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Stanislas Lami

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Stanislas Lami
Stanislas Lami (avant 1897)[1]
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Tombe de Stanislas Lami au cimetière de Passy.

Stanislas Lami est un sculpteur et historien de l'art français, né le à Paris où il est mort, dans le 16e arrondissement, le [2].

Biographie

Fils du sculpteur Alphonse Lami et de Marie Bidauld, petite fille du peintre paysagiste Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Stanislas Lami est le petit-neveu du peintre de nature morte Jean-Pierre-Xavier Bidauld. Il épouse le Émilie Sedelmeyer, fille de Charles Sedelmeyer, marchand de tableaux et éditeur d'art. Il est un cousin issu de germain de Charles de Gaulle[3].

Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées, notamment en Espagne. À Paris, au musée d'Orsay, figure une sculpture en marbre du Chien danois (vers 1892). Il est aussi l'auteur d'un Masque de Berlioz (1884) conservé à la bibliothèque de l'Opéra de Paris. Stanislas Lami expose maintes fois dans des Salons, dont le Salon de 1897 et à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago.

Également historien de l'art, Stanislas Lami est surtout connu pour avoir publié, de 1884 à 1921, le plus important dictionnaire des sculpteurs de l'École française connu à ce jour : le Dictionnaire des sculpteurs de l'École française.

Il demeura au no 24, rue Véron[4] et eut un atelier au no 7, villa Scheffer à Paris[5].

Il est inhumé dans la 12e division du cimetière de Passy.

Distinctions

Stanislas Lami est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du et officier, du même ordre, par décret du [6].

Publications

  • Dictionnaire des sculpteurs de l'Antiquité au VIe siècle de notre ère, Paris, Émile Perrin, 1884, 149 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française du Moyen Âge au règne de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 1898, 584 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française sous le règne de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 1906, 508 p.
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XVIIIe siècle (2 vol.), Paris, Honoré Champion, 1910-1911
  • Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle (4 vol.), Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1914-1921 - 1914, tome 1, A-C, 1916, tome 2, D-F, 1919, tome 3, G-M, 1921, tome 4, N-Z

Salons

  • 1887 : L'Épave, marbre d'après un poème de Victor Hugo : « Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?… »[7].

Notes et références

  1. Jules Martin (1897), p. 230, sur Archive.org.
  2. « acte de décès n°241 », sur Le site des archives de Paris (consulté le ).
  3. Joseph Valynsee et Nicole Dreneau (préf. Alain Peyrefitte), La Parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, éditions de L'Intermédiaire des chercheurs et curieux,
  4. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, 1999, p.350.
  5. « Stanislas Lami dans son atelier 7, villa Scheffer », Tribune de l’Art.
  6. « Le dossier de Légion d'honneur de Stanislas Lami », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. André Roussard, op. cit..

Annexes

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Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, 1999, p.350 (ISBN 9782951360105).
  • Grégoire de Thoury, Stanislas Lami (1858-1944), catalogue raisonné des sculptures, Paris, Éditions Sinespina, 2014 (en ligne).

Liens externes