« Tambacounda » : différence entre les versions
Patrouille : Révocation des modifications de 154.65.34.23 (retour à la dernière version de MCM DIALLO) ; ??? |
site officiel : lien mort, je remplace par ce site... |
||
Ligne 95 : | Ligne 95 : | ||
* Abou Ndour, ''Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960)'', Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise) |
* Abou Ndour, ''Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960)'', Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise) |
||
===Liens externes=== |
=== Liens externes === |
||
* [http://www.tambacounda.info/ Tambacounda.info] |
|||
{{Autres projets|commons=Category:Tambacounda}} |
{{Autres projets|commons=Category:Tambacounda}} |
||
* {{Site officiel|http://www.mairietambacounda.com/}} |
|||
{{Palette Communes de la région de Tambacounda}} |
{{Palette Communes de la région de Tambacounda}} |
Version du 19 juin 2017 à 16:09
Tambacounda | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Tambacounda |
Département | Tambacounda |
Maire Mandat |
Mame Balla Lô 2014-2019 |
Démographie | |
Gentilé | Tambacoundois |
Population | 78 800 hab. (estim. 2007) |
Géographie | |
Coordonnées | 13° 46′ 08″ nord, 13° 40′ 02″ ouest |
Altitude | 24 m |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairietambacounda.com |
modifier ![]() |
Tambacounda est la plus grande ville du Sénégal oriental.
Géographie
Les localités les plus proches sont Madina Maboule, Koukari, Yoro Sankoule, Bira, Dialakoto, Sambadian, Djidje Kounda, Botou et Kanderi Niana.
Dakar, la capitale, se trouve à 467 km[1].
Le climat est de type sahélien et la chaleur peut parfois être éprouvante.
Histoire
À l'origine la ville était un campement mandingue, faisant partie du royaume du Boundou. Le nom Tambacounda signifie «la maison de Tamba».
On y trouve quelques vestiges de l'époque coloniale, témoins d'une grandeur passée (gare, villas).
En 2003, la gare ferroviaire, l'hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques[2].
En juillet 2014, Mame Balla Lô, succédant à Oury Bâ (2009-2014), devient officiellement le sixième maire de la commune de Tambacounda[3].
Administration
C'est le chef-lieu du département de Tambacounda et de la région de Tambacounda.
Souty Touré, ancien maire de la commune et ancien ministre sous Abdou Diouf, est également le fondateur du Parti socialiste authentique (PSA).
Démographie
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7d/TambacoundaHouse.jpg/180px-TambacoundaHouse.jpg)
Lors des recensements de 1988 et 2002, Tambacounda comptait respectivement 41 885 et 67 543 habitants.
En 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 78 800 personnes.
Lieu de passage, plusieurs des groupes ethniques du Sénégal y cohabitent. Le Bambara, le peul et le wolof sont les langues les plus parlées. Le français aussi est parlé parce que Tambacounda est un carrefour.
Économie
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/29/TambacoundaCows.jpg/220px-TambacoundaCows.jpg)
La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du chemin de fer de Dakar au Niger et les routes nationales N1 et N7, c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la région de Kayes, au Mali, et la côte du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis). C'est aussi un point de passage important entre Dakar et la Casamance en contournant la Gambie.
Historiquement la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du coton. L'entreprise Sodefitex maintient une usine à Tambacounda.
Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au Parc national du Niokolo-Koba. Cependant, la ville présente quelques points d'intérêt, comme le Marché central, le Quartier Dépôt ou encore le Village artisanal.
En 2013 une troisième station de la RTS, (RTS 3), se trouve créée à Tambacounda[4].
Politique
Le maire de Tambacounda Mame Balla Lô a été condamné à deux ans de prison,dont six mois fermes pour détournement de fonds[5].
Culture
Le groupe Diwaan j est un groupe de rappeurs de Tambacounda.
Jumelages et partenariats
Bondy (France)
La Roche-sur-Yon en France (projet de développement local)
Personnalités nées à Tambacounda
- Cheikh Abdoul Khadre Cissokho (né en 1936), homme politique
- Mbaye Faye (né en 1948), officier supérieur
- Ousmane Dia (né en 1971), artiste plasticien
- Sidiki Kaba, actuel ministre de la justice
- Souty Touré, ancien ministre de la décentralisation
- Fodé Sylla, ancien patron de SOS racisme
- Jacob Yakouba, (né en 1947) artiste peintre
Notes et références
- Dakar et ses environs, carte 1/16 000, édition 2007-2008
- Arrêté du 27 mars 2003 [1]
- « Mairie de Tambacounda: Mame Balla LO Succède à Oury BA »
- « Sénégal: Audiovisuel public - La Rts 3 Tamba va accompagner la politique de décentralisation »
- http://www.senenews.com/2015/03/26/justice-le-maire-de-tambacounda-et-coordonnateur-de-lapr-condamne-pour-detournement-de-fonds_119415.html
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Sekna Cissé, Évolution de la population de Tambacounda 1915-1976. Essai d’interprétation, université de Dakar, 1981, 85 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
- Mamadou Issa Diallo, Étude du vent d’une station synoptique, Tambacounda (1946-1975), université de Dakar : 1983, 141 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
- Astou Diène, L’Évolution économique du cercle de Tambacounda de 1919 à 1946, université de Dakar : 1986, 99 p. (mémoire de maîtrise)
- Pascal Handschuhmacher, « Tambacounda, une ville historique sans histoire ? » in Jean-Luc Piermay et Cheikh Sarr (dir.) , La Ville sénégalaise. Une invention aux frontières du monde, Paris, Karthala, 2007, p. 200-203 (ISBN 978-2-84586-884-7)
- Babacar Ndong, La Communauté bassari de Tambacounda, une société traditionnelle en milieu urbain, thèse de sociologie, 2008, 540 p.
- Abou Ndour, Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960), Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise)