Evgueni Moguilevski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 mars 2021 à 14:04 et modifiée en dernier par Sidonie61 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Evgueni Moguilevski
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Nationalités
Formation
Activité
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Evgueni Guedeonovitch Moguilevski (en russe : Евгений Гедеонович Могилевский), né à Odessa le , est un pianiste russe.

Biographie

Il est le fils et l'élève de Serafima Moguilevski à l'école de Musique Stolyarski dans sa ville natale[1]. En 1963, il entre au Conservatoire de Moscou pour étudier avec Heinrich Neuhaus et Iakov Zak jusqu'en 1971[1].

En 1964, âgé de dix-huit ans, il est le troisième pianiste soviétique à remporter le Concours Reine Elisabeth[1], après Emil Gilels et Vladimir Ashkenazy. Il commence une carrière à l'échelle internationale, s'imposant par son étonnante virtuosité[1] – aux États-Unis, il est représenté par l’imprésario Sol Hurok.

Dans la seconde moitié des années 1970, il joue dans le monde entier en tant que soliste avec l'Orchestre symphonique d'État d'URSS sous la direction d'Evgueni Svetlanov. Mais entre 1980 et 1987, les autorités l’empêchent de se produire hors de l'URSS[1]. Son enregistrement du troisième concerto de Rachmaninoff, avec Kirill Kondrachine, a remporté plusieurs prix, dont aux États-Unis, l’enregistrement de l'année.

Il enseigne au Conservatoire de Moscou dès 1972[1]. Il siège au jury du concours Reine Elisabeth en 1987 et à partir de 1992, il enseigne au Conservatoire de Bruxelles[1].

Il est le père des pianistes Maxime et Alexandre Moguilevski. Alexander Mogilevski (en) (1885–1953), le violoniste, est le frère de son grand-père.

Bibliographie

Notes et références

  1. a b c d e f et g Pâris 2004, p. 609.

Liens externes