18e armée (Union soviétique)
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| 18e armée soviétique 18e armée combinée | |
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| Création | 1941 |
|---|---|
| Activité | 1941-1946, 1969 |
| Dissolution | 1946 |
| Pays |  Union soviétique
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| Allégeance | .svg){kind=small} Armée rouge
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| Type | Armée |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
| Batailles | Bataille de Rostov (1941) Bataille du Caucase Offensive de Prague |
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La 18e armée est une unité de l'Armée rouge durant la Grande Guerre patriotique.
Historique
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La 18e armée est créée le [1] après le déclenchement de l'invasion allemande, avec un état-major issu du district militaire de Kharkov. Elle reçoit deux corps de la 12e armée, le 17e corps de fusiliers avec les 96e et 60e divisions de montagne, la 164e division de fusiliers, et le 16e corps mécanisé, formé des 39e et 15e divisions de chars et de la 240e division motorisée. Elle compte également les 45e et 64e divisions aériennes[2].
Le l'armée est affectée au front du Sud qui vient d'être créé[2],[3]. Elle reçoit le 30 le 55e corps de fusiliers et les 10e et 12e régions fortifiés (respectivement correspondant aux localités de Kamenets-Podolski et Moguilev-Podolski)[2]. En la 18e armée mène des batailles défensives à la frontière avec la Roumanie[réf. souhaitée]. En août elle se situe au sud de la rive droite de la Dniepr[réf. souhaitée], une partie de la division étant encerclée le 16 dans la poche d'Ouman[4]. En septembre, elle combat sur la rive gauche sur Dniepr. Durant la bataille de Rostov, la 1. Panzerarmee au début d' encercle la 9e armée et une partie de la 18e armée[réf. souhaitée]. Environ 60 000 hommes de l'Armée rouge sont capturés, 212 chars et 672 pièces d'artillerie sont perdus. En 1942, la 18e armée combat vers le Don[réf. souhaitée]. En des unités de l'armée participent à la bataille du Caucase, à la libération de Krasnodar. Du au , la 18e armée devient brièvement aéroportée (18-я десантная армия)[2],[5]. En les troupes de l'armée participent à libération de Novorossiïsk[réf. souhaitée]. Du au , les troupes de l'armée participent offensive Dniepr-Carpates[réf. souhaitée]. En 1944, l'armée combat en Ukraine. En 1945, elle participe à l'offensive de Prague[réf. souhaitée].
La 18e armée, renommée 18e armée combinée, est rattachée en septembre 1945 au district militaire de Tbilissi[6]. Elle est dissoute le et son personnel passe au district militaire transcaucasien[7].
Guerre froide
[modifier | modifier le code]La 18e armée combinée est brièvement recréée du au . Créée au sein du district militaire du Turkestan, elle est rapidement transformée en district militaire d'Asie centrale, avec état-major à Alma-Ata[8].
Commandants
[modifier | modifier le code]- Général-lieutenant Ilya Kornilovitch Smirnov (juin-)
- Général-major Vladimir Yakovlevitch Kolpaktchi (octobre-)
- Général-major, depuis lieutenant-général Fiodor Vasilievitch Kamkov ( - et avril-)
- Général-lieutenant Ilya Kornilovitch Smirnov (février-)
- Général-major Andreï Gretchko ( - )
- Général-major Alexandre Ivanovitch Ryjov (janvier-)
- Général-major Konstantin Apollonovitch Koroteïev (février-)
- Général-lieutenant, depuis , colonel général Konstantin Nikolaïevitch Leselidze ( - )
- Général-lieutenant Evgueni Petrovitch Jouravlev (février-)
- Général-major, depuis , général-lieutenant Anton Iossifovitch Gastilovitch ( - jusqu'à la dissolution de l'armée)
Références
[modifier | modifier le code]- Glantz et House 1995, p. 370.
- Chkoroubski 1976, p. 366.
- (ru) Директива командующего войсками Южного фронта no 01/оп о создании Южного фронта и его боевом составе [« Directive du commandant des troupes du Front Sud n°01/op relative à la création du Front Sud et de sa force de combat »],
- Glantz et House 1995, p. 65.
- (ru) Alexandre Kiriline (dir.), Перечни наименований объединений, соединений и других формирований Вооруженных Сил, народного ополчения, гражданских ведомств СССР и иностранных формирований, участвовавших в Великой Отечественной и советско-японской войнах 1941-1945 гг. : Справочник, Moscou, , p. 33
- Feskov et al. 2013, p. 525.
- Feskov et al. 2013, p. 130.
- Feskov et al. 2013, p. 131.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы, (ISBN 9785895035306, lire en ligne), 1. Сухопутные войска.
- (en) David Glantz et Jonathan M. House, When Titans Clashed : How the Red Army Stopped Hitler, Lawrence, University Press of Kansas, , 557 p. (ISBN 978-0-7006-2120-0).
- (ru) Léonid Brejnev, Воспоминания, Moscou, Politizdat (ro), .
- (ru) Восемнадцатая в сражениях за Родину : Боевой путь 18-й армии, Moscou, Voenizdat (en), .
- (ru) Pavel Chkoroubski, « Восемнадцатая армия [Dix-huitième armée] », dans Nikolaï Ogarkov (dir.), Советская военная энциклопедия (en) [« Encyclopédie militaire soviétique »], t. 2, Voenizdat (en), , p. 366-367.
- (ru) S. Petrov, « Мелитопольский контрудар », Военно-исторический журнал, no 2, , p. 84-87.
- (ru) Anatoli Grylev (dir.), Боевой состав Советской Армии (en) [« Composition des forces de l'armée soviétique »], Moscou, (lire en ligne), I. июнь-декабрь 1941 года [juin-décembre 1941].
- (ru) « 18-й армия », sur bdsa.ru (version du sur Internet Archive).
- (ru) К. Н. Леселидзе, « Новороссийское сражение » [PDF], numér 257 (7589), Боец РККА, [(ka) origine du PDF].
