21e demi-brigade de première formation

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21e demi-brigade de première formation
Création 1er brumaire an II (22 octobre 1793)
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Fait partie de Armée d'Italie
Ancienne dénomination Premier Amalgame des
1er bataillon du 11e régiment d'infanterie (ci-devant La Marine)
2e bataillon de volontaires du Var
1er bataillon de volontaires de la Haute-Garonne
Guerres Guerres de la première Coalition

La 21e demi-brigade de première formation également appelée 21e demi-brigade de bataille de première formation, voire 21e demi-brigade de bataille, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française, devenue 21e régiment d'infanterie.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Par le décret du , la Convention décrète l'amalgame de l'armée royale et des bataillons de volontaires nationaux.
La Convention nationale prescrivit ensuite, par décrets des 26 février et , que l'infanterie de ligne cesserait d'être désignée sous la dénomination de régiment, et que ces corps prendraient à l'avenir le nom de demi-brigades.

C'est ainsi que la 21e demi-brigade de première formation est formée le 1er brumaire an II () par l'amalgame des bataillons de ligne et de volontaires composée des :


Lors du second amalgame, la 21e demi-brigade de première formation est incorporée dans la 32e demi-brigade de deuxième formation.


Historique[modifier | modifier le code]

La 21e demi-brigade, d'un effectif de 3 201 hommes[1], est formée à Nice le de l'amalgame des

La 21e demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'armée d'Italie.

À la fin de la campagne de 1793, sous le commandement du chef de brigade Pijon le 1er bataillon de la 21e demi-brigade cantonne à Monaco, le 2e à Menton et le 3e à Menton et Roquebrune et y reste jusqu'en (ventôse/germinal an II).
Le 4 avril, forte de 2 000 hommes, la 21e reçoit l'ordre de se porter sur Castellar puis sous les ordres du général François elle avance sur les hauteurs de Dolce-Aqua et arrive le 7 avril à Pigna là où elle est rejointe par une partie de la colonne du général Masséna. Elle occupe ensuite successivement Moline, Triora, le col de Mezza-Lima, et le village de la Pieva interceptant toute communication entre le Piémont et la principauté d'Oneille.
Après s'être emparé d'Oneille le général Mouret rejoint le général Masséna à la Pieva et décident d'attaquer Ponte di Nava (it), Ormea et Garessio. Le 16 avril la colonne Masséna prend Ponte di Nava. Lors du combat la 21e perd 1 tué et 4 blessés. Le , la colonne Masséna renforcé des troupes du général Laharpe entrent dans Ormea et font 400 prisonniers autrichien, le 18 la ville de Garessio se rend. Les troupes françaises font main basse sur des magasins considérables de vivres et d'habillement et récupèrent 12 pièces d'artillerie, 3 000 fusils de la poudre et des outils.
Le général Laharpe qui à la charge de défendre la Viesena et la vallée du Tanaro, laisse la 21e demi-brigade en poste à Ormea et dans les postes environnant et envoya 2 compagnie à la Pieva. Après la défaite des troupes piémontaises, le , le général Laharpe fit rassembler l'ensemble de la demi-brigade puis lui fit occuper les positions suivantes :

  • 1er bataillon sur le mont San-Bernardo, à droite de Garessio
  • 4 compagnies du 2e bataillon à Pujello
  • 4 autres compagnies du 2e bataillon au château de Balestrino
  • 3e bataillon à gauche de Balestrino au pied de la montagne de Preronde.

La 21e conserva ces positions pendant les mois de mai et juin.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil d'état par JB Duvergier, Volume 5
  • Dictionnaire de l'armée de terre par le général Eugène Bardin
  • Histoire de l'armée et de tous les régiments par Adrien Pascal
  • Histoire de l'infanterie en France par Victor Louis Jean-François Belhomme
  • Histoire de l'ancienne infanterie française par Louis Susane


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Historique du 21e régiment d'infanterie de ligne 1610-1875 par E Hervieux