Victorina Durán
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Victorina Durán Cebrián |
Nationalité | |
Allégeance | |
Domiciles | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Nati Mistral (à partir des années 1960) Margarita Xirgu (à partir de ) Conservatoire royal supérieur de musique de Madrid ( - Irene López Heredia Federico García Lorca |
---|---|
Membre de |
Association espagnole des peintres et sculpteurs (d) () Cercle saphique de Madrid Lyceum Club Femenino Residencia de Señoritas |
Mouvements | |
Personnes liées |
Rosa Chacel, Matilde Calvo Rodero (d) |
Victorina Durán, née à Madrid en 1899 et morte en 1993 dans cette même ville, est une scénographe et costumière espagnole, peintre avant-guardiste associée au surréalisme des années 1920[1].
Biographie
Née dans une famille bourgeoise, traditionnelle et cultivée, Victorina est la fille d'une danseuse de ballet et d'un militaire.
Elle étudie le dessin et la peinture à l'Académie royale des beaux-Arts de Saint-Ferdinand de 1917 à 1926, se liant avec des personnalités telles que Salvador Dalí, Remedios Varo, Maruja Mallo et Rosa Chacel. Artiste du Batik, elle fait partie de la délégation espagnole de l'Exposition internationale des Arts Decoratifs et Industriels, organisée à Paris en 1925.
En 1926, elle intègre le Lyceum Club femenino de María de Maeztu, qui réunit les femmes intellectuelles et artistes. Elle développe également le Círculo Sáfico[2] de Madrid, avec notamment l'écrivaine Elena Fortún et la graphologue Matilde Ras.
Elle travaille également avec Rivas Cheriff à la création du Teatro Escuela de Arte de Madrid et réalise les costumes et décors des troupes de théâtre de Margarita Xirgu, Federico García Lorca et Irene López de Heredia et travaille pour plusieurs films espagnols de l'époque.
En 1929, elle devient la première femme diriger la chaire d'art scénographique de l'Académie royale des beaux-Arts de Saint-Ferdinand et devient incontournable dans le domaine des décors et de la scénographie de l'Espagne des années 1930.
Durant la guerre d'Espagne, elle décide de s'exiler en Argentine avec Margarita Xirgu[3]. Elle devient directrice artistique des théâtres Colón et Cervantes et collabore avec Susana Aquino et la chorégraphe Mercedes Quintana[4]. Dans le domaine de la peinture, elle expose, entre autres, en Uruguay, au Brésil, au Chili, en Allemagne et en France[5].
Elle décide de revenir d'exil en 1949 pour collaborer avec Dalí dans Don Juan Tenorio, dirigé par Luis Escobar Kirkpatrick au Teatro Nacional de España. Voyageant entre Paris et Madrid, elle s'installe définitivement dans la capitale espagnole dans les années 1980.
Elle meurt à Madrid à 94 ans, laissant l'image d'une artiste militante[6].
Liens externes
- Eva Moreno Lago, « Victorina Durán: figurinista y surrealista en el teatro español del 27 », Conferencia en Casariche Cursos de Verano, 25-31 août 2014
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Victorina Durán » (voir la liste des auteurs).
- « Esquela en el diario ABC », Diario ABC,
- (es) Ainara says, « Desconocidas & Fascinantes: Victorina Durán, una vida entre bastidores por Carrie Romero », sur InOutradio, la radio lésbica,
- « Margarida Xirgu », sur margaritaxirgu.es
- (es) « Alternativa Teatral », sur Alternativa Teatral
- (es) « Rueda de fuego de Roberto Levillier en Alternativa Teatral », Alternativa Teatral
- (es) « Victorina Durán, una artista pionera que defendió el amor libre », sur abc,