« Wim Delvoye » : différence entre les versions
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Il s'est fait connaître pour son installation [[Cloaca]] ([[2000]]), dite ''machine à caca'' : avec l'apparent sérieux d'un laboratoire scientifique, la machine de Delvoye reproduit le processus de la digestion; On entre des aliments et, en bout de chaîne, sortent des excréments. ''Cloaca'' fonctionne véritablement. |
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Il serait dommage de résumer Delvoye à ''Cloaca'' : en près de 8 ans, Wim Delvoye a proposé au public des œuvres sans lien formel avec ''Cloaca'' mais ouvrant la porte à toutes sortes de réflexions par la juxtaposition d'univers et le contre-emploi{{référence nécessaire}}. Il fait partie d'une génération d'artistes flamands – [[Jan Fabre]], [[Alain Platel]], [[Jan Lauwers]], [[Luc Tuymans]], [[Panamarenko]] ou [[Anne Teresa De Keersmaeker]] – qui ont révolutionné l'art contemporain<ref name ="Le Monde">"[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-987240@51-926038,0.html Belgique : les Flamands osent]", ''[[Le Monde]]'', 7 décembre 2007.</ref>. |
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== Parmi ses œuvres == |
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*''Shovels'' ([[1989]]) : une pelle de maçon peinte aux armes de quelque prince, télescopant deux univers sans grand liens tels que la maçonnerie et l'ancien régime |
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*''Mosaïques'' ([[1990]]) : des carreaux de céramique, représentant la propreté, sont décorés avec des motifs à base d'étrons. Propres et sales à la fois donc... |
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* La série ''bétonneuses'' (1990) : des engins de chantier reproduits à l'échelle 1/1 en bois orné, à la manière du mobilier ecclésiastique |
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*''Eddy'' et ''Christophe'' etc. (~1995 et suivantes) : de nombreux cochons (vivants !) tatoués. |
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* ''nichoirs'' ([[1998]]) : une série de nids artificiels pour oiseaux décorés avec des accessoires sado-maso. |
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*''Trophy'' ([[1999]]) : des animaux taxidermisés sont mis en scène de manière à gagner une certaine forme d'humanité, comme par exemple un cerf et une biche copulant dans la position dite ''du missionnaire''{{référence nécessaire}}. |
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*''Finale'' (1999) : des vitraux médiévaux qui racontent des matchs de football... |
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*La série de photos ''Marble floor'' (1999) : de loin ce sont des sols en marbre, mais à y regarder de près, les éléments de motif sont en fait des morceaux de jambons. |
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*''9 muses'' ([[2001]]) : série de vitraux réalisés avec des plaques d'imagerie médicale aux rayons X eux-même « X » puisqu'il s'agit de scènes pornographiques (fellation, coït) |
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*''Early Works (1968-1971)'' : série de dessins d'enfants signés ''Wim Delvoye''. Exposé au [[Musée d'Art moderne et contemporain (Genève)|Mamco]] en [[2005]]. |
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*''Tim Steiner, l'homme tatoué'' ([[2008]]) : Tim (31 ans en 2008) est tatoué dans le dos. Le tatouage de Tim a été vendu en septembre 2008, 150.000 euros. L'acheteur a notamment acquis le droit d'exposer l'oeuvre 3 à 4 semaines par an et de récupérer le tatouage à la mort de Tim. |
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Les mélanges constants osés par Delvoye l'inscrivent dans la tradition d'un [[Pieter Bruegel l'Ancien|Brueghel]] qui lui aussi confrontait le trivial (excréments, alimentation, sexualité) avec le religieux ou le politique{{référence nécessaire}}. |
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Ce flamand de Belgique se veut d'abord un artiste régionaliste{{référence nécessaire}}, un artiste ethnique explorant les présupposés de sa propre culture{{référence nécessaire}}, un artiste qui s'imagine d'embellir la vie quotidienne par un plaisant décor dans un pays ou le modernisme ne serait jamais implanté{{référence nécessaire}}. Il vit et travaille à [[Gand]]<ref name ="Le Monde"/> Il s'est prononcé pour une Belgique unie<ref name ="Le Monde"/>. |
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En octobre 2008, il participera à une exposition « Mieux vaut être un virus que tomber malade » proposée par Isabelle Le Normand à Mains d'Oeuvres. |
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* '' Le Devenir-cochon de Wim Delvoye'' du critique d'art Pierre Sterckx, éd. la Lettre Volée, Bruxelles, 2007 {{ISBN|2-873172-985}} |
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* ''Les Cahiers du musée national d’Art moderne'', n°100, été 2007 |
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*Fabian Stech, J'ai parlé avec Lavier, [[Annette Messager]], [[Sylvie Fleury]], [[Hirschhorn]], [[Pierre Huyghe]], Delvoye, D.G.-F. Hou Hanru, [[Sophie Calle]], [[Ming]], Sans et Bourriaud. Interviews. Dijon, [[Les presses du réel]], 2007. |
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==Références== |
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== Lien externe == |
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* [http://www.wimdelvoye.be/ Site officiel] |
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* [http://www.galerieperrotin.com/ www.galerieperrotin.com] / - site officiel de la Galerie Emmanuel Perrotin Miami & Paris |
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Version du 8 janvier 2009 à 19:13
Modèle:Serie art contemporain Wim Delvoye est un artiste plasticien belge né à Wervik (Flandre Occidentale) en 1965.
Il s'est fait connaître pour son installation Cloaca (2000), dite machine à caca : avec l'apparent sérieux d'un laboratoire scientifique, la machine de Delvoye reproduit le processus de la digestion; On entre des aliments et, en bout de chaîne, sortent des excréments. Cloaca fonctionne véritablement.
Il serait dommage de résumer Delvoye à Cloaca : en près de 8 ans, Wim Delvoye a proposé au public des œuvres sans lien formel avec Cloaca mais ouvrant la porte à toutes sortes de réflexions par la juxtaposition d'univers et le contre-emploi[réf. nécessaire]. Il fait partie d'une génération d'artistes flamands – Jan Fabre, Alain Platel, Jan Lauwers, Luc Tuymans, Panamarenko ou Anne Teresa De Keersmaeker – qui ont révolutionné l'art contemporain[1].
Parmi ses œuvres
- Shovels (1989) : une pelle de maçon peinte aux armes de quelque prince, télescopant deux univers sans grand liens tels que la maçonnerie et l'ancien régime
- Mosaïques (1990) : des carreaux de céramique, représentant la propreté, sont décorés avec des motifs à base d'étrons. Propres et sales à la fois donc...
- La série bétonneuses (1990) : des engins de chantier reproduits à l'échelle 1/1 en bois orné, à la manière du mobilier ecclésiastique
- Eddy et Christophe etc. (~1995 et suivantes) : de nombreux cochons (vivants !) tatoués.
- nichoirs (1998) : une série de nids artificiels pour oiseaux décorés avec des accessoires sado-maso.
- Trophy (1999) : des animaux taxidermisés sont mis en scène de manière à gagner une certaine forme d'humanité, comme par exemple un cerf et une biche copulant dans la position dite du missionnaire[réf. nécessaire].
- Finale (1999) : des vitraux médiévaux qui racontent des matchs de football...
- La série de photos Marble floor (1999) : de loin ce sont des sols en marbre, mais à y regarder de près, les éléments de motif sont en fait des morceaux de jambons.
- 9 muses (2001) : série de vitraux réalisés avec des plaques d'imagerie médicale aux rayons X eux-même « X » puisqu'il s'agit de scènes pornographiques (fellation, coït)
- Early Works (1968-1971) : série de dessins d'enfants signés Wim Delvoye. Exposé au Mamco en 2005.
- Tim Steiner, l'homme tatoué (2008) : Tim (31 ans en 2008) est tatoué dans le dos. Le tatouage de Tim a été vendu en septembre 2008, 150.000 euros. L'acheteur a notamment acquis le droit d'exposer l'oeuvre 3 à 4 semaines par an et de récupérer le tatouage à la mort de Tim.
Les mélanges constants osés par Delvoye l'inscrivent dans la tradition d'un Brueghel qui lui aussi confrontait le trivial (excréments, alimentation, sexualité) avec le religieux ou le politique[réf. nécessaire].
Ce flamand de Belgique se veut d'abord un artiste régionaliste[réf. nécessaire], un artiste ethnique explorant les présupposés de sa propre culture[réf. nécessaire], un artiste qui s'imagine d'embellir la vie quotidienne par un plaisant décor dans un pays ou le modernisme ne serait jamais implanté[réf. nécessaire]. Il vit et travaille à Gand[1] Il s'est prononcé pour une Belgique unie[1].
En octobre 2008, il participera à une exposition « Mieux vaut être un virus que tomber malade » proposée par Isabelle Le Normand à Mains d'Oeuvres.
Bibliographie
- Le Devenir-cochon de Wim Delvoye du critique d'art Pierre Sterckx, éd. la Lettre Volée, Bruxelles, 2007 (ISBN 2-873172-985[à vérifier : ISBN invalide])
- Les Cahiers du musée national d’Art moderne, n°100, été 2007
- Fabian Stech, J'ai parlé avec Lavier, Annette Messager, Sylvie Fleury, Hirschhorn, Pierre Huyghe, Delvoye, D.G.-F. Hou Hanru, Sophie Calle, Ming, Sans et Bourriaud. Interviews. Dijon, Les presses du réel, 2007.
Références
- "Belgique : les Flamands osent", Le Monde, 7 décembre 2007.
Lien externe
- Site officiel
- www.galerieperrotin.com / - site officiel de la Galerie Emmanuel Perrotin Miami & Paris