Aller au contenu

Noël Péri

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 15 mars 2020 à 18:37 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Noël Peri
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
HanoïVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Noël Péri (Cruzy-le-Châtel, -Hanoï, ) est un missionnaire français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un fonctionnaire, il fait des études primaires et secondaires à Neufchâteau et entre chez les Jésuites à Dôle puis à Chalon-sur-Saône. Renonçant à faire Polytechnique, il entre au séminaire et est ordonné prêtre en 1888.

Le , il part de Marseille sur le Melbourne à destination des missions du Japon. Il arrive à Yokohama en et décide d'apprendre aussitôt le japonais.

Missionnaire à Matsumoto (), il prêche jusqu'à Kofu, Nagano et Fukushima. En 1892, il est rappelé à Tokyo pour diriger l'orphelinat de Sekiguchi puis revient à Matsumoto où il réside jusqu'en .

Traducteur des Évangiles en japonais, collaborateur de la Revue française du Japon, il écrit en 1897 un essai sur le . Professeur de musique au conservatoire d'Ueno, il s'installe à Akasaka où il fonde la Revue Tenchijin (Le Ciel, la Terre et l'Homme) ainsi que la grande librairie française Sansaisha.

Après un poste à Mito, il décide de quitter les missions étrangères pour devenir prêtre libre. Claude Eugène Maitre qui le rencontre en , fait avec lui des excursions à travers le Japon.

En 1904, Péri fonde la Revue Mélanges qui deviendra en 1906 Mélanges japonais, première revue consacrée au Japon, qui paraîtra jusqu'en 1910. Journaliste à Shanghai (1906), il devient pensionnaire de l'École française d'Extrême-Orient et s’installe à Hanoï le . Il se rend de là à de nombreuses reprises au Japon : 1907-1908, 1913, 1915-1916, 1918 et 1920.

Après avoir tenté de se soigner dans les stations thermales d'Ashinoyu et de Kusatsu, il meurt dans un accident de voiture près de Hanoï le .

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit de nombreux articles sur le Japon, des traductions du japonais en français ainsi que :

  • Essai sur le drame lyrique japonais, Nô, 1912
  • Essai sur les gammes japonaises, posthume, 1934

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Eugène Maitre, Noël Péri, in Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient, vol. 22, no 1, 1922, p. 404-417
  • Numa Broc, Dictionnaire des explorateurs français du XIXe siècle, T.2, Asie, CTHS, 1992, p. 372-373 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]