William Bellers

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William Bellers
Autoportrait (1733).
Naissance
Inconnue
Décès
Inconnue
Période d'activité
Autres noms
Gulielmus Bellers
Nationalité
Activité
peintre paysagiste, dessinateur, imprimeur d'estampes
Influencé par

William Bellers, actif entre 1733 et 1773, est un peintre et dessinateur paysagiste anglais, qui fut également imprimeur d'estampes à Londres. Il est l'un des premiers paysagistes de l'école anglaise de peinture, avec Richard Wilson, Thomas Smith of Derby et George Lambert.

Biographie[modifier | modifier le code]

La plus ancienne référence à William Bellers remonterait à 1733, celle de son autoportrait. En , il est à Oxford, installé en tant que membre non officiel de l'université mais inscrit comme dessinateur-illustrateur, avec privilège (illuminator, privilagatus), c'est-à-dire bénéficiant de certains droits. Un article du London Evening Post du le présente comme portraitiste à Oxford et comme étant en affaires avec (ou représenté par) le marchand d'estampes Simon Gribelin[1].

On le retrouve en lien d'affaires avec le graveur et marchand Arthur Pond, ouvrant un atelier d'estampes à Poppin Court sur Fleet Street au tout début des années 1750. À ce stade, il est possible, mais de moins en moins probable au regard des recherches actuelles[2], qu'il s'agisse là de son fils, William Bellers II[1]. Toujours est-il qu'il y imprime de nombreuses estampes, essentiellement des paysages et des vues topographiques, interprétées soit d'après ses propres dessins et gouaches, soit d'après Chatelain, lequel grave également du Bellers, en société avec d'autres burinistes et aquafortistes comme Simon François Ravenet : citons la série des Vues du lac de Cumberland, huit pièces (1752), ou encore des vues du London Hospital de Whitechapel (1753) d'après l'architecte Boulton Mainwaring d'Isleworth.

Il expose des paysages exécutés à l'huile, au pastel ou à l'encre inspirés du Lake District et du Northumberland, de 1761 à 1773, à la Free Society of Artists, que l'on dit à la manière de George Lambert. Si aucune de ces toiles ne nous sont à ce jour parvenues, nous les connaissons à travers les gravures faites par Johann Sebastian Miller (1715-1785), Chatelain, Charles Grignion, Pierre-Charles Canot, et James Mason (1710-1785), et publiées (ou retirées) par John Boydell en 1774. Une série de dix pièces fut gravée également par Peter Paul Benazech et William Henry Toms, entre autres.

En , le Public Advertiser, qui annonce les ventes aux enchères, le signale comme ayant pris sa retraite.

Choix de gravures[modifier | modifier le code]

Ces estampes sont tirées par Bellers en son atelier, et sans doute rehaussées à l'aquarelle :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « William Bellers », notice du British Museum, catalogue en ligne.
  2. C'est ce qu'avance Neil Jeffares, In: Dictionary of pastellists before 1800, Norwich, Unicorn Press, 2010, (ISBN 9780906290866)[PDF] extrait en ligne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) A. R. Bayley, Notes and queries, CIII, 1901, p. 413.
  • (en) Notice de Stephen Bury, In : (en) « William Bellers », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  • (en) Timothy Clayton, The English print 1688–1802, 1997.
  • (en) M. H. Grant, A Dictionary of British Landscape Painters from the 16th Century to the 20th Century, Leigh-on-Sea, 1970, p. 22 — cité par le British Museum.
  • (en) Graves, Robert Edmund : « William Bellers », In: Leslie Stephen (direction) Dictionary of National Biography, tome 4, Londres, Smith, Elder & Co., 1885, p. 192 — sur Wikisource.
  • (fr) Karl-Heinrich von Heinecken, Dictionnaire des artistes, dont nous avons des estampes, tome I, Leipzig, Breitkopf, édition de 1788.
  • (en) Journal of the Royal Society of Arts, CXXXII, 1986, p. 274

Liens externes[modifier | modifier le code]

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