Aller au contenu

François Desjordy Moreau de Cabanac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 septembre 2021 à 19:08 et modifiée en dernier par Kertraon (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
François Desjordy Moreau de Cabanac
Biographie
Naissance
Décès

François Desjordy Moreau de Cabanac (1666-1726) était un soldat, seigneur et administrateur pour la Nouvelle-France. Il a exercé les fonctions de gouverneur de Trois-Rivières de 1724 à 1726. Son nom apparaît aussi comme de Jourdy, de Jordy ou Desjordis[1]

Il était fils de Pierre-François de Jordy et Élisabeth de Pradines, et est né à Carcassonne en France. En 1682, il est devenu cadet dans le Régiment de Besançon. En 1685, il a été nommé comme lieutenant dans les troupes régulières coloniales et a voyagé dans la Nouvelle-France. De Cabanac a été posté à Montréal jusqu'à 1687 et a pris part à la défense de cette ville contre le Major général William Phips en 1690. En 1696, il a été nommé commandant au Fort Frontenac. Dans la même année, il a reçu le seigneurie de Des Aulnets[1].

Il a été marié deux fois : d'abord à Anne Nolan en 1696 et ensuite, en 1705, à Louise-Catherine, la fille de René Robinau de Bécancour, après la mort de sa première femme. Il a acquis la seigneurie d'Îles Bouchard par son deuxième mariage. À partir de 1711 à 1712, il était le commandant au Fort Chambly. En 1718, de Cabanac a été décerné la croix de Saint Louis. En 1720, il était le major[2] de Trois-Rivières ; son oncle Joseph Desjordy de Cabanac avait tenu le même poste de 1712 à 1713. De 1724 jusqu'à sa mort en 1726, il était gouverneur du gouvernement des Trois-Rivières. Il est mort à Trois-Rivières au début de 1726 et a y fut enterré le la même année[1].

La rue de Cabanac à Trois-Rivières a été appelé à son honneur, mais a été rebaptisé la rue Saint-Joseph en 1961 et ensuite la rue Fernand-Goneau en 1975[3].

Portrait

Dans son site web[4], monsieur Richard Desourdy dit que le portrait réalisé en 1720 et attribué à François de Beaucourt ne serait pas celui de Melchior de Jordy de Cabanac, comme le prétendent les responsables du Musée du portrait du Canada[5] et de Patrimoine militaire canadien[6], mais qu'il serait plutôt celui de son neveu François de Jordy de Cabanac (1666-1726), gouverneur de Trois-Rivières. En effet, on constate que le Musée du Portrait du Canada donne, sans en donner les sources, les dates de naissance et de décès suivantes à Melchior de Jordy de Cabanac : né en 1666 et décédé en 1726. Or, ces dates correspondent à celles de son neveu François, pour lesquelles les sources sont connues. Selon Richard Desourdy, qui a visité le château des De Jordy, à Grandchamp, dans l'Yonne (89), aucun Melchior de Jordy ne vint au Québec, ni le père (né vers 1643 et mort en 1710, numéroté Melchior I par Monsieur Desourdy), ni le fils (né en 1682, numéroté Melchior II). Il y eut un Melchior né à Champlain, baptisé le 15 (et non le 25) et décédé en 1763, mais il s'agit du fils de Joseph (numéroté Melchior III). Par ailleurs, toujours selon Monsieur Desourdy, François de Jordy de Cabanac a reçu la croix de Saint-Louis en 1718, elle apparaît sur le portrait. Melchior de Jordy (Melchior III) a bien reçu lui aussi la Croix de Saint-Louis, mais c'est en 1758.

Références

  1. a b et c George F G Stanley, « François Desjordy Moreau de Cabanac » dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/Université de Toronto, 2003–. | Par ailleurs, l'ordre de sa nomination comme gouverneur en 1725 porte le nom de François Desjordy de Saint-Georges. Selon l'historien George F. G. Stanley, le nom «de Saint-Georges» semble avoir «été ajouté par erreur car c'est l'unique fois que ce nom est accolé au patronyme de Desjordy.» (Dictionnaire biographique du Canada, tome 2, page 194) Il vaut mieux alors ne pas écrire «de Saint-Georges» dans cet article pour éviter toutes confusions.
  2. Le mot Major est un mot du vocabulaire militaire, il ne se traduit pas par «maire». Selon Pierre-Georges Roy, les majors « avaient la charge de la police des troupes et voyaient aux détails de l’administration militaire. » Voir : Pierre-Georges Roy, Les officiers d'état-major des gouvernements de Québec, Montréal et Trois-Rivières : sous le régime français, Lévis (Québec), s.n., 1919, pages 7 et 14-15.
  3. « Rue De Cabanac », Toponymie Trois-Rivière, Ville de Trois-Rivières
  4. Richard Desourdy, site web, http://desourdy.com/DeJordy_Moreau_Francois.html
  5. Cote : Bibliothèque et archives Canada, C-010540k
  6. « http://www.cmhg-phmc.gc.ca/cmh/fr/image_80.asp?page_id=197 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Liens externes