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« Vélib' Métropole » : différence entre les versions

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* En raison du délai d'attente de cinq minutes avant le réemprunt d'un vélo, une personne qui emprunte un vélo et se rend compte après qu'il est en panne (par exemple, qu'il est déraillé) devra attendre cinq minutes avant de pouvoir en réemprunter un autre.
* En raison du délai d'attente de cinq minutes avant le réemprunt d'un vélo, une personne qui emprunte un vélo et se rend compte après qu'il est en panne (par exemple, qu'il est déraillé) devra attendre cinq minutes avant de pouvoir en réemprunter un autre.
* Les paniers sont en tiges fines de métal soudé: Sur beaucoup de vélos certaines soudures ont cédé.
* Les paniers sont en tiges fines de métal soudé: Sur beaucoup de vélos certaines soudures ont cédé.

Version du 1 décembre 2007 à 06:05

Logo Vélib'
Logo Vélib'

Vélib’ est le système de location de vélos en libre-service de Paris disponible depuis le , mis en place par la Mairie de Paris et géré par JCDecaux qui décline une version parisienne de son système Cyclocity. Depuis le 15 juillet, 10 648 vélos sont disponibles dans 750 stations[1] et il est prévu plus de 20 600 vélos dans 1 451 stations d'ici fin 2007. Paris pourrait à terme disposer de 50 000 vélos de ce type[2], notamment en raison de son succès plus important que prévu avec plus de 10 millions de locations réalisées et 150 000 abonnés au [3].

Précédents & initiatives similaires

La mise à disposition de bicyclettes à des usagers d'une ville par une municipalité a connu divers précédents français et étrangers. En France, avant Paris et Rennes, la municipalité de La Rochelle, alors dirigée par son député-maire, Michel Crépeau, avait, dès septembre 1997, à la faveur d'une opération « Une Journée sans ma voiture », étudié divers moyens de populariser des modes de transports urbains alternatifs au véhicule à moteur (essence ou diésel) individuel. Des voitures électriques de type Elcidis furent proposées aux habitants. En septembre 2006, la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais mettait des bicyclettes à la disposition des habitants (principalement des villes de Rochefort et de La Rochelle) tout en instaurant pour une semaine la gratuité des transports collectifs sur son territoire. Michel Crépeau, ministre de l'Environnement (1981-1983), auquel a succédé Maxime Bono, député-maire de La Rochelle, qui a poursuivi sa politique de planification globale des déplacements en zone urbaine, a inspiré de nombreuses initiatives, tant en France qu'à l'étranger. Mais il avait aussi trouvé son inspiration dans l'exemple de diverses agglomérations étrangères qui, dès la fin des années 1970, avaient bénéficié de la mise en place de mesures visant à réduire les déplacements en voiture individuelles.

Un système similaire (Vélo à la carte) avait été mis en place à Rennes par la société Clear Channel Communications, précurseur dans le domaine en France, avant que cette société se voit écartée du marché parisien.

Un système amélioré a été mis au point par JCDecaux, baptisé Cyclocity et mis en place à grande échelle à Lyon et Villeurbanne sous le nom de Vélo'v, à Aix-en-Provence sous le nom de V'Hello, ainsi qu'à Bruxelles sous le nom de Cyclocity.

La mise à disposition de bicyclettes est pratiquée par les municipalités de diverses métropoles dans le monde. À titre d'exemple, en Europe, on trouve Vienne (Autriche), qui a confié à un opérateur, Gewista-Werbegesellschaft, la gestion de CityBike Wien, dispositif fort de plus de cinquante stations (nov. 2007) dotées de 10 à 40 emplacements de mise à disposition de bicyclettes. L'ajuntament (municipalité) de Barcelone (Catalogne) a organisé, les 29 et 30 novembre 2007, des premières Jornadas de la Bicicleta Pública. La politique d'encouragement de l'utilisation de bicyclettes à Barcelone s'appuie notamment sur la mise à disposition de cycles sur les campus universitaires et sur le dispositif Bicing, comparable au Vélib' parisien, fort de près de 190 stations situées dans les parties « basses » (d'une altitude proche du niveau de la mer) de cette ville portuaire dominée par des monts et des collines. Lancé fin mars 2007, le dispositif Bicing comptait déjà plus de 3 000 abonnés au début du mois suivant. Bicing devrait dépasser les cent stations (entre lesquelles quelque 1 500 bicyclettes se répartiraient, selon les prévisions initiales). Les cycles Bicing, très légers et maniables, sont mis à disposition à des tarifs (abonnement annuel ou hebdomadaire, tarification à la demi-heure) sensiblement inférieurs à ceux du dispositif Vélib'.

Fonctionnement

Une rangée de vélos stationnés sur les bornes d'attache d'une station Vélib' près du métro Cité.

Modalités d'abonnement

Pour s'abonner à l'année il suffit de remplir une fiche de demande d'abonnement et de l'envoyer par courrier à Vélib accompagnée d'un chèque de 29 € (prix de l'abonnement) et d'un chèque de 150€ (chèque de caution non encaissé) ou d'un relevé d'identité bancaire avec autorisation de prélèvement. Dans un délai de 15 jours, l'abonné reçoit un courrier de confirmation comportant son numéro personnel d'abonnement et sa carte à puce sans contact Vélib. Si l'usager possède déjà une carte de transport sans contact Navigo, il lui suffit d'indiquer son numéro de carte (inscrite au dos de la carte) lors de son abonnement et sa carte deviendra de fait son passe Vélib. Les fiches d'abonnement sont disponibles sur le site Vélib, dans toutes les mairies d'arrondissement ainsi qu'auprès de commerçants agréés (boulangers, etc.).

Tarifs, caution

Un système d'abonnement (à la journée, à la semaine ou à l'année) permet de bénéficier d'une première demi-heure gratuite, les suivantes étant payantes et de plus en plus chères, le tarif horaire maximum étant atteint à partir de la troisième demi-heure.

En juillet 2007, le prix de l'abonnement coûtait[4] :

  • 29 € pour un an ;
  • 5 € pour sept jours ;
  • 1 € pour 24 h.

À la même date, le tarif d'utilisation était[4] :

  • gratuit pour la première demi-heure d'utilisation ;
  • la demi-heure suivante est facturée 1 €, la suivante 2 €, puis chaque nouvelle demi-heure 4 €.

Exemple de tarifs de chaque location en sus de l'abonnement:

durée 30 min 1 h 1 h 30 2 h 5 h 10 h 20 h
tarif Gratuit 1 € 3 € 7 € 31 € 71 € 151 €

Au coût exponentiel, ces tarifs encouragent une rotation rapide des vélos[5], Vélib' se définit d'ailleurs comme un « transport en commun individuel » (comme le fut le précurseur Praxitèle, dix ans auparavant). Par ailleurs, il ne rentre pas directement en concurrence avec les loueurs traditionnels de vélos, dont les offres visent des durées plus longues de location, mais moins fréquentes.

Il est possible de louer un vélo autant de fois que l'on souhaite pour profiter de la première demi-heure gratuite, cependant pour éviter les abus un délai d'attente de cinq minutes est mis en place avant une nouvelle location si la dernière a duré moins de 30 min.

Le système demande une caution de 150 € au 15 juillet 2007. Dans le cadre d'un abonnement de longue durée (un an), elle sera versée sous forme de chèque ou d'un relevé d'identité bancaire avec autorisation de prélèvement, en cas d'abonnement courte durée (un ou sept jours), elle consiste à prendre l'empreinte électronique de la carte bancaire utilisée.

En cas de non restitution du vélo au bout de 24 heures, la caution de 150 € est encaissée, en cas de vol, la franchise sera de 45 € à condition de porter plainte. En cas de perte de la clé de l'antivol, la pénalité sera de 10 €[6].

Point plus anecdotique, le système exige aussi une assurance de responsabilité civile, incluse dans la majorité des contrats souscrits à bien d'autres occasions[7].

Utilisation de la carte Vélib, location des vélos

Une station Vélib' près de Châtelet à la tombée de la nuit.

Les vélos sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Des stations sont prévues tous les 300 mètres. Le système prévoit de pouvoir emprunter un vélo à l'aide d'un processus automatisé par carte et de le restituer de la même façon dans n'importe quelle autre station.

En cas de possession d'un passe Navigo, l'usager doit activer son compte à une borne Vélib lors de sa première utilisation. Il lui suffit de passer sa carte sur le lecteur, d'indiquer son code secret, et enfin d'accepter les conditions générales de vente. Il pourra alors prendre un vélo disponible.

Les fois suivantes, il suffira de passer la carte directement sur les bornettes pour obtenir un vélo.

En cas de location de courte durée (1 jour ou 1 semaine), l'usager utilise sa carte bancaire sur une borne Vélib pour créer un ticket comportant son numéro de client. Grâce à ce ticket, il peut dès lors effectuer autant de trajets que voulus pendant la période de location. Il est également possible d'utiliser son passe Navigo ou une carte d'abonnement longue durée à la place de ce ticket. Avec un passe Navigo ou une carte d'abonnement, il est possible d'aller directement sur les points d'attache pour déverrouiller un vélo, alors qu'avec un ticket il faut systématiquement s'adresser à la borne Vélib afin d'y entrer son numéro client et son code secret.

Lors de la restitution du vélo, il suffit d'engager la patte d'ancrage dans une bornette libre et de bien attendre que le voyant redevienne vert et que la bornette émette un son aigu. Restituer un vélo sur une bornette surmontée d'un voyant rouge est source d'erreurs de la part du système informatique.

Un délai de 5 minutes est nécessaire avant de pouvoir relouer un autre vélo. Si la station est pleine lorsque le cycliste veut garer son Vélib', il badge sa carte ou son ticket sur la borne et dispose d'un quart d'heure gratuit pour trouver une autre station [8].

Dispositif

Le dispositif comprend des vélos bien sûr, mais aussi des bornes dotées d'écran, d'interphone, etc. et des bornettes d'attache de vélo.

20 véhicules[6] sont chargés de réguler le nombre de vélos dans les stations, en déplaçant surtout la nuit des vélos depuis les stations saturées vers les stations vides. Ces véhicules fonctionnent au GNV.

Contrairement aux autres offres de vélos partagés de JCDecaux, le service parisien bénéfie d'un design exclusif. Le mobilier dessiné par Patrick Jouin a ainsi été choisi par la ville de Paris, au terme d'une consultation avec les designers ou architectes Jean-Michel Wilmotte, Patrick Jouin et Ora-ïto.

Les bornes et les bornettes

Chaque station comporte une borne permettant de souscrire à un abonnement courte-durée, de demander la location d'un vélo, de consulter le solde de son compte longue durée, d'obtenir des informations sur le service vélib, et de contacter un conseiller (service non actif au lancement de Vélib).

Le système informatique de chaque station comprend un ordinateur tournant sous Microsoft Windows XP Embedded, équipé d'un Pentium M cadencé à 1.75 GHz, d'1 GiB de RAM, d'un lecteur de carte bancaire, de deux lecteurs de cartes sans contact Pro-Active (un côté écran, l'autre au dos de la borne), et d'une imprimante. Le logiciel Cyclocity sert d'interface avec l'utilisateur de la borne. La station est reliée aux points d'attache des Vélib ("bornettes") par un réseau ethernet souterrain. Deux serveurs centraux délivrent les autorisations de location et les informations sur le compte de l'emprunteur, les bornes communiquent avec eux via le réseau GPRS.[9]

Les points d'attache des Vélib, baptisés "bornettes", reprennent le design général de l'installation. Elles incluent un mécanisme de verrouillage du vélo et un lecteur de carte à puce sans contact Pro-Active qui lit les passes Navigo ou les cartes d'abonnement longue durée. Certaines stations, dites "allégées", ne contiennent que des bornettes et pas de borne principale.

Les vélos

Vélib' a proximité du métro Sévres-Lecourbe sous la ligne 6
Vélib' près du métro Courcelles

Les vélos sont unisexes. Ils disposent de trois vitesses changées dans le moyeu (modèle Nexus de Shimano), d'un éclairage permanent avant et arrière sur dynamo et d'un panier devant le guidon.

Ils disposent également d'un antivol d'appoint à clé. Jugé par certains peu robuste, il est néanmoins suffisant pour protéger le vélo le temps d'aller dans un petit commerce, par exemple. Ils sont équipés d'une puce RFID au niveau du point d'ancrage pour s'identifier à la bornette.

Enfin, ils sont entièrement carénés pour lutter contre le vandalisme : les câbles sont cachés, les freins sont encapsulés dans les moyeux des roues, les pneus théoriquement "increvables", la selle est réglable en hauteur mais ne peut pas être retirée sans outils.

Ils ne sont pas utilisables par de jeunes enfants (taille minimum 1m50), il n'est possible de prendre un abonnement qu'à partir de 14 ans, avec accord du responsable légal.

Chaque vélo pèse 22,5 kg. Même s'ils sont plus légers que leurs équivalent lyonnais Vélo'v, ils restent cependant très lourds.

Ils sont fabriqués par la société française Lapierre, filiale de la société néerlandaise Accell.

Dysfonctionnements constatés

Quelques dysfonctionnements ont été constatés:

  • Des écarts de synchronisation entre les horloges des différentes bornes, pouvant aller jusqu'à une vingtaine de minutes, peuvent entraîner une surfacturation indue[10]. La Mairie de Paris a toutefois assuré que les prélèvements excessifs seront remboursés[réf. nécessaire].
  • Le système d'exploitation des bornes, Microsoft Windows, donne parfois lieu à des plantages, affichant l'écran bleu caractéristique.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>
  • En semaine, et surtout en période de grèves des transports, les stations vélib' sont souvent vides du fait de l'utilisation intensive du service. Certains utilisateurs malhonêtes souhaitant se "réserver" un vélo bloquent la roue avant au moyen d'un antivol, empêchant son utilisation.
  • Il arrive souvent qu'une station n'ait pas de vélos disponibles quand on veut en prendre un, ou qu'une sation soit pleine quand on veut rendre son vélo

Confidentialité

La carte d'abonnement comporte une puce RFID qui permet de suivre nominativement la prise et le dépôt d'un vélo aux bornes Vélib'. La carte équipée d'une puce radiofréquence (RFID) permet à l'utilisateur de s'identifier par une simple présentation devant les lecteurs intégrés aux points d'attache et aux bornes Vélib'.

La filiale JC Decaux, la Somupi (Société des mobiliers urbains pour la publicité et l'information) dispose de ces données durant 24 mois. La CNIL s'est opposée à ce délai. Les traitements informatiques devraient normalement être revus afin que les déplacements compris dans l'abonnement (inférieurs à 30 minutes) ne soient pas mémorisés, et que ceux supérieurs à 30 minutes ne soient mémorisés que cinq jours pour permettre une éventuelle contestation.

La Somupi détient par ailleurs via le formulaire d'inscription le nom, l'adresse et le numéro de téléphone des personnes abonnées à l'année. Elle s'est engagée auprès de la CNIL à ne conserver aucune donnée nominative des abonnés courte durée.[11]

Sécurité

Ajouter plusieurs milliers de vélos du jour au lendemain dans la circulation dense de Paris a provoqué bien des inquiétudes.

Sur chaque vélo sont rappelées les règles élémentaires du code de la route : « Je ne roule pas sur les trottoirs, je respecte les feux et les stops, je ne transporte pas de passager, je n'emprunte pas les sens interdits ».

La ville de Paris a également annoncé vouloir amplifier les contrôles quant au respect du code de la route par les cyclistes[7].

Relations entre la ville et JCDecaux

Conditions du marché

Le contrat de l'affichage publicitaire dans la Ville de Paris expirant bientôt, cette dernière décida de lancer un appel d'offre en automne 2006. Suivant le modèle de Lyon, la Ville décida de coupler le marché publicitaire au marché des vélos. Le marché serait attribué pour 10 ans.

La ville ne subit alors pas la charge financière et logistique du service de location de vélos. En prime, l'exploitant devra lui verser une redevance de 3,5 millions d'euros ainsi que les recettes des abonnements et des locations.

Attribution du marché

L'attribution du marché à JCDecaux a eu lieu au terme d'une bataille juridique et financière avec la société américaine Clear Channel[12].

En effet, la ville exigeait 6 600 vélos minimum, 26 000 maximum. JCDecaux présente un projet avec 7 500 vélos en libre service, Clear Channel 14 000. Le marché revient de droit à Clear Channel. JCDecaux anticipe cette décision en analysant juridiquement le montage du dossier et parvient à faire annuler l'appel d'offre. En janvier, l'appel d'offre est relancé, JCDecaux propose cette fois-ci 20 600 vélos. Le groupe JCDecaux remporte le marché : la publicité devrait lui rapporter 60 millions d'euros par an et les vélos couter entre 40 à 50 millions d'euros[13].

Point faible de ce choix, l'implantation de stations à proximité immédiate des gares. Celle-ci pourrait être compromise, la société américaine étant propriétaire des espaces publicitaires des parvis jusqu'à fin 2007[14].

Débat sur la liaison du marché vélos et de la publicité

Des voix se sont élevées[15] contre le jumelage de l'appel d'offre vélo et de l'appel d'offres publicité :

  • en raison des risques juridiques du montage, un recours préventif (de JCDecaux, voyant le marché presque attribué à ClearChannel) avait fait retarder l'attribution du marché, et un deuxième recours a été lancé (par ClearChannel, après attribution du marché à JCDecaux),
  • les opposants à la publicité regrettent que la ville tisse un lien très fort entre ses services et la publicité pour les 10 ans à venir,
  • les problème d'exclusivité publicitaire empêchent la mise en place de Vélib à proximité des grandes gares parisiennes, et sont une limite à l'extension vers la banlieue.
  • Le logiciel de gestion propriétaire de JCDecaux empèche toute inter opérabilité avec un système concurrent dont pourrait éventuellement s'équiper un ville limitrophe de banlieue. Cette situation de monopole de fait supprime la concurrence dans les appels d'offre pour l'extension du réseau.[16]
  • la ville d'Orléans est parvenue à désolidariser les marchés, les vélos sont gérés par Effia, filiale de la SNCF.

En opposition,

  • la ville récupère les revenus des abonnements et la bonne image politique, sans payer les frais de fonctionnement du dispositif
  • JCDecaux a déjà une grande expérience dans le domaine : plusieurs brevets et le système de Lyon
  • En encourageant un tel système, la Ville avance à moindre frais dans sa politique de promotion des moyens de transports propres.

Notes et références

  1. Catherine Maussion, « Le vélo Vélib' », Libération, (consulté le )
  2. Challenges, 4 juillet 2007
  3. 10 millions : nombre de locations de Vélib' à Paris depuis le 15 juillet dans Le Monde du 22 novembre 2007.
  4. a et b Tarifs au 15 juillet 2007 : abonnement courte durée - abonnement longue durée - tarif horaire en sus de l'abonnement
  5. Dossier spécial de l'Express n° 2921 semaine du 28 juin au 4 juillet 2007
  6. a et b « Paris se place en tête du peloton des villes où le vélo est roi », 20 minutes, (consulté le )
  7. a et b « Le Code de la route s'impose aussi aux cyclistes », 20 minutes, (consulté le )
  8. http://www.velib.paris.fr/actualites/decouvrez_velib/comment_sont_repartis_les_velos_et_les_stations
  9. http://www.01net.com/editorial/354919/la-face-cachee-high-tech-des-velos-parisiens-velib-/
  10. « Synchronisation horaire des stations »,
  11. « Les vélos en toute liberté respectent ils vos libertés ? », CNIL, (consulté le )
  12. Marie-Catherine Beuth, « JCDecaux pérennise sa présence dans la capitale », Le Figaro.fr, (consulté le )
  13. « Un financement par la publicité, une bonne affaire pour la Ville », 20 minutes, (consulté le )
  14. « Paris : Pas de Velib' près des gares ? », leJDD.fr, (consulté le )
  15. « Des Velib' oui, mais ça aurait été mieux sans la pub », Charlotte Nenner, conseillère municipale Vert de Paris, (consulté le )
    « Vélib' à Paris ou Vélo'v à Lyon: à fond la pub », rue89.com, (consulté le )
  16. David Dornbusch, Velib': La banlieue prise en otage par Decaux, in Le Monde, 19 septembre 2007, p19.

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe