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« Centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou » : différence entre les versions

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Le {{date|11|juillet|1962}}, la commune est le théâtre de la première télécommunication transatlantique (images télévisées) en direct par satellite entre Andover (États-Unis) et [[Pleumeur-Bodou]].
Le {{date|11|juillet|1962}}, la commune est le théâtre de la première télécommunication transatlantique (images télévisées) en direct par satellite entre Andover (États-Unis) et [[Pleumeur-Bodou]].
Cette télécommunication fut réalisée avec une immense antenne-cornet abritée sous une bulle gonflée à l'air sous pression, appelée [[radôme]]. Le [[général de Gaulle]] viendra inaugurer ce nouvel outil de télécommunication le [[19 octobre]] [[1962]]. L'antenne du radôme restera en service jusqu'en [[1985]] puis deviendra en [[1991]] l'attraction de la [[Cité des Télécoms]]. Le radôme est classé "monument historique" depuis le 29 septembre 2000. En plus du radôme, la commune accueilla le Centre de Télécommunications Spatiales (CTS) constitué d'un parc d'antennes paraboliques en activité jusqu'en [[2003]].
Cette télécommunication fut réalisée avec une immense antenne-cornet abritée sous une bulle gonflée à l'air sous pression, appelée [[radôme]]. Le [[général de Gaulle]] viendra inaugurer ce nouvel outil de télécommunication le [[19 octobre]] [[1962]]. L'antenne du radôme restera en service jusqu'en [[1985]] puis deviendra en [[1991]] l'attraction de la [[Cité des Télécoms]]. Le radôme est classé "monument historique" depuis le 29 septembre 2000.

L'annonce brutale de la fermeture du CTS et de l'IRET SNE(Formation), en Janvier 1999 par France Telecom, engendrera de forts mouvements sociaux sur Lannion et sa région<ref>http://pagesperso-orange.fr/cgt-guingamp/page27.html</ref>. Le CTS n'étant plus compétitif dans le domaine des transmissions de données, car concurrencé par la montée de l'ADSL et le nouvel essor des fibres optiques, le site ne fermera ses portes en Mai 2003.


==Chiffres Clés==
==Chiffres Clés==

Version du 25 mars 2008 à 23:24

Le centre de télécommunication spatiale de Pleumeur-Bodou (CTS), situé dans les Côtes d'Armor, est à l'origine de la première transmission télévisée en Mondiovision via le satellite "Telstar" dans les années 60.

Historique du site

Suite au lancement par les russes du premier satellite artificiel de l'histoire, Spoutnik, les américains veulent une revanche et décident de lancer le programme ' Telstar' (téléphone des étoiles) destiné a relier les deux continents (Europe-États-Unis). Il faut donc mettre en place, de chaque coté de l'Atlantique, des stations relais ("Earth Stations").
L'angleterre bien décidée, se joint au mouvement en construisant sur son territoire une station relais à Goonhilly(50° 02′ 53″ N, 5° 10′ 55″ O) (l'antenne destinée, elle aussi, à faire la liaison avec Telstar et dénommée "Arthur" existe toujours aujourd'hui). Le Gouvernement Français de l'époque ayant décidé de s'investir dans le projet, donne son feu vert pour la création d'une station relais. Sous l'impulsion de Pierre Marzin, breton d'origine et directeur du CNET à l'époque, il est décidé [réf. nécessaire]en 1961 de construire le radôme (contraction du mot: "radar" et de "dôme"). L'architecte Plunnett Milton est l'architecte qui a créé le radôme.
Pleumeur-Bodou en Bretagne ayant un sol particulier (roche granitique), une localisation particulière (absence de perturbations électromagnétiques), un horizon très dégagé, et proche des laboratoires du CNET de Lannion, est choisi pour cela 48° 47′ 10″ N, 3° 31′ 26″ O.
Après un chantier de neuf mois conduit par la CGE (Compagnie Générale d'Electricité) en un temps record pour construire la base et l'enveloppe en Dacron™ du radôme, le site est enfin prêt. Malgré les difficultés techniques de dernières minutes et un temps exécrable pendant la construction les techniciens de la CGE réussissent leur pari et livrent le site à la date prévue. Le CTS voit donc le jour à cette époque.

Un second radôme, aujourd'hui détruit, avait été construit à l'identique aux États-Unis dans l'état du Maine(44° 38′ 48″ N, 70° 45′ 27″ O).

Le , la commune est le théâtre de la première télécommunication transatlantique (images télévisées) en direct par satellite entre Andover (États-Unis) et Pleumeur-Bodou. Cette télécommunication fut réalisée avec une immense antenne-cornet abritée sous une bulle gonflée à l'air sous pression, appelée radôme. Le général de Gaulle viendra inaugurer ce nouvel outil de télécommunication le 19 octobre 1962. L'antenne du radôme restera en service jusqu'en 1985 puis deviendra en 1991 l'attraction de la Cité des Télécoms. Le radôme est classé "monument historique" depuis le 29 septembre 2000.

L'annonce brutale de la fermeture du CTS et de l'IRET SNE(Formation), en Janvier 1999 par France Telecom, engendrera de forts mouvements sociaux sur Lannion et sa région[1]. Le CTS n'étant plus compétitif dans le domaine des transmissions de données, car concurrencé par la montée de l'ADSL et le nouvel essor des fibres optiques, le site ne fermera ses portes en Mai 2003.

Chiffres Clés

  • Personnels sur site au plus fort de l'activité du CTS : Jusqu'à 200.
  • Personnel sur site à la fermeture du CTS: 11
  • Date d'ouverture du CTS : juillet 1962
  • Date de fermeture du CTS : Programmée en 1999, le site à définitivement fermé ses portes en Mai 2003.
  • 1 restaurant
  • 2 cours de Tennis
  • Nombre total d'antennes sur le site : 15

Les Antennes

Ces antennes sont nommées PB('X'), le ('X') désignant l'ordre de mise en route des antennes lors de la construction du site.PB1 désigne donc l'antenne Cornet + son radôme, etc...

Il est à noter que la plupart des antennes apparaissant sur les photos satellite et aériennes du site ci-dessous prises en 2003 et 2005, citées dans cet article n'existent plus aujourd'hui (2008). Chaque antenne du site devait recevoir chaque année une nouvelle couche de peinture pour les protéger de la corrosion, cette opération se déroulait chaque été, suivant un rythme cyclique pour chaque antenne.
Les antennes sont toutes désormais hors-service actif, elles sont placées en "position de survie",pointées au zénith, à la verticale (90°), de façon a minimiser leur prise au vent.Il n'y a plus aucune maintenance technique sur les antennes.

Left Right


Rappel du contexte technique de l'époque

C'est le premier lancement de satellite de télécommunication (Telstar 1) a une altitude de 5632 km (apoapside) et de 952 km (périapside). Il s'agit donc du premier "satellite à défilement" de l'histoire : il n'est donc pas géostationnaire.


La taille des paraboles : Il faut aussi rappeler que lors de l'installation des antennes (1973->1985), on travaillait principalement en bande L (fréquences d'environ 1,5 Ghz), ce qui nécessitait des paraboles importantes pour les émissions/réceptions sur ces fréquences. Les ateliers grenoblois "Neyrpic"(Neyret-Beylier et Piccard-Pictet)" (devenus Alstom, depuis..) ont assuré la conception/construction des paraboles de Pleumeur-Bodou.

La diffusion vers les satellites : Pour information, le signal au départ du satellite était amplifié à un niveau de (+30 dBm)(Décibels par Milliwatts). En tenant compte de la perte de puissance du signal pendant le transfert vers le sol : -190 dBm, lors de l'arrivée sur terre, les signaux devaient être correctement amplifiés (gain de la parabole : -60 dBm + gain de l' amplificateur paramétrique faible bruit : -60 dBm), pour être exploitable par la station de Pleumeur-Bodou. L'amplificateur paramétrique étant techniquement limité au niveau du gain, seul la taille des paraboles permettait donc de gagner de précieux Décibels...

Rappelons également que les satellites de l'époque étaient loin d'égaler en terme de puissance d'émission, en terme de taille de parabole et en terme de "PIRE" les performances des satellites actuels, ce qui rejoint le discours sur les tailles de paraboles du CTS. Les grandes paraboles du site fonctionnaient en 6,4 Ghz (Bande C) pour les transmissions vers les satellites. Les liaisons satellite étaient retransmises en analogique jusqu'en 1985, en analogiques & en numérique jusqu'en 1988, et entiérement numérisées après cette date.

Les émetteurs HF :
Les émetteurs HF de PB7,par exemple, étaient d'une puissance de 3 KiloWatts (en puissance maximum!) sur la bande de fréquence : SHF (5825 a 6425 Mhz). Les émissions se faisant sur plusieurs porteuses, pour éviter des problèmes d'interférences, la niveau d'émission était réduit de 6 dB, ce qui ramenait la puissance utile par émetteur à 750 Watts. Les émetteurs du CTS était "bridés" à 200 Watts. Les émetteurs consommait chacun 15 kVA(Kilo Volt Ampère), il y avait 8 émetteurs par antennes, la puissance consommée s'élevait donc à : 120 kVA. Pour les antennes 32 m (PB6/PB3/PB7/Pb4), la puissance totale nécessaire était donc de : 480 kVA.

Liste des antennes sur le site

  • PB1
    • Date de mise en service : 1962
    • Date de mise hors service : 1985
    • Hauteur : 34 mètres.
    • Longueur : 54 mètres.
    • Diamètre : ?? mètres.
    • Surface réflecteur : 360m²
    • Gain réception : 57dB
    • Poids : 340 Tonnes
    • Matériaux constituant : Alliage Aluminium-Magnésium

L'antenne cornet PB1: PB1 fût la première antenne mise en service en 1962 : c'est en fait le nom de l'antenne Cornet sous le radôme. Pour positionner l'antenne cornet avec une extrême précision on utilisait une première "antenne traqueur" hélicoïdale, permettant de repérer le satellite à suivre avec une précision de 10°, l'acquisition du signal balise satellite étant réalisée en VHF (136 Mhz) par cette antenne, une deuxième antenne de tracking permettait alors de verrouiller complètement le satellite à 15/1000 de degrés près. L'ensemble était piloté par des calculateurs IBM 1620 qui repositionnaient le tout, toutes les 4 secondes, en utilisant de puissants servomoteurs pour aligner l'antenne.
PB1 utilisait pour la première fois en France, à cette époque, la technologie des "tubes à ondes progressives", technologie de guides d'ondes, mise au point par les laboratoires de la CGE de Marcoussis. L'antenne traqueur de PB1 (hélicoïdale), elle, émettait en "double polarisation circulaire" (les polarisations étaient inversée de 90°), permettant de doubler la bande passante disponible, tout en gardant la même puissance d'émission.

Le Radôme: L'enveloppe du radôme de 2mm était gonflé à l'hélium, sous pression d'air déshumidifié et chaleur constante. La chaufferie était située sur la gauche du bâtiment principal du CTS, vue du ciel (coté route). L'air était acheminé grâce à une tuyauterie souterraine vers le radôme (on voit encore la trace de la tranchée sur la photo aérienne). L'enveloppe était également "sur-pressurisée" en cas de tempête, afin de mieux résister au vent.


  • PB2 :
    • Date de mise en service : 29 septembre 1969[2]
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement : 1979
    • Hauteur : ?? mètres.
    • Diamètre : 27,5 mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB2 de création française, par opposition à PB1 qui était de création américaine, fut une antenne de compromis : elle devait pouvoir indifféremment suivre des satellites à défilement, comme des géostationaires. C'était la suite de PB1 mais en parabolique (27,5 mètres de diamètre), utilisée pour les télécommunications vers le Japon. Cette antenne avait des moteurs hydrauliques lui permettant de suivre les satellites à défilement comme PB1 (NDR : On en était encore à se poser la question de la faisabilité des géostationnaires!).
A leur apparition, on a remplacé les moteurs de PB1 car sa structure le permettait, mais pas ceux de PB2 qui sont restés en service jusqu'à son démontage.
Cette antenne ne nécessitait pas de radôme de protection, à la différence de PB1.
Il apparait très vite aux yeux des responsables que les performances attendues ne sont pas au rendez-vous.
L'antenne, ayant été baptisée du sobriquet : "PB -2" ou "DB 2" du fait de la perte notable de gain (-2dB)! sera très vite remplacée par PB10 sur même embase à la fin des années 1970. [3]


  • PB3 :
    • Date de mise en service : 1973
    • Date de mise hors-service :
    • Hauteur : ?? mètres.
    • Diamètre : ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes.

Temps pour faire un tour complet de l'antenne : 10 minutes avec un angle de rotation maximum de 355°. Cette antenne avait une particularité : elle n'avait pas, à la différence de ses consœurs de bâtiment en béton.
L'antenne contenait une salle-cabine sous la coupole avec 2 cuves à hélium à l'arrière.
La cabine au sol contenait les alimentations Haute-tension pour les émetteurs.
PB3 disposait d'un ascenseur, avec un escalier tournant autour de la cage. PB3 avait 2 types de moteurs au niveau des roulements de contact sol : moteurs à courants continus + moteurs a courants alternatifs, un système rendu nécessaire pour compenser l'imprécision "mécanique" de l'ensemble. PB3 était surtout dédiée aux télécommunications vers les satellites Télécom 1-A et Télécom 2-B dans le cadre du programme satellitaire Symphonie.
PB3 était également l'antenne de "secours" pour toute les autres antennes du site. L'antenne servait également de secours aux câbles TAT.


  • PB4 :
Fichier:PB4 2003.jpg
PB4 en 2003, démantelée..
    • Date de mise en service : 1974
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement : 2006
    • Hauteur : 50 mètres.
    • Diamètre : 32,50 mètres.
    • Poids : 350 T

Antenne Intelsat pour les télécommunications vers l'Afrique, PB4 utilisait la transmission en TDMA (en français : l'AMRT (Accès Multiple par Répartition de Temps) pour envoyer les informations ; elle "partageait" le temps de connexion avec le satellite, avec d'autre sites européens (Allemagne,Angleterre,etc..).


  • PB5 :
Les zones de couvertures Inmarsat
PB5 aujourd'hui (2008)
    • Date de mise en service : 1974
    • Date de mise hors-service :
    • Hauteur : ?? mètres.
    • Diamètre : ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB5 était l'antenne dédiée à Inmarsat.
L'année 1982 voit le lancement du système de communications mobiles par satellite 'Inmarsat' par le consortium international du même nom.
Le service est offert aux clients grâce à 4 satellites géostationnaires situés à 36 000 km au-dessus de l’équateur, couvrant chacun une région océanique : /Océan Atlantique Est (AORE)/Océan Atlantique Ouest (AORW)/Océan Indien (IOR)/Océan Pacifique (POR).
Le standard Analogique Inmarsat-A, lancé en 1982, est dédié aux marins.
Avec son successeur : Inmarsat-B, premier service de télécommunication numérique maritime, les navigateurs des zones concernées avaient accès à des communications voix, fax, Télex et données de 9,6 Kbit/sec à 64 kbit/sec. Le CTS via son antenne de Pleumeur assurait les liaisons pour 2 zones du monde : AORE et AORW, le haut-débit (HSD) n'étant accessible que pour la région AORE.
Devenu obsolète au regard des nouvelles solutions de télécommunications modernes, le service Inmarsat-A fermé fin 2007. Le CTS à également démarré le service Inmarsat-C en première mondiale en 1990, l'exploitation sur site aura durée 4 ans, la station fonctionnait en mode "Store and Forward". Le service sera transféré en 1994 sur Toulouse en raison de choix technologiques. La liaison Inmarsat se faisait sur une bande de fréquence comprise entre 1,525 et 1,6605 GHz. PB5 était équipée d'un réflecteur Cassegrain (voir photo, plus bas, dans la gallerie) à double polarisation : lorsque cela était nécessaire, on devait faire pivoter le reflecteur d'1/4 de tour, pour changer la polarisation du signal transmis/reçus par la parabole.


  • PB6 :
    • Date de mise en service : 1985.
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement : Octobre 2007
    • Hauteur : 50 mètres.
    • Diamètre :32,50 mètres.
    • Poids : 350 Tonnes.

Facilement reconnaissable entre toutes grâce à son "périscope" (guide d'onde). PB6 servait pour les liaisons numériques entre l'Europe et les États-Unis/Canada.
Lors de la vente du CTS par France Telecom vers Lannion Trégor Agglomération (LTA), il était prévu que France Telecom conserve pour la partie musée du site, les antennes PB6 et PB8. Après une expertise commandée par France Telecom, expertise concluant a un état très détérioré de PB6 ; il a été convenu que la société se séparerait de cette antenne, les coûts prohibitifs de remise en état (3 000 000 € pour remise en sécurité + 5 000 000 € pour sa remise en service) ayant définitivement condamnés l'antenne.[4]
"PB6" à été démantelée en octobre 2007. Les terrains occupés par PB6 et PB8 ont été revendus à LTA pour la somme de 100 000€.


  • PB7 :
    • Date de mise en service : 1988
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement : 2006
    • Hauteur : ?? mètres.
    • Diamètre : ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB7 est située à gauche de PB10 sur la photo, donc avant-dernière a droite ; PB7 a très vite remplacé PB2 pour les communications vers l'Asie. PB7 utilisait aussi de l'AMRT(TDMA) pour ces transmissions. Chaque transmissions en AMRT mobilisait un transpondeur à 72 Mhz sur le satellite. Un autre mode de transmission numérique : IBS (Intelsat Business Service)/IDR (Intermediate Data Rate) était également disponible : transmission par plusieurs porteuses à 2Mb/s (modulable selon besoins de 9,6 Kb/s à 9,312 Mb/s) pour différents flux ; on divisait la bande passante transpondeur du satellite par autant de canaux IBS/IDR.
PB7 principalement utilisée dans le cadre du programme Intelsat, était également dédiée aux télécommunications vers les satellites Télécom 1-A et Télécom 2-B dans le cadre du programme satellitaire Symphonie.


  • PB8:
PB8 aujourd'hui (2008)
    • Date de mise en service : 1989
    • Date de mise hors-service :
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre 13 mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB8 était dédié aux transmissions vers le continent Américain , elle était également en Secours Inmarsat PB5.


Fichier:P9 3bandeC.jpg
PB9 avec les antennes Bande L..
    • Date de mise en service :
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement :
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB9 était dédiée Inmarsat (bande C - 13M), situé au coté de PB5, aujourd'hui démantelée.


  • PB10:
    • Date de mise en service :1979
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement : 200?
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB10 était située à l'extrême droite de la photo.PB2 a été remplacée par PB10 sur la même embase.
Autres caractéristique intéressante : cette antenne avait 4 "cornets", au niveau du foyer de la parabole, permettant la différenciation azimuth/élévation pour la poursuite des satellites.
Elle avait également 2 amplificateurs "paramétriques", faible bruit, refroidis à l'hélium gazeux pour détecter le signal venant des satellites : 2 grosses cuves au bout d'une parabole d'environ 25m de diamètre.
A comparer avec les têtes LNB d'aujourd'hui de la taille d'un pouce sur des antennes de 50cm de diamètre!


  • PB11:
Fichier:PB11.jpg
PB11 avant démantèlement
    • Date de mise en service :
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement :
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB11 comme PB9 (exactement la même antenne) était aussi dédiée Inmarsat (bande C - 13M), situé au coté de PB5, démantelée.


  • PB12:
    • Date de mise en service :
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement :
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre ?? mètres.
    • Poids : ?? Tonnes

PB12 était surtout connue pour être l'antenne TTC&M . L'antenne TTC&M (Tracking Telemetry Control & Monitoring) était utilisé sur demande, afin de faire du relevé, de la télémétrie, des tests de positionnement sur les satellites en orbite pour le compte d'Intelsat. cette antenne est aujourd'hui démantelée. Une page web sur une antenne TTC&M : TTC&M


Fichier:Antenne traqueur helico2.jpg
l'antenne trackeur PB1, actuellement(2005)
  • Antenne Traqueur Hélicoïdale :
    • Date de mise en service :
    • Date de mise hors-service :
    • Hauteur: ?? mètres.

L'antenne dédiée au repérage de satellite pour le compte de PB1. Cette antenne était situé (par rapport à la carte satellite), au-dessus de PB4 et en-dessous de TTC&M. Cette antenne est située maintenant sur le parking du radôme, au cœur du musée.

  • Antennes Bande L :
    • Date de mise en service :
    • Date de mise hors-service :
    • Date de démantèlement :
    • Hauteur: ?? mètres.
    • Diamètre ?? mètres.
    • Poids : ?? kilos

Les antennes de bande L étaient 3 petites antennes sur le devant de PB5. Elles sont aujourd'hui démantelées.

L'alimentation électrique du site

Le site du CTS disposait d'une boucle 20 000 Volts enterrée. Cette boucle alimentait chaque bâtiment énergie (1 bâtiment par antenne).
Il y avait un bâtiment Energie principal (entre PB6 / PB8 et PB3) qui redistribuait l'énergie aux bâtiments secondaires.
L'arrivée du 20 000 Volts se faisait dans le bâtiment situé derrière le radôme, a l'opposé du musée actuel.
Ce bâtiment redistribuait le courant vers le bâtiment principal, dans le CTS.

Les bâtiments énergie étaient eux-même secourus par d'énormes groupes électrogènes afin de conserver une autonomie totale et une continuité de service en cas de panne électrique générale.

Galerie Photo

Voici une série de photos du site :

La situation actuelle du site

La démolition des antennes du CTS à été confiée aux chantiers de démolition LE GALL, société basée à Ploufragan (22).
L'agglomération de Lannion ne pouvant à elle seule supporter la charge financière de l'entretien de ces antennes, (une couche de peinture une fois par an sur l'intégralité de chaque antenne + travaux de sécurisation à faire sur tous les bâtiments du site) a décidé d'en sacrifier quelques-unes et de ne garder que les plus intéressantes et accessibles pour le grand public.
Le reste du site est grillagé et inaccessible au grand public.
PB1( radôme), PB3, PB5 (Inmarsat) et PB8 (petite antenne) sont les seuls vestiges de ce patrimoine technologique. Vous noterez que les anciens bâtiments se sont très vite dégradés avec le temps.
Quelques photos permettant du juger de l'état du site en mars 2008 :

L'avenir du site

Une partie de ce lieu historique s'appelle aujourd'hui Cosmopolis et regroupe le musée des télécommunications et son radôme (Cité des télécoms), le planétarium de Bretagne, ainsi qu'une reconstitution fidèle d'un village Gaulois.

Suite à l'arrêt définitif du centre, et après d'âpres discutions entre la mairie de Pleumeur-Bodou, l'architecte des Bâtiments de France (en effet, du fait de la proximité du radôme, monument classé, on ne peux démanteler les antennes sans autorisation) et France Telecom[5], sept antennes du CTS ont été démantelées par France Telecom, encore propriétaire du site.

Le CTS n'étant plus en activité, celui-ci a été vendu à la Communauté d'Agglomération Lannion-Trégor le 6 septembre 2007[6].
4 antennes ont été conservées à ce jour : 2 par France Telecom (PB1, PB8), 2 par la Communauté de Communes (PB3,PB5).


Ces 4 dernières antennes sont les seuls vestiges d'un glorieux passé de télécommunication dans le Trégor. Les terrains du CTS, appartenant désormais à l'agglomération de communes Lannion-Trégor, sont utilisés désormais par la mairie de Pleumeur-Bodou ainsi que par des sociétés privées.
Le reste du site étant devenu une "friche Industrielle", en attente de réutilisation par LTA.

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

Références

Modèle:Multib