Aller au contenu

Concertos pour violoncelle de Boccherini

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 octobre 2021 à 10:33 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Portrait de Luigi Boccherini, 1764-68. Huile sur toile de Jean-Étienne Liotard. Collection privée, Budenheim, Allemagne.

Violoncelliste virtuose, Luigi Boccherini a écrit une douzaine de concertos pour cet instrument.

Présentation de l’œuvre

Il s'agit d'œuvres relativement précoces, composées avant son installation à Madrid alors qu'il était encore un musicien itinérant. Le jeune Boccherini a probablement joué ces concertos à Vienne et durant ses tournées de concerts à travers l'Europe jusqu'à son séjour à Paris en 1767–68. La critique parisienne fut peu favorable — un journaliste a rapporté son jeu comme « Aigre[1] » et qu'il était peu applaudi — mais cela était probablement plus dû au fait que son public était peu habitué à entendre le violoncelle comme instrument soliste qu'à une quelconque lacune technique de sa part. Boccherini a été un pionnier dans l'émancipation du violoncelle du carcan de la basse continue.

À en juger par les parties solistes de ses concertos, Boccherini était un violoncelliste extraordinairement accompli. Affichant sa technique virtuose, les concertos exploitent la gamme complète de l'instrument, défiant fréquemment le soliste avec des passages diaboliquement rapides dans les très hauts registres, faisant souvent appel à un large éventail de variations à l'archet et nécessitant de jouer avec une sensibilité exceptionnelle dans de nombreux passages à la beauté tendre et introspective.

L'orchestration subtile et habile joue un rôle clé dans le succès de ses concertos. Le violoncelle est souvent accompagné par les violons seuls ou les violons et les altos, créant une luminosité magique. Cet effet peut être entendu de la manière la plus accomplie dans l’Adagio du Concerto en sol, G.480.

Les concertos sont tous dans des tonalités majeures et en trois mouvements, commençant et se terminant en général par un mouvement animé avec des soli à couper le souffle ; les mouvements lents centraux sont l'opportunité d'une réflexion très personnelle et hypnotique. Le style musical prédominant est celui d'un raffinement galant.

Concertos pour violoncelle par numéros Gérard

Concerto no 1 (G.474)

Concerto no 2 (G.475)

Concerto no 3 (G.476)

Concerto no 4 (G.477)

Concerto no 5 (G.478)

Concerto no 6 (G.479)

Concerto no 7 (G.480)

Concerto no 8 (G.481)

Concerto no 9 (G.482)

Concerto no 10 (G.483)

Concertino (G.484)

Concerto no 11 (G.573)

Concerto no 12 (G.deest)

Discographie

Bibliographie

Références

  1. Il s'agit d'un passage des Mémoires secrets... de Louis Petit Bachaumont, cité par Rothschild 1962, p. 33.