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Le championnat de France de rink hockey de Nationale 1 2021-2022 est une édition de la plus importante compétition de rink hockey en France qui se déroule du au . Organisé sous l'égide de la Fédération française de roller sports, le championnat est composé de douze équipes qui se rencontrent chacune deux fois, sous la forme de matchs aller-retour. Pour les équipes participantes, le championnat est entrecoupé par la coupe de France, ou par des compétitions internationales telles que la WS Europe Cup ou la Ligue européenne.
Localisation des clubs engagés dans le championnat.
En raison du gel du championnat lors de l'édition 2020-2021, la fédération décide qu'il n'y a aucun changement dans les poules : il n'y a eu aucune relégation ni promotion. Les équipes participantes pour la saison sont donc celles qui se sont qualifiée selon les résultats de la saison 2019-2020 et non les résultats de la saison 2020-2021.
Les dix premiers du championnat de Nationale 1 2019-2020 et les deux premières équipes du championnat de Nationale 2 de 2019-2020 participent à la compétition. Les deux dernières équipes de Nationale 1 de 2019-2020 restent reléguées en Nationale 2.
Liste des équipes engagées en Nationale 1 pour la saison 2021-2022.
La nouvelle saison est marquée par certains arrêts. L'équipe de Ploufragan perd deux de ses joueurs : Christopher Lozac’h et Clément Chedmail, ce dernier prend le poste d'entraineur de l'équipe réserve[6]. La scolarité de Tom Savreux entrave sa continuation en tant que gardien au sein de Saint-Omer[7]. Henri Podevin, également gardien de Saint-Omer arrête le rink hockey[8]. Noisy perd son joueur Luis Miguel Mateus[9]. Mais le championnat voit apparaitre de nouveaux joueurs qui n'évoluaient pas la saison précédente en Nationale 1, bien que les effectifs des équipes jeunes des clubs de Nationale 1 soient fortement impactés par la durée de la crise sanitaire. Les restrictions ont fait perdre 20% des licenciés de Quévert[10] et 30% de ceux de Nantes[11] qui doit alors accentuer ses efforts en recrutement[12]. Alors qu'il jouait à Dole de Bretagne en Régionale 4, Corentin Turluer revient dans le championnat de Nationale 1 avec Quévert[13], tout comme Stanilas Vankammelbecke qui passe de la Nationale 2 avec Créhen vers le club de La Vendéenne[14]. Afin de palier un nombre important de départ, Lyon intègre en équipe première Matthieu Moine et le gardien Anouar Aidoud[15], et voit le retour de Josselin Dubois qui avait quitté l'équipe à la fin de la saison 2018-2019[16]. L'équipe de Saint-Brieuc est presque intégralement renouvelée avec dans ses effectifs la présence de deux chiliens, six espagnols et un français. Les anciens joueurs composant l'équipe ont majoritairement choisi de jouer en 3e division[17].
Les transferts entre club français sont nombreux. Après cinq années à Saint-Omer, Jacobo Mantiñan quitte le club nordiste afin de rejoindre le club de Coutras[18],[19],[20]. Anthony Le Roux retourne jouer dans le club de Ploufragan, onze ans après l'avoir quitté[21]. La Vendéenne perd son gardien de but Daniel Diaz, ainsi que deux autres joueurs Ruben Ferrer et Tom Mfuekani[22],[23]. Le contrat entre Quévert et Matéo Avondo est rompu[24] au bénéfice de Noisy-le-Grand, tandis que son ancien coéquiper Omar Nedder prend la direction de Lyon[9]. L'effectif du club lyonnais est majoritairement renouvelé avec six départs. Les clubs perds ses deux gardiens, Lilian Debrouver et Mathéo Martinado. L'équipe perd également l'argentin Federico Balmaceda et Lionel Gonçalves, ainsi que son capitaine Arthur Pelletier et son entraineur Kouokam Kamtchueng[15]. Charles Thebaud quitte le club de La Vendéenne pour son voisin du Poiré[25], mais le club de la Roche-sur-Yon récupère le gardien de but de Noisy-le-Grand, Luis Miguel Mateus[14]. Pedro Martin, gardien chilien de Roubaix, rejoint Saint-Brieuc[26].
Durant la suspension du championnat au cours de la précédente saison plusieurs clubs français voient des joueurs les quitter pour rejoindre des championnats étrangers. Les championnats professionnels au Portugal, en Italie et en Espagne continuent leurs activités[27]. Xavier Lourenço et João Ricardo, deux joueurs portugais de Saint-Omer choisissent de quitter le championnat français[28] afin de rejoindre le championnat portugais[29]. Le Poiré Roller connait trois départs avec ceux d'Alex Roca, d'Aleix Borregan et d'Armando Sanchez[30]. Le club de Coutras voit Marc Povedano rejoindre le Capellades HC[31], tandis que Marc Cuevas quitte Mérignac pour Vilanova[32]. Outre ces joueurs qui ont déjà quitté le championnat en cours de saison passée, d'autres joueurs quittent le championnat français à l'intersaison tel que Matias Baieli de Saint-Omer qui s'en va à Alcoy en Espagne[33],[34]. Albert Mola, le gardien de Quévert, quitte le club et souhaite rejoindre une équipe ibérique[35]. Carlos Lopez quitte le Poiré-sur-Vie pour rejoindre le Real Club Jolaseta de Bilbao en Espagne au poste d'entraineur-joueur[25]. Marc Cuevas, précédemment à Mérignac, rejoint lui aussi le championnat espagnol au sein de Vilanova[9].
La presse avance que les recrutements venant de l'étranger sont entravés par l'absence de garantie que le championnat, qui se cale sur l'année scolaire et non l'année civile, ne soit pas de nouveau interrompu par des interdictions administratives durant l'hiver. Mais les recrutements seraient également gêner par le manque de garantie sur le plan financier avec des partenaires commerciaux hésitants[36]. Cela n’empêche pas l'espagnol Iker Bosch qui évoluait depuis quatre ans au RHC Wolfurt en Autriche à rejoindre Ploufragan[37], tandis que son co-équiper, Jaume Bartès, rejoint le club du Poiré. L'international chilien, Felipe Márquez rejoint également le Poiré[38]. Alors qu'Armando Sanchez avait quitté le Poiré en cours de saison précédente, celui-ci y revient[25]. Carlitos Silva, gardien d'une sélection jeune portugaise, vient renforcer la Roche-sur-Yon[14]. Quévert parvient à remplacer son gardien par l'argentin Bautista Acevedo venant de Barcelos au Portugal[24], tandis que Noisy trouve son gardien, Ferran Mañé, au SD Espanyol[9]. Saint-Omer qui doit pallier le départ de quatre étrangers parvient à recruter l’Argentin Guido Pellizzari venant de Calafell en Espagne, ainsi que l'Espagnol Roc Llisa[39] du CE Vendrell[40]. Afin de remplacer le départ de ses gardiens remplaçants, Saint-Omer recrute le catalan Albert Masoliver afin de jouer au côté de Pedro Chambell[8]. Lyon se tourne vers les argentins pour parfaire le renouvellement de son effectif, avec Juan Cruvellier de Bancos Hispano, Facundo Montigel du SEC[15] et Pablo Gómez de San Juan pour le poste de gardien[41], ainsi que Noguero Joel, un catalan du CH Lloret[42]. Mérignac se tourne également vers l'Espagne pour recruter Alexis Garcia du HC Burguillos[43]. Coutras se tourne vers le championnat portugais pour recruter un nouveau joueur argentin, Gino Passarini[44], tandis que Quévert parvient à faire venir Juan Calise qui jouait précédemment à Banco Mendoza en Argentine[45]. Saint-Brieuc recrute un second gardien, Felipe Pipe Vélez, venant du Chili[26].
Objectifs
Nathan Gefflot annonce que l'objectif de son club de La Vendéenne est de remporter la coupe et/ou le championnat[46]. Alors que Quévert, par l'intermédiaire de Corentin Turluer souhaite remporter le championnat ainsi que faire le meilleur parcours possible en coupe de France et en coupe d'Europe[13],[47].
Le président du Nantes ARH fixe à son nouvel entraineur, Florent Luce, l’objectif du maintien[48], bien que la presse rapporte un objectif de haut de tableau pour les nantais[49].
En raison de tensions sur le plan financier qui n'ont pas permis à Ergué-Gabéric d'être compétitif lors de la phase des transferts, la président du club ne vise en conséquence que le maintien pour cette saison[5].
Concernant les objectifs européens des clubs de Nationale 1, ceux-ci sont perturbés par rapport aux saisons précédentes. L'European Hockey Clubs Association est fondée en 2019[50] par huit clubs avec comme premier porte parole Toni Miró de Barcelone. L'objectif est de créer une compétition de seize équipe regroupant l'élite européenne[51]. L'association comprend quatre clubs espagnols avec Barcelone, Liceo, Reus Deportiu et Noia, ainsi que quatre clubs portugais composés du Sporting, Benfica, Porto et Oliveirense. Quatre autres clubs ont été admis dans l'organisation à savoir, les espagnols de Caldes[52], les portugais de Barcelos, les français de Saint Omer et les italiens de Forte dei Marmi[53],[54]. Un travail pour le développement du projet est réalisé conjointement avec les institutions européennes[53]. Malgré des réunions entre les différents parties courant juin et juillet 2021, la compétition organisée par l'EHCA n'est pas reconnu par les instances officielles[55]. Cela n’empêche pas l'EHCA de maintenir l'organisation de sa première compétition pour la saison 2021-2022. Cela a pour conséquence qu'à l'exception de Forte dei Marmi, les onze autres clubs membres renoncent alors à s'inscrire en Ligue européenne[56]. Il en résulte que seulement cinq équipes sont inscrites pour l'édition 2021-2022 de la Ligue européenne : les trois italiennes Forte dei Marmi, Lodi et Trissino, La Vendéenne pour la France et Diessbach pour la Suisse[57]. Néanmoins en août 2021, un accord en conclus entre l'EHCA et les instances européennes afin que les équipes membres de l'EHCA puisse participer à une ligue européenne composée de deux groupes de huit[58],[59]. En parallèle la Coupe d'Europe, compétition de second niveau, organisée par les instances européens est également mise à mal. Les clubs n'ayant pas pu prendre part aux compétitions en raison de restrictions sanitaires se sont vu refuser le remboursement des frais de participation.
En raison de l'absence de participation de certaines équipes aux compétitions européennes, ainsi qu'un calendrier du championnat de Nationale 1 davantage étalé avec une date de fin plus tardive, cela doit permettre d'offrir la possibilité de reporter des rencontres de championnat dans l'éventualité de difficulté dans la tenue de certaines journées[49].
Préparations
La municipalité de Ploufragan a profité de l'arrêt des activités sportives afin de restaurer les équipements sportifs et notamment le parquet autour des cages de buts[60]. Au contraire, la mairie de Nantes attend la réouverture administrative de la salle en avant de lancer des travaux d'accessibilité rendant indisponible la salle du Croissant trois mois supplémentaires jusque début [11]. Le terrain de hockey et les gradins n'étant pas affectés par les travaux, les équipements sont alors tout de même partiellement accessibles[61]. L'équipe de Saint-Brieuc est quant à elle dans l'impossibilité de s'entrainer en raison du changement du revêtement de la piste durant l'été. Le nouveau revêtement, trop adhésif, n'est pas adapté à la pratique du patinage[62].
Lors de son premier match de préparation, Saint-Omer affronte son voisin de Roubaix dans une rencontre amicale le [63]. Dominé de deux buts par l'équipe de seconde division, Saint-Omer parvient à prendre l'avantage notamment avec un triplé de Léo Savreux[64].
Ploufragan organise le Celtic Trophy Monique Chanu, un tournoi annuel de préparation les et , auquel est conviée l'équipe de Quévert[47], ainsi que les équipes de Saint-Brieuc et Coutras[65].
Les frais d'engagement et de participations aux frais de déplacements des arbitres restent inchangés par rapport à la saison précédente avec des montants respectifs de 2 000 euros et 3 000 euros[FFRS-RF 1].
Saison
Résumés des rencontres par journée
1re journée
Quévert et la Vendéenne, deux prétendants au titre, s'affrontent dès la première journée de championnat. La Vendéenne est considérée comme étant la bête noire de Quévert[47].
La presse audomaroise se méfie du déplacement à Mérignac de Saint-Omer[66].
Feuilles de matchs des rencontres de la 1re journée