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16e division SS Reichsführer SS

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16e division SS « Reichsführer SS »
Appellation allemande :
16. SS-Panzergrenadier-Division « Reichsführer SS »
Image illustrative de l’article 16e division SS Reichsführer SS
Emblème de la division.

Création 3 octobre 1943
Dissolution Mai 1945
Pays Allemagne
Branche Waffen-SS
Ancienne dénomination SS Sturmbrigade « Reichsführer SS »
Guerres Seconde Guerre mondiale
Commandant 1943 : Karl Gesele (de)
1944 : Max Simon
1945 : Otto Baum

La 16e division SS « Reichsführer SS »[a] ou la division « Reichsführer SS » (appellation allemande complète : la 16. SS-Panzergrenadier-Division « Reichsführer SS » ; soit en français : la « 16e division SS d'infanterie mécanisée « Reichsführer SS ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

L’unité est issue du bataillon personnel du Reichsführer-SS, Heinrich Himmler.

Des membres de la division ont participé aux massacres de Sant’Anna di Stazzema le , de Fivizzano les 19 et , de Vinca les 24 et 27 août, et de Marzabotto les 29 et , en Italie.

Création et différentes dénominations[2]

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Octobre 1943 : création de la 16. SS-Panzergrenadier-Division « Reichsführer SS » à Laibach à partir de la SS Sturmbrigade « Reichsführer SS » (bataillon chargé de la protection de Heinrich Himmler) et d'éléments nouvellement créés.

Recrutement : Allemands et Volksdeutsche
Emblème : écusson de col du Reichsführer-SS
Effectif maxi : 12 720 hommes

Théâtres d'opérations [2]

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En , la division libère un bataillon du SS Polizei Regiment 19 assiégé à Novo Mesto, en Slovénie par les partisans[3].

Elle fait plus de 2 000 victimes civiles en Italie, dont 560 à Sant'Anna di Stazzema à l'été 1944 et 770 à Marzabotto fin . Dans les deux cas, il s'agit de l'assassinat de la totalité de la population de deux villages, hommes, femmes et enfants, sans que le moindre lien ne soit établi entre les victimes et les partisans.

Le massacre de Marzabotto est particulièrement révélateur de la différence de comportement entre la Wehrmacht et la Waffen-SS. Lors d'une première opération de représailles contre les partisans de Stella Rossa, en , l'armée régulière incendie plusieurs habitations et assassine cinq hommes adultes ; dans le même contexte, quatre mois après, la Waffen-SS élimine toute la population civile, femmes, enfants, vieillards et quelques hommes. Il s'agit du plus important massacre de civils sur le front de l'Ouest[4].

Transférée en Hongrie en 1945, elle participe à la bataille du lac Balaton.

Commandants divisionnaires

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Ordre de bataille

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En
  • SS-Panzergrenadier Régiment 35,
  • SS-Panzergrenadier Régiment 36,
  • SS-Panzer-Aufklärungs Abteilung 16, (reconnaissance)
  • SS-Sturmgeschutz Abteilung 16, (canons automoteurs)
  • SS-Panzer Jäger Abteilung 16, (chasseur de chars)
  • SS-Pionier Abteilung 16,
  • SS-Artillerie Régiment 16,
  • SS-Flak Abteilung 16,
En
  • SS-Panzergrenadier Régiment 35,
  • SS-Panzergrenadier Régiment 36,
  • SS-Panzer-Aufklärungs Abteilung 16, (reconnaissance)
  • SS-Panzer Abteilung 16,
  • SS-Panzer Jäger Abteilung 16, (chasseur de chars)
  • SS-Pionier Abteilung 16,
  • SS-Artillerie Régiment 16,
  • SS-Flak Abteilung 16,
  • SS-Sanitäts Abteilung 16,
  • SS-Feldgendarmerie Kompanie.

Lien externe

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  • La bande-dessinée "Le voyage de Marcel Grob", scénario de Philippe Colin, dessins de Sébastien Goethals et édité par Futuropolis raconte l'histoire réelle d'un grenadier d'origine alsacienne enrôlé de force dans cette division en 1944.

Notes et références

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  1. Il n'y a pas de trait d'union entre les deux mots « Reichsführer » et « SS », d'après l'auteur Georg Tessin, comme l'indique la Deutsche Nationalbibliothek[1]. On observe ainsi une différence avec le titre attribué en français au chef de la SS, qui comporte un trait d'union en français : Reichsführer-SS. Mais les Allemands n'en mettent pas : Reichsführer SS.

Références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 16. SS-Panzergrenadier-Division „Reichsführer SS“ » (voir la liste des auteurs).
  1. « Appellation officielle de l'unité enregistrée dans le Katalog der Deutschen Nationalbibliothek », sur portal.dnb.de (consulté le )
  2. a et b Historica : 1944 Les Panzers T2
  3. Polizeiregiment 19 (181. Bataillon), 9. Kompanie sur forum-der-wehrmacht.de
  4. Stefan Prauser, Les crimes de guerre allemands en Italie, 1943-1945, de Gaël Eismann et Stefan Martens, Occupation et répression militaire allemandes, 1939-1945, La politique de maintien de l'ordre en Europe occupée, Autrement, coll. Mémoires/histoire, Paris, 2007, pp. 98-99.