Rue Harouys
Rue Harouys | ||||
Panneau de la rue Harouys à Nantes | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 04″ nord, 1° 33′ 57″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix Centre-ville |
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Début | Rue Faustin-Hélie | |||
Fin | Boulevard Gabriel-Guist'hau | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 340 m | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Anciens noms | Rue Montaigne Chemin des Moulins Rue Pétrarque Rue Valmont |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue Harouys est une voie de la commune de Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique. Elle marque la limite entre les quartiers du centre-ville et celui des Hauts-Pavés - Saint-Félix.
Description
La rue est bitumée, ouverte à la circulation automobile. Longue de 340 mètres, elle relie la rue Faustin-Hélie au boulevard Gabriel-Guist'hau. À peu près à la mi-parcours de son tracé, elle est traversée par la rue Deshoulières.
Dénomination
La voie a porté les noms de chemin des Moulins [1], « rue Valmont », rue Pétrarque[2] . Son appellation actuelle lui a été attribuée le , sur la demande des habitants qui adressèrent une pétition, en souvenir de quatre maires de Nantes qui portèrent ce patronyme : Guillaume Harouys (de 1571 à 1572), Charles Harouys (de 1623 à 1624), Louis de Harouys (de 1623 à 1624) et Jean de Harouys (de 1625 à 1626)[3].
Historique
La rue fut ouverte sur un chemin où se trouvait notamment la tenue Saint-Gilles relatée par un acte de 1792[3]. Un moulin se situait dans le passage au niveau du no 24 (passage de la Nobilière)[3], un autre au no 32 de la rue, près de l'actuel boulevard Guist'hau[4].
En 1852, on inaugura le palais de justice dû aux architectes Saint-Félix Seheult et Joseph-Fleury Chenantais, celui-ci étant entouré du square Faustin-Hélie. Chenantais fera également construire la prison qui jouxte le palais 17 ans plus tard. Le square et la prison bordent le côté sud de la partie orientale de la rue.
L'un des premiers lycées de jeunes filles de France y fut créé en 1882 au no 12 grâce à l'achat par la municipalité de deux maisons bourgeoises[5], entre septembre et novembre, les hôtels particuliers Decré et Dubois. La façade de ce dernier est démoli en 1883, tandis que l'escalier de l'hôtel Decré est conservé. Le lycée est inauguré les 16 et , en présence de Léon Bourgeois, ministre de l'Instruction publique. En 1928, ses pensionnaires quittent les locaux pour ceux du nouveau lycée Gabriel-Guist'hau. Les bâtiments abritent désormais l'école primaire Harouys[6].
En 1917, le conservatoire de Nantes s'installe au no 3 de la rue, dans l'ancien hôtel Levesque, construit en 1871 et qui avait été acheté par la ville[7]. Il y restera jusqu'en 1973, année de son installation définitive dans ses locaux actuels sur l'île de Nantes. À cette adresse se trouve désormais le Cercle Breton de Nantes[8].
L'hôtel particulier du no 5 a été construit au XIXe siècle. Anciennement propriété de la famille de Bremond d'Ars, il devient la "Maison de l'avocat" (Ordre des avocats de Nantes), puis la résidence du footballeur Marcel Desailly entre 2009 et 2018[9].
En 2012, le palais de Justice, situé sur la place Aristide-Briand, est transformé en hôtel Radisson Blu, tandis que la même année l'ancienne maison d'arrêt ferme définitivement ses portes, et est désormais propriété de la SOVAFIM. L'ancienne prison qui doit être rasée (à l'exception de quelques éléments architecturaux comme le porche d'entrée, la cour intérieure et le bâtiment administratif donnant sur la rue Descartes), doit laisser la place à 15 000 m2 de logements neufs, de commerces et d'un prolongement paysager du square Faustin-Hélie le long de la rue Harouys[10].
Galerie
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Vue générale
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École primaire Harouys, n°12
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Hôtel Levesque, façade n°3, côté jardin
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Façade n°5, côté jardin
Impasse de la Nobilière
- Localisation : 47° 13′ 00″ N, 1° 31′ 53″ O
Cette impasse de presque 60 mètres débouche sur le côté nord de la rue au no 24.
Références
- François (1743-1805) Cartographe Cacault et Jean (170 ?-178 ? ; graveur Lattré, « Plan de la ville de Nantes et de ses fauxbourgs levée par ordre de MM. les Maire Echevins et procureur du roi sindic de laditte ville / par le Sr François Cacaut », sur Gallica, 1757-1759 (consulté le )
- Jouanne, « Plan de Nantes », sur Gallica, (consulté le )
- Pied 1906, p. 141.
- de Berranger 1975, p. 210.
- Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire, p. 278-280
- « Son histoire - origine », école Harouys (consulté le ).
- Colette Baron, « L'Hôtel dit Levesque », association Nantes Renaissance, (consulté le ).
- Site officiel du Cercle Breton de Nantes
- Desailly vend son hôtel particulier nantais pour 4 millions d’euros, Le Figaro, 15/01/18
- « Nantes. Un plan pour le site de l'ancienne prison », sur presseocean.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 141.
- Marc Rapillard, Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire : histoire, culture, patrimoine, Bonchamp-lès-Laval, Presses universitaires de Rennes, , 652 p. (ISBN 978-2-7535-0919-1).