Yasukazu Hamada

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Yasukazu Hamada
Illustration.
Yasukazu Hamada (le 17 août 2022, Source : Ministère de la Défense du Japon)
Fonctions
Ministre japonais de la Défense

(1 an, 1 mois et 3 jours)
Premier ministre Fumio Kishida
Gouvernement Kishida II
Prédécesseur Nobuo Kishi
Successeur Minoru Kihara (en)

(11 mois et 23 jours)
Premier ministre Tarō Asō
Gouvernement Asō
Prédécesseur Yoshimasa Hayashi
Successeur Toshimi Kitazawa
Représentant du Japon
En fonction depuis le
(30 ans, 9 mois et 10 jours)
Président du Comité des Affaires parlementaires du Parti libéral-démocrate (Japon)

(3 mois)
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense

(1 an)
Premier ministre Junichiro Koizumi
Gouvernement Koizumi II
Prédécesseur Norihiko Akagi
Successeur Hiroshi Imazu
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Futtsu (Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique PLD
Père Koïchi Hamada
Diplômé de Université Senshu
Site web https://office-hamada.jp/

Yasukazu Hamada

Yasukazu Hamada (浜田 靖一, Hamada Yasukazu?), né le , est un homme politique japonais. Ministre de la Défense du Japon de 2008 à 2009 au sein du Gouvernement Taro Aso, il retrouve cette fonction du au au sein du Gouvernement Fumio Kishida.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Fils de Koïchi Hamada (ja), Yasukazu Hamada naît le à Futtsu, dans Chiba. Son père est homme politique, Représentant du Japon élu en Préfecture de Chiba.

Après d'avoir étudié au Lycée préfectoral de Kisarazu, il étudie au sein de Hillsdale College (en) aux États-Unis, puis il obtient une licence de business à l'université Senshu (en).

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

En 1993, à la suite de la retraite de son père, Koïchi Hamada (ja), il se présente aux élections législative dans alors troisième circonscription de Chiba avec l'investiture du Parti libéral-démocrate (PLD) qu'il remporte et dont il conserve le siège jusqu'à aujourd'hui.

Secrétaire d'État[modifier | modifier le code]

En 1998, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense dans le gouvernement Keizo Obuchi. Il finit cette fonction en 1999.

Il était aussi secrétaire d'État auprès de Shigeru Ishiba, le ministre de la Défense dans le gouvernement Junichiro Koizumi de 2003 à 2004.

Ministre de la Défense (2008 - 2009)[modifier | modifier le code]

En 2008, il devient membre du conseil des ministres pour la première fois en tant que ministre de la Défense dans le gouvernement Taro Aso.

Pendant son mandat, la Corée du Nord effectue une expérience de tir d'un missile (Kwangmyŏngsŏng 2) le 5 avril 2009.

Il contribue à la coordination parlementaire de la loi sur les réponses contre la piraterie qui remplace le fond juridique pour l'opération contre la piraterie.

À la suite de la défaite de l'élection législative du Parti libéral-démocrate, il démissionne en 2009.

Ministre de la Défense (2022 - 2023)[modifier | modifier le code]

Le 10 août 2022, il est renommé ministre de la Défense dans le gouvernement de Fumio Kishida[1].

Le gouvernement décide fin 2022 d'accroitre de 56 % les dépenses militaires programmées pour les cinq années à venir et d'approfondir sa collaboration militaire avec les États-Unis. Yasukazu Hamada signe dans ce but avec son homologue américain, Lloyd Austin, des accords visant à accélérer le développement d'équipements militaires et de nouvelles technologies. Le Japon a notamment l'intention d'acquérir et de déployer des missiles à longue portée[2].

Il quitte le gouvernement le 13 décembre 2023, lors d'un vaste remaniement ministériel associé au départ de neuf ministres, à la suite de l'affaire des caisses noires du PLD[3].

Il est remplacé à ce poste par Minoru Kihara (en)[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) « 第2次岸田改造内閣 閣僚と自民党役員の略歴一覧 », sur 日本経済新聞,‎ (consulté le )
  2. Arnaud Vaulerin, « Stratégie de défense : Fumio Kishida ou la posture d’un Japon normalisé », sur Libération,
  3. « Au Japon, le premier ministre procède à un vaste remaniement et féminise son gouvernement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Frédéric Charles, « Japon: Fumio Kishida remplace ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense », Radio France internationale,

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :