et forçant le navire à stopper. Le navire explosa à 16 h 12, et sur les 1 350 membres d'équipage, seuls 596 furent sauvés, la plupart étaient gravement brûlés. L'amiral Bergamini figure parmi les morts[1].
Selon des renseignements d'après guerre, il aurait été le premier navire de guerre de la marine italienne à être équipé d'un radar, qui ne servait pas à la détection de l'ennemi, du fait de son manque de portée, mais qui servait au pointage de l'artillerie du navire. Il était couplé avec un télémètre classique.
Notes et références
- Alain Marchand, « Bombes planantes contre cuirassés », Le Fana de l'Aviation, no 237, , p. 23-30.
Bibliographie
- Alain Marchand, « Bombes planantes contre cuirassés », Le Fana de l'Aviation, no 237, , p. 23-30.