Karl Stauffer-Bern

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 décembre 2020 à 15:44 et modifiée en dernier par Martin-78 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Stauffer.

Karl Stauffer-Bern
Autoportrait
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Karl StaufferVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Lieux de travail
Archives conservées par
Bibliothèque nationale suisse Cabinet des estampes (d) (CH-000958-7: GS-STAUFFER-BERN)[1]
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-KSB)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Karl Stauffer, nommé Karl Stauffer-Bern, né le à Trubschachen et mort par suicide le à Florence, est un peintre, graveur et sculpteur suisse.

Biographie

Aîné d’une famille de six enfants, quatre filles et deux garçons, il prend ses premières leçons de dessin auprès de sa mère, puis suit un apprentissage de peintre décorateur chez Paul Volmar à Berne. Il suit ensuite des études à l'académie des beaux-arts de Munich avant de partir pour Berlin en 1880. Il y remporte, l'année suivante, une médaille d'or pour un portrait ce qui lui assure une certaine célébrité dans ce domaine. En 1885, de passage à Zurich, il rencontre Lydia Welti-Escher, la fille d'Alfred Escher avec qui il entretiendra une relation scandaleuse pendant près de 11 ans. Parti en Italie dès 1888, il y retrouve sa maîtresse ; ils sont pris l'année suivante : Karl Stauffer est arrêté et Lydia Welti-Escher est internée dans un asile. Il se suicide quelques années plus tard, sans avoir jamais revu sa maîtresse pourtant alors divorcée.

L'auteur dramatique Herbert Meier décrit la vie du peintre dans sa pièce Stauffer-Bern (première en 1974).

Le poème symphonique Eine Alpensinfonie de Richard Strauss (première en 1915) était à l'origine conçu comme portrait musical de Stauffer-Bern[3] pourtant Strauss ne réalisa seulement la partie musicale d'escalade du passionné Stauffer-Bern.

Œuvres

Notes et références

  1. ↑ « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=295964 » (consulté le )
  2. ↑ « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=349136 » (consulté le )
  3. ↑ Interpretation von Rainer Bayreuther

Annexes

Bibliographie

  • Daniel de Roulet : Un glacier dans le cœur Metropolis 2009 (page 11-17).
  • Otto Brahm: Karl Stauffer-Bern. Sein Leben, seine Briefe, seine Gedichte Stuttgart 1892.
  • Fritz Stöckli (Hrsg.): Karl Stauffer - Bern. Leben - Werk - Briefe Verlag Hallwag, Bern.1942.
  • Matthias Frehner, Brigitta Vogler-Zimmerli (Hrsg.): «Verfluchter Kerl!» Karl Stauffer-Bern, Maler, Radierer, Plastiker. NZZ Libro, Zürich 2007, (ISBN 978-3-03823-362-6).
  • Bernhard von Arx: Karl Stauffer und Lydia Welti-Escher, Chronik eines Skandals. Hallwag, Bern 1969, Zytglogge, Bern/Bonn/Wien 1991, (ISBN 3-7296-0408-2).
  • Willi Wottreng: Die Millionärin und der Maler: die Tragödie Lydia Welti-Escher und Karl Stauffer-Bern. Orell Füssli, Zürich 2005, (ISBN 3-280-06049-4).
  • Wilhelm Schäfer: Karl Stauffers Lebensgang - Eine Chronik der Leidenschaft. München und Leipzig bei Georg Müller 1912.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Karl_Stauffer-Bern&oldid=178102079 ».