Nonacarbonyle de difer
Nonacarbonyle de difer | |||
Structure du nonacarbonyle de difer |
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Identification | |||
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Synonymes |
difer nonacarbonyle |
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No CAS | |||
No ECHA | 100.035.765 | ||
No CE | 239-359-5 | ||
PubChem | 6096993 | ||
SMILES | |||
InChI | |||
Propriétés chimiques | |||
Formule | C9Fe2O9 |
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Masse molaire[1] | 363,781 ± 0,014 g/mol C 29,71 %, Fe 30,7 %, O 39,58 %, |
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Précautions | |||
SGH[2] | |||
H228, H301, H331, P210, P261, P311 et P301+P310 |
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Transport[2] | |||
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |||
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Le nonacarbonyle de difer, également appelé difer nonacarbonyle par anglicisme, est un composé chimique de formule Fe2(CO)9. Il s'agit d'un carbonyle de métal constitué de neuf groupes carbonyle CO et de deux centres fer Fe. Il se présente sous la forme d'un solide orange non volatil, ce qui en diminue la dangerosité par rapport au pentacarbonyle de fer Fe(CO)5, et pratiquement insoluble dans les solvants usuels. Il constitue également une source de fer plus réactive que le Fe(CO)5.
La photolyse d'une solution de pentacarbonyle de fer Fe(CO)5 dans l'acide acétique CH3COOH[3] fournit du nonacarbonyle de difer Fe2(CO)9 avec de bons rendements[4] :
Fe2(CO)9 est formé de deux unités Fe(CO)3 liées par trois ligands pontants CO : l'absence de liaison Fe–Fe directe a été clairement établie de façon cohérente par les différentes études théoriques qui ont été menées sur le sujet[5]. L'élucidation de la configuration spatiale de l'agrégat atomique Fe2(CO)9 s'est avérée difficile en raison de sa faible solubilité, qui en empêche la croissance cristalline. La spectroscopie Mössbauer a permis d'identifier un doublet quadrupôle cohérent avec le groupe de symétrie D3h.
Le nonacarbonyle de difer est un réactif important en chimie des composés organométalliques et intervient parfois en synthèse organique.
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Fiche Sigma-Aldrich du composé Nonacarbonyle de difer, consultée le 17 février 2013.
- (de) Edmund Speyer et Hans Wolf, « Über die Bildungsweise von Eisen-nonacarbonyl aus Eisen-pentacarbonyl », Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft (A and B Series), vol. 60, no 6, , p. 1424-1425 (lire en ligne) DOI 10.1002/cber.19270600626
- (en) Henry F. Holtzlaw Jr., E. H. Braye, W. Hübel, Marvin D. Rausch et Thomas M. Wallace, « Diiron Enneacarbonyl », Inorganic Syntheses, vol. 8, (lire en ligne) DOI 10.1002/9780470132395.ch46
- (en) Jennifer C. Green, Malcolm L. H. Green et Gerard Parkin, « The occurrence and representation of three-centre two-electron bonds in covalent inorganic compounds », Chemical Communications, vol. 48, no 94, , p. 11481-11503 (lire en ligne) DOI 10.1039/C2CC35304K