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* Premier mémoire sur la diffraction (1815), en ligne et commenté sur le site [http://www.bibnum.education.fr/physique/optique/premier-memoire-sur-la-diffraction-de-la-lumiere BibNum].
* Premier mémoire sur la diffraction (1815), en ligne et commenté sur le site [http://www.bibnum.education.fr/physique/optique/premier-memoire-sur-la-diffraction-de-la-lumiere BibNum].
* [http://www.fresnel.fr Institut Fresnel - Unité Mixte de Recherche CNRS 7249]
* [http://www.fresnel.fr Institut Fresnel - Unité Mixte de Recherche CNRS 7249]
* [http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/2013/11/maxwell-l-%C3%A9lectricit%C3%A9-et-la-lumi%C3%A8re.html Huyghens, Young, Fresnel, Maxwell, la lumière et l'électricité.]


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===

Version du 3 mai 2014 à 09:03

Augustin Fresnel
Description de cette image, également commentée ci-après
Augustin Fresnel

Naissance
Broglie (France)
Décès (à 39 ans)
Ville-d'Avray (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Résidence France
Domaines Optique
Institutions École nationale des ponts et chaussées
Académie des sciences
Royal Society
Diplôme École polytechnique
Renommé pour Lentille de Fresnel
Principe de Huygens-Fresnel
Coefficients de Fresnel
Distinctions Médaille Rumford

Augustin Jean Fresnel, né le à Broglie et mort le à Ville-d'Avray, est un physicien français.

Fondateur de l’optique moderne, il proposa une explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.

Biographie

Lentille à échelons, dite de Fresnel, équipant les phares.

Fils de l’architecte Jacques Fresnel et d'Augustine Mérimée, Augustin Fresnel naît à Broglie, dans l’Eure. Il est le neveu du peintre et chimiste en l'art industriel et décoratif Léonor Mérimée, et par conséquent le cousin de l'archéologue et nouvelliste Prosper Mérimée, deux académiciens également. Il entre à l’École centrale de Caen à l’âge de 13 ans puis à l’École polytechnique à 16 ans et demi (promotion 1804). En 1809, il devient membre de l’École nationale des ponts et chaussées au service des phares. Il est membre de l’Académie des sciences en 1823 ainsi que de la Royal Society, qui lui décerne la Médaille Rumford en 1824 et qui l’élit membre étranger l’année suivante.

Il débute sa carrière en 1809 au service des ponts et chaussées ; en 1815, il s’oppose au retour de Napoléon de l’île d’Elbe (Fresnel avait reçu une éducation royaliste). Il est assigné à résidence par la police impériale ; passant par Paris, il rencontre François Arago et y débute sa carrière scientifique. Il réalise de nombreuses expériences sur les interférences lumineuses, indépendamment de celles de Thomas Young, pour lesquelles il forge la notion de longueur d'onde. Il calcule les intégrales dites de Fresnel.

En 1815, Fresnel, à vingt-sept ans, s’oppose à la théorie corpusculaire de la lumière de Newton en vigueur jusque là, et par des expériences sur la diffraction de la lumière, pose les bases de sa théorie « vibratoire » de la lumière, à laquelle il apportera compléments et corrections en 1818[1]. Il appuie la théorie ondulatoire de la lumière en prouvant le premier que deux faisceaux de lumière polarisés dans des plans différents n’ont aucun effet d’interférence et en déduisant en 1821 de cette expérience que le mouvement ondulatoire de la lumière polarisée est transversal et non longitudinal (comme celui du son), ainsi qu'on le croyait avant lui.

Il est le premier à produire une lumière polarisée circulaire. Ses formules, dites de Fresnel, sur la réfraction sont toujours utilisées.

Dans le domaine de l’optique appliquée, Fresnel invente la lentille à échelon (dite Lentille de Fresnel) utilisée pour accroître le pouvoir de l’éclairage des phares. Elle est encore utilisée dans les phares maritimes, mais aussi dans les phares automobiles[2] et les projecteurs de cinéma.

Il meurt de la tuberculose en 1827 à Ville-d'Avray, près de Paris.

Hommages

Son nom est inscrit sur la tour Eiffel. Plusieurs lycées portent son nom (Paris, Caen, Bernay...). Un navire câblier, affrété par France Telecom Marine, portera son nom.

Notes et références

  1. Mémoire adressé à l’Académie des sciences le 15 octobre 1815. Le texte présenté ici a été publié dans les Œuvres complètes d’Augustin Fresnel, publiées par MM. Henri de Senarmont, Emile Verdet et Léonor Fresnel, Paris, Impr. impériale, 1866-1870. sur le site bibnum.education.fr Auteur de l'analyse: Jean-Louis Basdevant
  2. Mémoire sur un nouveau système d’éclairage des phares (suivi du Procès-verbal de l’expérience faite, le 20 août 1822 par la Commission des Phares, sur l’appareil lenticulaire à feux tournants destiné à l’éclairage du phare de Cordouan) ; Imprimerie royale, 1822 (lu à l’Académie des sciences le 29 juillet 1822). sur le site bibnum.education.fr Auteur de l'analyse: Vincent Guigueno

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Luc Chanteloup et Vincent Guigueno, « La lentille à échelons : œil des phares, gloire des Fresnel », Les Génies de la science, n° 24 p. 20-23, août-novembre 2005

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