Yvonne Nèvejean

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2014 à 22:12 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Yvonne Feyerick Nèvejean
Nom de naissance Yvonne Nèvejean
Naissance
Gentbrugge
Décès (à 86 ans)
Nationalité Drapeau de la Belgique Belgique
Pays de résidence Belgique
Activité principale
Autres activités
Résistante
Distinctions

Yvonne Feyerick Nèvejean, née à Gentbrugge, le et décédée le était la directrice de l'Œuvre nationale de l'enfance en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Par son action et en collaboration avec le Comité de défense des Juifs des époux Jospa (Hertz et Yvonne), elle contribua à sauver plus de 4000 enfants juifs en leur procurant de fausses identités et en les soustrayant à l'autorité allemande. Yvonne Nèvejean fut déclarée juste parmi les nations par l'Institut Yad Vashem.

Biographie

L'avenue des justes parmi les Nations - Yad Vashem - Israël

Yvonne Nèvejean nait le à Gentbrugge. Elle étudiera à l'Université de Gand puis aux États-Unis ou elle décrochera une maîtrise en sciences sociales et politiques à l'Université de New York. Après son retour en Belgique en 1928, elle commença à travailler pour l'Œuvre nationale de l'enfance (aujourd'hui dénommé office national de l'enfance (O.N.E), une organisation qui supervisait un réseau de foyers pour enfants à travers toute la Belgique. Elle gravit rapidement tous les échelons de l'organisme jusqu'à en assurer la direction générale vers le milieu des années '30.

En août 1942 tandis que commençaient les premières déportations de juifs en Belgique, Yvonne Nèvejean est approchée par le Comité de défense des Juifs[1], une toute récente organisation secrète fondée par Hertz Jospa et son épouse Yvonne Jospa. Ils lui demande de prendre part au sauvetage et à la dissimulation d'enfants juifs dans des familles et des institutions dépendant de l'Œuvre nationale de l'enfance. Plus de 4000 enfants purent ainsi échapper à la barbarie nazie.

Les réseaux secrets juifs financaient les opérations, lorsque ces fonds s'avérèrent ne plus être suffisants, Yvonne Nèvejean obtint un soutien financier auprès des banques, du gouvernement belge en exil à Londres et de l'American Jewish Joint Distribution Committee (Joint). La Gestapo tenta bien de mettre un terme aux activités d'Yvonne Nèvejean. Plusieurs résistants ou bénéficiaires du réseau furent arrêtés mais jamais l'organisation secrète n'eut à cesser son activité qui était soutenue par la Reine Élisabeth et d'autres belges engagés comme Léon Platteau, alors secrétaire général du ministère belge de la justice. Tous deux furent également déclarés justes parmi les nations par l'Institut Yad Vashem.

D'autres figures furent très actives dans ce réseau, le Père Joseph André de Namur, Dom Bruno, Madeleine Sorel,…

Reconnaissances

Références

  1. Fin '43 elle en deviendra membre à part entière