En géométrie différentielle , une 1-forme de connexion est une forme différentielle sur un
G
{\displaystyle G}
-fibré principal qui vérifie certains axiomes.
La donnée d'une forme de connexion permet de parler, entre autres, de courbure , de torsion , de dérivée covariante , de relevé horizontal , de transport parallèle , d'holonomie et de théorie de jauge .
La notion de forme de connexion est intimement reliée à la notion de connexion d'Ehresmann .
Soient :
G
{\displaystyle G}
, un groupe de Lie ;
e
∈
G
{\displaystyle e\in G}
, l'élément identité de
G
{\displaystyle G}
;
g
:=
L
i
e
(
G
)
:=
T
e
G
{\displaystyle {\mathfrak {g}}:=\mathrm {Lie} (G):=T_{e}G}
l'algèbre de Lie de
G
{\displaystyle G}
;
A
d
:
G
→
A
u
t
(
g
)
{\displaystyle \mathrm {Ad} :G\to \mathrm {Aut} ({\mathfrak {g}})}
, la représentation adjointe de
G
{\displaystyle G}
sur
g
{\displaystyle {\mathfrak {g}}}
;
B
{\displaystyle B}
, une variété différentielle ;
π
:
P
→
B
{\displaystyle \pi :P\to B}
, un
G
{\displaystyle G}
-fibré principal sur
B
{\displaystyle B}
.
Dénotons l'action de groupe à droite de
G
{\displaystyle G}
sur
P
{\displaystyle P}
par :
Φ
:
G
→
D
i
f
f
(
P
)
{\displaystyle \Phi :G\to \mathrm {Diff} (P)}
de sorte que
a
⋅
λ
=
Φ
λ
(
a
)
{\displaystyle a\cdot \lambda =\Phi _{\lambda }(a)}
pour tout
a
∈
P
{\displaystyle a\in P}
et tout
λ
∈
G
{\displaystyle \lambda \in G}
.
La différentielle à l'identité de
Φ
{\displaystyle \Phi }
est l'application qui envoie un élément
ξ
∈
g
{\displaystyle \xi \in {\mathfrak {g}}}
à son champ vectoriel fondamental
ξ
∙
{\displaystyle \xi ^{\bullet }}
sur
P
{\displaystyle P}
:
Φ
∗
|
e
:
g
→
X
(
P
)
;
ξ
↦
ξ
∙
{\displaystyle \Phi _{*}|_{e}:{\mathfrak {g}}\to {\mathfrak {X}}(P);\xi \mapsto \xi ^{\bullet }}
Définition :
Une 1-forme de connexion sur
P
{\displaystyle P}
est une 1-forme différentielle
A
{\displaystyle A}
sur
P
{\displaystyle P}
qui est à valeurs en
g
{\displaystyle {\mathfrak {g}}}
et qui vérifie les axiomes suivants :
1.
A
{\displaystyle A}
est
A
d
{\displaystyle \mathrm {Ad} }
-équivariante, i.e. :
(
Φ
λ
)
∗
A
=
A
d
λ
−
1
∘
A
,
∀
λ
∈
G
{\displaystyle (\Phi _{\lambda })^{*}A=\mathrm {Ad} _{\lambda }^{-1}\circ A,\qquad \forall \lambda \in G}
2.
A
{\displaystyle A}
est l'application inverse de l'application envoyant
ξ
∈
g
{\displaystyle \xi \in {\mathfrak {g}}}
à son champ vectoriel fondamental
ξ
∙
{\displaystyle \xi ^{\bullet }}
, i.e. :
A
(
ξ
∙
)
=
ξ
,
∀
ξ
∈
g
{\displaystyle A(\xi ^{\bullet })=\xi ,\qquad \forall \xi \in {\mathfrak {g}}}
Sur
P
{\displaystyle P}
repose une distribution verticale canonique
V
⊂
T
P
{\displaystyle V\subset TP}
qui est intégrable et dont les feuilles sont les
G
{\displaystyle G}
-fibres de
P
{\displaystyle P}
.
Une connexion d'Ehresmann sur
P
{\displaystyle P}
est une distribution horizontale
H
⊂
T
P
{\displaystyle H\subset TP}
qui satisfait trois axiomes :
1.
V
+
H
=
T
P
{\displaystyle V+H=TP}
2.
V
∩
H
=
{
0
}
{\displaystyle V\cap H=\{0\}}
3.
H
{\displaystyle H}
est
G
{\displaystyle G}
-invariante, i.e. :
(
Φ
λ
)
∗
(
v
)
∈
H
,
∀
λ
∈
G
,
∀
v
∈
H
{\displaystyle (\Phi _{\lambda })_{*}(v)\in H,\qquad \forall \lambda \in G,\;\forall v\in H}
La relation entre la notion de connexion d'Ehresmann et de forme de connexion se résume à ce qu'une distribution horizontale donnée soit la distribution noyau d'une forme de connexion donnée :
H
=
ker
(
A
)
{\displaystyle H=\ker(A)}
L'axiome d'
A
d
{\displaystyle \mathrm {Ad} }
-équivariance d'une forme de connexion
A
{\displaystyle A}
est équivalent à l'axiome de
G
{\displaystyle G}
-invariance de la distribution horizontale
H
{\displaystyle H}
.
Définition :
Considérons une 1-forme de connexion
A
{\displaystyle A}
sur
P
{\displaystyle P}
.
La projection verticale et la projection horizontale de
A
{\displaystyle A}
sont respectivement données en tout
a
∈
P
{\displaystyle a\in P}
et tout
v
∈
T
a
P
{\displaystyle v\in T_{a}P}
par :
v
e
r
:
T
a
P
→
V
a
;
v
↦
(
(
A
(
v
)
)
∙
)
a
{\displaystyle \mathrm {ver} :T_{a}P\to V_{a};v\mapsto ((A(v))^{\bullet })_{a}}
h
o
r
:
T
a
P
→
H
a
;
v
↦
v
−
v
e
r
(
v
)
{\displaystyle \mathrm {hor} :T_{a}P\to H_{a};v\mapsto v-\mathrm {ver} (v)}
Ce faisant, tout vecteur tangent sur
P
{\displaystyle P}
se décompose de manière unique comme :
v
=
v
e
r
(
v
)
+
h
o
r
(
v
)
{\displaystyle v=\mathrm {ver} (v)+\mathrm {hor} (v)}
Soient :
A
d
P
:=
P
×
A
d
g
{\displaystyle \mathrm {Ad} P:=P\times _{\mathrm {Ad} }{\mathfrak {g}}}
, le fibré adjoint de
P
{\displaystyle P}
;
∧
:
Ω
p
(
P
;
R
)
×
Ω
q
(
P
;
R
)
→
Ω
p
+
q
(
P
;
R
)
{\displaystyle \wedge :\Omega ^{p}(P;\mathbb {R} )\times \Omega ^{q}(P;\mathbb {R} )\to \Omega ^{p+q}(P;\mathbb {R} )}
le produit extérieur sur les
k
{\displaystyle k}
-formes différentielles réelles sur
P
{\displaystyle P}
;
[
⋅
,
⋅
]
:
g
×
g
→
g
{\displaystyle [\cdot ,\cdot ]:{\mathfrak {g}}\times {\mathfrak {g}}\to {\mathfrak {g}}}
le crochet de Lie sur l'algèbre de Lie
g
{\displaystyle {\mathfrak {g}}}
;
[
⋅
∧
⋅
]
:
Ω
p
(
P
;
g
)
×
Ω
q
(
P
;
g
)
→
Ω
p
+
q
(
P
;
g
)
{\displaystyle [\cdot \wedge \cdot ]:\Omega ^{p}(P;{\mathfrak {g}})\times \Omega ^{q}(P;{\mathfrak {g}})\to \Omega ^{p+q}(P;{\mathfrak {g}})}
le produit wedge-crochet sur les
k
{\displaystyle k}
-formes différentielles à valeurs en
g
{\displaystyle {\mathfrak {g}}}
sur
P
{\displaystyle P}
, défini par les combinaisons linéaires de :
[
(
α
1
⊗
ξ
1
)
∧
(
α
2
⊗
ξ
2
)
]
:=
(
α
1
∧
α
2
)
⊗
[
ξ
1
,
ξ
2
]
,
∀
α
1
∈
Ω
p
(
P
;
R
)
,
α
2
∈
Ω
q
(
P
;
R
)
,
ξ
1
,
ξ
2
∈
g
{\displaystyle [(\alpha _{1}\otimes \xi _{1})\wedge (\alpha _{2}\otimes \xi _{2})]:=(\alpha _{1}\wedge \alpha _{2})\otimes [\xi _{1},\xi _{2}],\qquad \forall \alpha _{1}\in \Omega ^{p}(P;\mathbb {R} ),\;\alpha _{2}\in \Omega ^{q}(P;\mathbb {R} ),\;\xi _{1},\xi _{2}\in {\mathfrak {g}}}
Définition :
La 2-forme de courbure sur
P
{\displaystyle P}
d'une forme de connexion
A
{\displaystyle A}
est par définition :
F
A
♯
=
(
d
A
)
h
o
r
=
(
d
A
)
(
h
o
r
(
⋅
)
,
h
o
r
(
⋅
)
)
{\displaystyle F_{A}^{\sharp }=(dA)_{\mathrm {hor} }=(dA)(\mathrm {hor} (\cdot ),\mathrm {hor} (\cdot ))}
Remarque :
La 2-forme de courbure sur
P
{\displaystyle P}
peut aussi s'écrire comme :
F
A
♯
:=
d
A
+
1
2
[
A
∧
A
]
∈
Ω
2
(
P
;
g
)
{\displaystyle F_{A}^{\sharp }:=dA+{\frac {1}{2}}[A\wedge A]\in \Omega ^{2}(P;{\mathfrak {g}})}
Définition :
La 2-forme de courbure étant une forme basique , elle descend à la 2-forme de courbure sur
B
{\displaystyle B}
:
F
A
∈
Ω
2
(
B
;
A
d
P
)
{\displaystyle F_{A}\in \Omega ^{2}(B;\mathrm {Ad} P)}
Soient :
À une section
ψ
∈
Γ
(
E
)
{\displaystyle \psi \in \Gamma (E)}
du fibré
E
{\displaystyle E}
correspond une fonction
ρ
{\displaystyle \rho }
-équivariante
ψ
♯
:
P
→
V
{\displaystyle \psi ^{\sharp }:P\to V}
. De même, à toute fonction
ρ
{\displaystyle \rho }
-équivariante
ψ
♯
{\displaystyle \psi ^{\sharp }}
sur
P
{\displaystyle P}
descend à une section de
E
{\displaystyle E}
.
Définition :
La dérivée covariante sur
P
{\displaystyle P}
d'une fonction
ρ
{\displaystyle \rho }
-équivariante
ψ
♯
:
P
→
V
{\displaystyle \psi ^{\sharp }:P\to V}
est :
d
A
ψ
♯
:=
(
d
ψ
♯
)
h
o
r
=
(
d
ψ
♯
)
(
h
o
r
(
⋅
)
)
∈
Ω
1
(
P
;
V
)
{\displaystyle d^{A}\psi ^{\sharp }:=(d\psi ^{\sharp })_{\mathrm {hor} }=(d\psi ^{\sharp })(\mathrm {hor} (\cdot ))\in \Omega ^{1}(P;V)}
Remarque :
La dérivée covariante sur
P
{\displaystyle P}
de
ψ
♯
{\displaystyle \psi ^{\sharp }}
peut aussi s'écrire :
d
A
ψ
♯
=
d
ψ
♯
+
(
ρ
∗
|
e
(
A
)
)
ψ
♯
{\displaystyle d^{A}\psi ^{\sharp }=d\psi ^{\sharp }+(\rho _{*}|_{e}(A))\psi ^{\sharp }}
où
ρ
∗
|
e
:
g
→
E
n
d
(
V
)
{\displaystyle \rho _{*}|_{e}:{\mathfrak {g}}\to \mathrm {End} (V)}
est la représentation infinitésimale correspondant à la représentation
ρ
{\displaystyle \rho }
.
La dérivée covariante sur
B
{\displaystyle B}
de
ψ
∈
Γ
(
E
)
{\displaystyle \psi \in \Gamma (E)}
est :
d
A
ψ
:=
(
d
A
ψ
♯
)
♯
∈
Ω
1
(
B
;
E
)
{\displaystyle d_{A}\psi :=(d^{A}\psi ^{\sharp })_{\sharp }\in \Omega ^{1}(B;E)}
Remarque :
Donnée une section trivialisante locale
s
μ
:
(
U
μ
⊂
B
)
→
(
π
−
1
(
U
μ
)
⊂
P
)
{\displaystyle s_{\mu }:(U_{\mu }\subset B)\to (\pi ^{-1}(U_{\mu })\subset P)}
, la dérivée covariante de
ψ
∈
Γ
(
E
)
{\displaystyle \psi \in \Gamma (E)}
s'écrit explicitement comme :
(
d
A
ψ
)
μ
=
d
ψ
μ
+
(
ρ
∗
|
e
(
A
μ
)
)
ψ
μ
{\displaystyle (d_{A}\psi )_{\mu }=d\psi _{\mu }+(\rho _{*}|_{e}(A_{\mu }))\psi _{\mu }}
où :
(
d
A
ψ
)
μ
:=
s
μ
∗
(
d
A
ψ
♯
)
∈
Ω
1
(
U
μ
;
V
)
{\displaystyle (d_{A}\psi )_{\mu }:=s_{\mu }^{*}(d^{A}\psi ^{\sharp })\in \Omega ^{1}(U_{\mu };V)}
;
ψ
μ
:=
s
μ
∗
ψ
♯
∈
Ω
0
(
U
μ
;
V
)
{\displaystyle \psi _{\mu }:=s_{\mu }^{*}\psi ^{\sharp }\in \Omega ^{0}(U_{\mu };V)}
;
A
μ
:=
s
μ
∗
A
∈
Ω
1
(
U
μ
;
g
)
{\displaystyle A_{\mu }:=s_{\mu }^{*}A\in \Omega ^{1}(U_{\mu };{\mathfrak {g}})}
.
Pour cette raison, la dérivée covariante est souvent dénotée, par abus de notation, plus simplement :
d
A
=
d
+
A
μ
{\displaystyle d_{A}=d+A_{\mu }}
Aussi, la dérivée covariante est souvent dénotée
∇
{\displaystyle \nabla }
.
Pour
X
∈
X
(
B
)
{\displaystyle X\in {\mathfrak {X}}(B)}
, un champ vectoriel, on a :
∇
X
=
ι
X
d
A
{\displaystyle \nabla _{X}=\iota _{X}d_{A}}
Enfin, notons que la notion de dérivée covariante se généralise directement à la notion de dérivée covariante extérieure sur les
k
{\displaystyle k}
-formes différentielles à valeurs en le fibré associé
E
{\displaystyle E}
:
d
A
:
Ω
k
(
B
;
E
)
→
Ω
k
+
1
(
B
;
E
)
{\displaystyle d_{A}:\Omega ^{k}(B;E)\to \Omega ^{k+1}(B;E)}
Définition :
Un relevé horizontal d'une courbe différentiable
γ
:
[
0
,
1
]
→
B
{\displaystyle \gamma :[0,1]\to B}
est une courbe
γ
~
:
[
0
,
1
]
→
P
{\displaystyle {\tilde {\gamma }}:[0,1]\to P}
telle que pour tout
t
∈
[
0
,
1
]
{\displaystyle t\in [0,1]}
on ait:
π
∘
γ
~
(
t
)
=
γ
(
t
)
{\displaystyle \pi \circ {\tilde {\gamma }}(t)=\gamma (t)}
A
|
γ
~
(
t
)
(
γ
~
˙
(
t
)
)
=
0
{\displaystyle A|_{{\tilde {\gamma }}(t)}({\dot {\tilde {\gamma }}}(t))=0}
.
Soient :
γ
:
[
0
,
1
]
→
B
{\displaystyle \gamma :[0,1]\to B}
une courbe différentiable paramétrée en
B
{\displaystyle B}
telle que
γ
(
0
)
=
γ
(
1
)
{\displaystyle \gamma (0)=\gamma (1)}
;
γ
~
:
[
0
,
1
]
→
P
{\displaystyle {\tilde {\gamma }}:[0,1]\to P}
un relevé horizontal de
γ
{\displaystyle \gamma }
pour la connexion
A
{\displaystyle A}
.
Définition :
L'holonomie de la connexion
A
{\displaystyle A}
pour le lacet
γ
{\displaystyle \gamma }
en
B
{\displaystyle B}
est par définition l'unique
λ
∈
G
{\displaystyle \lambda \in G}
tel que :
γ
~
(
1
)
=
γ
~
(
0
)
⋅
λ
{\displaystyle {\tilde {\gamma }}(1)={\tilde {\gamma }}(0)\cdot \lambda }
Soient :
γ
:
[
0
,
1
]
→
B
{\displaystyle \gamma :[0,1]\to B}
et
γ
~
:
[
0
,
1
]
→
P
{\displaystyle {\tilde {\gamma }}:[0,1]\to P}
un de ses relevés horizontaux ;
x
0
=
γ
(
0
)
{\displaystyle x_{0}=\gamma (0)}
et
x
1
=
γ
(
1
)
{\displaystyle x_{1}=\gamma (1)}
;
v
∈
E
x
0
{\displaystyle v\in E_{x_{0}}}
, un élément du fibré
E
{\displaystyle E}
en
x
0
{\displaystyle x_{0}}
;
v
♯
:
π
−
1
(
x
0
)
→
V
{\displaystyle v^{\sharp }:\pi ^{-1}(x_{0})\to V}
, l'application
ρ
{\displaystyle \rho }
-équivariante correspondant à
v
{\displaystyle v}
;
w
♯
:
π
−
1
(
x
1
)
→
V
{\displaystyle w^{\sharp }:\pi ^{-1}(x_{1})\to V}
, l'unique application
ρ
{\displaystyle \rho }
-équivariante telle que :
w
♯
∘
γ
~
(
1
)
=
v
♯
∘
γ
~
(
0
)
{\displaystyle w^{\sharp }\circ {\tilde {\gamma }}(1)=v^{\sharp }\circ {\tilde {\gamma }}(0)}
Définition :
Le transport parallèle de
v
∈
E
{\displaystyle v\in E}
le long du chemin
γ
{\displaystyle \gamma }
pour la connexion
A
{\displaystyle A}
est par définition :
w
:=
(
w
♯
)
♯
∈
E
x
1
{\displaystyle w:=(w^{\sharp })_{\sharp }\in E_{x_{1}}}
Pour un traitement en détail de ce qui précède, voir :
(en) Shoshichi Kobayashi (en) et Katsumi Nomizu (en) , Foundations of Differential Geometry , 1963 .
Pour un cours accessible avec exercices sur la théorie de jauge, voir :
(en) José Figueroa-O’Farrill, Lectures on Gauge Theory , 2006
Pour aller plus loin en théorie de jauge, voir :
(en) S. K. Donaldson et P. B. Kronheimer, The Geometry of Four-Manifolds , 1986.