À cause, à cause d'une femme

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À cause, à cause d'une femme

Titre original À cause, à cause d’une femme
Réalisation Michel Deville
Scénario Nina Companeez et Michel Deville
Musique Jean Dalve alias Jean-Jacques Grünenwald
Acteurs principaux
Sociétés de production Éléfilm
Les Films Fernand Rivers
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film policier
Comédie dramatique
Durée 107 min
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

À cause, à cause d’une femme est un film français réalisé par Michel Deville et sorti en 1963.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Rémi, joli cœur volage, papillonne d'une fille à l'autre sans jamais s'attacher. Il délaisse Chloé pour Agathe, tout en se laissant aimer par la gentille Lisette. Chloé, par jalousie, l'accuse injustement du meurtre de son fiancé Olivier. Rémi réussit à échapper à la police grâce à Lisette et Agathe qui pactisent afin d'aider leur bel inconstant.
Le trio, en menant l'enquête de son côté, suit la piste de Johann Muller que Rémi a aperçu sur le lieu du crime. Le trio trouve l'hôtel parisien où Muller réside en compagnie de son amie Cécilia. Lisette y prend une chambre pour les espionner. Mais Johann Muller prouve son innocence et soustrait Rémi aux policiers qui ont suivi sa trace jusqu'à l'hôtel. Rémi tombe éperdument amoureux de Cécilia qui n'éprouvera jamais que de l'amitié pour lui. Il sera innocenté grâce à l'intervention de ses duettistes amoureuses qui démasqueront le coupable. Mais, pour la première fois de sa vie, Rémi sera malheureux à cause, à cause d'une femme...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Thèmes et contexte[modifier | modifier le code]

  • Amour, grâce, beauté, luxe et volupté… : l'intrigue policière minimaliste est surtout prétexte à un élégant marivaudage parisien. On peut ne pas apprécier un tel concentré de beauté, autant féminine que masculine, mais ce luxueux casting donne au film une indéniable grâce : l'Allemand Helmut Griem, la Britannique Jill Haworth, les Français Jacques Charrier, Mylène Demongeot, Marie Laforêt et Juliette Mayniel (les filles aux yeux d'or de l’époque) et le charme slave d'Odile Versois. Quelques images révélatrices :
    – Lisette, sorte de petit chaperon, poursuivie par les policiers au son d’un concerto de Mozart,
    – Lisette et Rémi, désemparés, sur la glace de la patinoire Molitor,
    – Rémi se réfugiant dans le douillet studio de Nathalie pour une voluptueuse halte,
    – Agathe jouant les énergiques miss détectives,
    – Rémi succombant devant l'innocente et lumineuse Cécilia…

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le titre du film fait référence au second vers du poème O triste, triste était mon âme, issu du recueil La Bonne Chanson de Paul Verlaine
  • Mylène Demongeot : « Je me suis coupé les cheveux très court et je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Mais cette nouvelle tête est destinée au nouveau film de Michel Deville, À cause, à cause d’une femme. J'ai beaucoup d’affection pour Nina Companeez et Michel Deville et je leur suis reconnaissante de m'apporter un personnage très différent de tout ce que j'ai fait jusqu’à présent. Un personnage très proche de moi.
    Ce sera un tournage gai, très famille. Le film est tendre, charmant, poétique, un peu mièvre à mon goût. […]
    Dans le film joue Marie Laforêt, les plus beaux yeux du monde (d'ailleurs, à cette époque on l'appelle la fille aux yeux d'or) ; elle est baroque et drôle, j'aime beaucoup ce caractère si particulier. Il y a aussi Roland Dubillard, que je découvre, et notre jeune premier dont toutes les nénettes que nous sommes sont censées être amoureuses dans le film, Jacques Charrier. Un type plutôt triste dans la vie. Je ne me souviens plus où il en est de son histoire avec Bardot… Il nous fait ses jolies fossettes, son sourire le plus charmeur, mais le cœur n'y est pas et ça se voit… »
    [2]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vers extrait d'un poème de Verlaine :

    Ô triste, triste était mon âme
    À cause, à cause d'une femme.

  2. Extrait de son autobiographie, Tiroirs secrets, Éditions Le Pré aux clercs, 2001 (ISBN 2842281314)