Philippe Vercellotti
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Philippe Vercellotti, né le à Toulouse, est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il fait des études à l'École des Beaux-Arts de Toulouse entre 1980 et 1985, où il obtient le diplôme national. Il expose alors dans des salons régionaux et des expositions de groupe. En 1989, il réalise sa première exposition personnelle et rencontre la célèbre galeriste toulousaine Simone Boudet, qui l'accueille l'année suivante dans sa galerie. Ses peintures peuvent être vues à Montpellier, Bordeaux, Paris, Nantes, Poitiers, Pont-Aven, Dinard... En 1992, il réside plusieurs mois à Passau, en Bavière. Il est vice-président de la Société des Artistes méridionaux. Il vit et travaille toujours à Toulouse.
Peinture
[modifier | modifier le code]Dès ses débuts, Philippe Vercellotti a mis en scène son univers, basé sur les souvenirs d'enfance du débarras de ses grands-parents, rempli d'éléments récurrents : grillages, fioles et bouteilles, tuyaux, vieux jouets, avions, bateaux, invitations à un voyage imaginaire. Ni grenier, ni cave, ce lieu s'ouvre de plain-pied sur un extérieur tout autant réaliste et imaginaire : ciel bleu, plage, mer, encadrés par une porte ou une fenêtre comme autant de tableaux dans le tableau. Vercellotti accompagne ses tableaux de titres souvent étranges. Les expositions sont présentées comme étant la collection d’un Victor Letel, qui n’est en réalité que l’anagramme de Vercelotti. L'anagramme, comme les références à Georges Perec, sont constamment présentes. Parmi les constantes, on retrouve le nombre 102, un personnage nommé Camille Amadeus Colombetto (Vercellotti habite rue de la Colombette à Toulouse)[1].
Ce jeune peintre, récemment révélé à Paris par la Galerie 26, sait, dans ses beaux panneaux à la facture superbement élaborée, dégager toute la poésie des bric-à-brac, des fonds de grenier ou des soupentes, sous de lumineux éclairages dorés. Son pinceau à la finesse d'un burin de graveur et son univers dégage un souriant mystère[2].
Expositions
[modifier | modifier le code]Expositions personnelles
[modifier | modifier le code]- Espace Bouquières, Toulouse, 7-
- Galerie Jean-Claude Cazaux, Biarritz
- Galerie du Prince Noir, Dinard
- Galerie Pygmalion, St Nazaire
- Librairie Ombres blanches, Toulouse, -
- Galerie de toutes les couleurs, Saint-Clar (Gers), 2010
- Musée Raoul Dastrac, Aiguillon, 2007
Expositions collectives
[modifier | modifier le code]- Salon Comparaisons, Grand Palais, Paris, 4-
- Cowparade, Toulouse 2012
- Regards sur les Arts, Lamballe
- Biennale de Nantes
- Art Hambourg (Allemagne)[3]
- L'Art en dix mouvements, Chalais
- Salon Violet, Paris
- Salon international des rencontres picturales de Paris (sociétaire)
- Salon des Artistes méridionaux (vice-présidente de la société des Artistes méridionaux)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yves Le Pestipon, L'Astrée
- Marc Hérissé, La Gazette de l'Hôtel Drouot, mai 1996
- BBK Bayern
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Annie Merle, L’École de Toulouse, grands acteurs de l’art contemporain, Atlantica, 2010.
- Yves Le Pestipon, La Suite anagrammatique de Letel, six tableaux de Philippe Vercellotti / commentés par Yves Le Pestipon, Toulouse, éditions Ancrée, 2012, 102 p. (ISBN 978-2-9529-9915-1) Bibliographie nationale française (BNF 43600954).
- Yves Le Pestipon et Philippe Vercellotti, Victor, conjoncthèses et hypotures, Toulouse, éditions de l’Inattendue, 2014.