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1er régiment de grenadiers (Second Empire)

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1er régiment de grenadiers de la Garde impériale
Image illustrative de l’article 1er régiment de grenadiers (Second Empire)
Grenadiers de la Garde impériale en grande tenue de service

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Second Empire
Branche Infanterie
Type Régiment
Fait partie de Garde impériale
Guerres Guerre de Crimée
Campagne d'Italie (1859)
Guerre franco-allemande de 1870
Batailles Bataille de Malakoff
Bataille de la Tchernaïa
Bataille de Magenta
Bataille de Solférino
Bataille de Mars-la-Tour
Bataille de Saint-Privat
Bataille de Noisseville

Le 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale est un régiment d'élite de la Garde impériale du Second Empire créé en 1854 et supprimé avec le reste de la Garde après la proclamation de la République française, le 28 octobre 1870.

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale
  •  : suppression

Historique des garnisons, combats et batailles

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Le 1er régiment de grenadiers de la Garde est créé le [4].

Initialement composé de trois bataillons, il a été progressivement formé et a acquis un quatrième bataillon en 1855 et reçoit ses aigles le 2 janvier 1855[5].

Dans le cadre de la guerre de Crimée, les 1er, 2e et 3e bataillons sont embarqués pour la Crimée qu'ils atteignent le 2 février 1855.
Il participe glorieusement à l'attaque des ouvrages Blancs sur le mamelon Vert, le 7 juin, au (1er assaut) de la tour Malakoff, le 18 juin, à la bataille sur la Tchenaïa ainsi qu'à l'assaut sur Sébastopol le 8 septembre[6].
La paix revenue le régiment revient en France le 7 novembre 1855 et prend ses quartiers à la caserne Charras à Courbevoie.

En 1859, il est engagé dans la campagne d'Italie et débarque à Gênes. Il participe à la bataille de Magenta et à la bataille de Solférino. Il rentre en France le 30 juillet 1859 à la signature du traité de Zurich.

En 1870, pour la guerre franco-allemande il est rattaché à l'armée du Rhin, Garde impériale commandée par le général Bourbaki, 2e division d'infanterie de la garde sous les ordres du général Picard, 1re brigade du général Jeanningros.
Le régiment rejoint Metz le 28 juillet, avec Napoléon III, accompagné du prince impérial, le sous-lieutenant Louis-Napoléon Bonaparte âgé de 14 ans.
Le 16 août, alors qu'il occupe le village de Rezonville, le 1er régiment de grenadiers est engagé dans la bataille de Mars-la-Tour ou il perd 2 officiers tués, 12 blessés et 203 hommes tués ou blessés.
A partir du 18 août il est engagé dans des combats à Saint-Privat, Servigny et Ladonchamps Comme l'ensemble de l'armée de Metz, le régiment est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation du 27 octobre 1870.

Le dépôt et la 7e compagnie restés à la caserne Charras à Courbevoie serviront, le 11 septembre 1870, à former le 28e régiment de marche qui participera à la défense de Paris.

Le 28 octobre 1870, après la proclamation de la République française, le 1er régiment de grenadiers de la Garde est supprimé comme l'ensemble des unités de la Garde impériale[7].

Notes et références

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  1. Alfred Alexandre Cécile de Becquet de Sonnay est né à Cravant le 9 septembre 1811. Lieutenant-colonel au 91e régiment d'infanterie de ligne en 1855, la guerre de Crimée était à peine commencée que deux fois en l'espace de dix jours il est cité à l'ordre de l'armée, et reçoit la croix d'officier de la Légion d'honneur avec le libellé suivant : « Étant de service de tranchée avec son bataillon dans la nuit du 13 au 14 mai, a repoussé, avec autant de vigueur que d'habileté dans le nouvel ouvrage, une attaque vigoureuse de la part des Russes ». Nommé lieutenant-colonel à la suite de ce fait d'armes, il reçoit de nouveaux honneurs le 8 septembre 1855 (Cf. ci-après). Il deviendra colonel du 1er régiment de grenadiers (Second Empire) en 1861 puis général. Il meurt en 1893

Références

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Bibliographie

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