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Gouvernement général impérial allemand de Belgique

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Gouvernement général impérial allemand de Belgique
Kaiserliches Deutsches Generalgouvernement Belgien (de)
Keizerlijke Duitse Generaal Gouvernement van België (nl)
Gouvernement général impérial allemand de Belgique (fr)

1914–1918

Drapeau Blason
Hymne ?
Description de l'image Be-map.png.
Informations générales
Statut Autorité d'occupation
Capitale Bruxelles
Langue(s) Allemand, néerlandais, français
Monnaie ?
Démographie
Population ? hab. (est. 19--)
Superficie
Superficie ? km2
Histoire et événements
Établissement
Armistice, reddition des forces allemandes

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le Gouvernement général impérial allemand de Belgique (allemand : Kaiserliches Deutsches Generalgouvernement Belgien) était un gouvernement militaire établi en Belgique occupée pendant la Première Guerre mondiale. Le gouvernement fut établi le , lorsque le maréchal Colmar von der Goltz a été nommé gouverneur militaire de Belgique[1]. Le général Moritz von Bissing lui succéda le [1].

Peu après la nomination de Bissing, le Haut commandement allemand divisa la Belgique en trois zones[2]. La plus grande de ces zones était le Gouvernement général, qui incluait la capitale Bruxelles et la région alentour[2]. La deuxième zone, sous le contrôle de la 4e Armée allemande, incluait les villes de Gand et d'Anvers[2]. La troisième zone, sous les auspices de la Marine allemande, incluait toutes les côtes belges sous occupation allemande[2].

L'occupation allemande essaya de maintenir le système administratif de l'avant-guerre aussi intact que possible et de le guider en utilisant un petit groupe d'officiers et d'officiels allemands avec des compétences linguistiques et administrative adéquates[2].

Le haut-commandement espérait exploiter les tensions ethniques entre les Flamands et les Wallons, et prévoyait après la guerre un protectorat en Flandres, tandis que la Wallonie devait être utilisée pour les matériaux industriels et la main-d'œuvre comme une grande partie du nord-est de la France[2].

Références

  1. a et b (en) Nigel Thomas (ill. Ramiro Bujeiro), The German army in World War I, Oxford, Osprey, coll. « Men-at-arms » (no 419), , 48 p. (ISBN 978-1-78096-575-8, OCLC 793912815, lire en ligne), p. 9
  2. a b c d e et f Tucker, S. & Roberts, P. M. (2005). World War I: encyclopedia, Vol 1, ABC-CLIO, (ISBN 1851094202), p. 209

Voir aussi