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Lat Soukabé Ngoné Fall

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Lat Soukabé
Arrestation d'André Brue par ordre du damel en 1701 (récit de J. B. L. Durand, 1802)
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère

Lat Soukabé[1] (Lat Sukaabe en wolof, Latir Sukabee Ngoone Jaay Faal en sérère[2]) était un damel-teigne (dammeel-teeñ) – à la fois damel du Cayor et teigne du Baol, donc le souverain de deux royaumes pré-coloniaux qui font aujourd'hui partie du Sénégal[3].

Au Cayor il succède à Dé Tialao devenu aveugle et règne pendant 22 ans, de 1697 à 1719. Sa mère, la linguère Ngoné Dièye du Saloum[4],[5], était la fondatrice de la dynastie maternelle Guedj (Géej) du Cayor et du Baol, une dynastie établie au Cayor et au Baol par la force après avoir fait lui-même roi[pas clair]. La dynastie Guedj a régné du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle, quand les Français ont conquis le Cayor et le Baol et détrôné leurs rois respectifs. Par sa lignée paternelle, Lat Soukabé est issu de la maison royale de Tié Yassin Fall.

Son fils Maïssa (Maysa Tende Wéjj) lui succéda en 1719.

Sa mort est datée du [6].

Notes

  1. Son nom était Lat Soukabé Ngoné Dièye Fall, mais on l'appelait Lat Soukabé. Les Langues nationales au Sénégal : réalités et perspectives, Centre de linguistique appliquée de Dakar, 1977-1978, nos 1-2, p. 19)
  2. Lat est un nom sérère typique qui vient du mot sérère Latir, qui signifie "chef du village"
  3. Le Jihad de l'âme. Ahmadou Bamba et la fondation de la Mouridiyya au Sénégal, par Babou Cheikh Anta
  4. IFAN (1976), Bulletin de l'Institut français d'Afrique noire: Sciences humaines, Volume 38, p. 480
  5. Diome, Fatou, Les Veilleurs de Sangomar, ALBIN MICHEL (2019), p. 153, (ISBN 9782226445063)[1]
  6. Lettre du directeur Saint-Robert citée par Jean Boulègue, « Étude et représentation chronologique d'une tradition orale : la chronique du Kajoor », in Journal des africanistes, 1980, tome 50 fascicule 2. p. 128 [2]

Voir aussi

Liens externes