Yvette Grimaud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Yvette Grimaud
Nom de naissance Yvette Jeanne Grimaud
Naissance
Alger, Algérie
Décès (à 92 ans)
Villiers-le-Bel, Val-d'Oise
Activité principale pianiste, compositrice, ethnomusicologue

Yvette Jeanne Grimaud, née à Alger le et morte à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le [1], est une pianiste, compositrice et ethnomusicologue classique française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Alger, élève de M. Llorca, Yvette Grimaud se produit en concert dans sa ville natale avant l'âge de dix ans[2],[3],[4], avant de venir demeurer à Paris où elle crée de nombreuses œuvres contemporaines, dont les sonates pour piano de Pierre Boulez, ses douze notations[5],[6], les Trois psalmodies ou encore la première sonate d'André Jolivet. Élève d'Olivier Messiaen[7], elle délaisse par la suite sa carrière de pianiste pour s'orienter vers l'ethnomusicologie où elle étudie particulièrement la musique traditionnelle géorgienne[8] et les traditions musicales des pygmées Babinga[9]. Elle est l'auteur d'articles et d'ouvrages scientifiques sur le sujet[10]. Dans les années 1960, elle dirige un cours de musique traditionnelle au Conservatoire de Lyon[11].

Compositions[modifier | modifier le code]

  • Prélude sur les scales chinoises pour piano (1934)
  • Pièce pour violoncelle et piano (1936)
  • Trois Pastels pour violon et piano (1937-38)
  • Prélude pour Piano (1939; 2 versions)
  • Quatre Mélopées pour chant, flûte, et harpe (1939)
  • Poussière sonore pour piano (1939)
  • Salutations angéliques pour mezzo-soprano solo, chœur, et orchestre (1939)
  • Étude brève pour piano (1940)
  • Lamentations pour une méditation funèbre pour violoncelle et piano (1940)
  • Mélopée pour deux ondes Martenot et piano (1940-41)
  • Préludes en forme de triptyque (1940)
  • Trois pièces en quarts de ton pour soprano, percussion et ondes Martenot (joué pendant le Festival 1949 de la Société internationale pour la musique contemporaine (SIMC) en Sicile[12]
  • Yvette Grimaud a contribué à la bande son et aux bruitages (ondes Martenot) de la pièce radiophonique de René Barjavel "Ne demandez pas la lune" (1950)[13].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yvette Grimaud, « Note sur la musique vocale des Bochiman !Kung et des Pygmées Babinga », in Les Colloques de Wégimont (Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège), 3e colloque (1956), p. 105-126

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]