Utilisateur:Philippe Bonduelle/Brouillon

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Jean-Claude BONDUELLE[modifier | modifier le code]

Homme politique français et urbaniste. Militant socialiste dès 1970, il rentre au Parti Radical Socialiste. Ensuite, il a été secrétaire national du Mouvement des Radicaux de Gauche puis candidat député pour le Mouvement Réformateur. A Nantes, il fut Maire-Adjoint chargé de l’urbanisme.

Famille[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Bonduelle est né le 16 février 1935 à Nantes et mort à l’Île d’Yeu à l’âge de 49 ans en juillet 1984. Son Père Félix Bonduelle était industriel dans le bois (Ets Bonduelle-Martineau à Concarneau-Quimper-Nantes) et sa mère Marie-Annick Pinard fille de l’industriel nantais Pierre Pinard (Usine de ferblanterie Pinard-Riom à Nantes).

Il a une sœur Christine et trois frères, Franck, Marc et Philippe.

Ses parents se sépareront en 1950. « Aîné d’une famille de cinq enfants, très tôt privé de son père, il eut à prendre des responsabilités dès l’adolescence. Il milite dans des mouvements de jeunesse, en particulier le scoutisme » Ouest France 9 juillet 1984

En juillet 1959, il épouse Maryvonne Bolloré et ils auront 4 enfants : Yann, Marine, Gwen et Cécile.

Très tôt il crée une entreprise de matériel électrique industriel qui se nomme BSA. Il consacre pourtant son temps à militer et s’engager en politique .

Carrière politique  (1970-1984)[modifier | modifier le code]

PartI Radical Socialiste (PRS)[modifier | modifier le code]

Dès 1970 Jean-Claude Bonduelle adhère au Parti Radical Socialiste dont il assurera la présidence département et entrainera les radicaux à soutenir la candidature de François Mitterrand aux présidentielles de 1974.

Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG)[modifier | modifier le code]

Ce choix le conduisit tout naturellement à rejoindre le Mouvement des Radicaux de Gauche dont il devint secrétaire national aux cotés de Michel Crépeau pour qui il fût un lieutenant écouté.

Mouvement Réformateur (MR)[modifier | modifier le code]

Le Mouvement réformateur est une coalition centriste regroupant le Centre Démocrate de Jean Lecanuet, le Parti Radical de Jean-Jacques Servan-Schreiber et d'autres petites formations crées en novembre 1971 en vue des élections législatives de 1973. Il se voulait une 3ème voie, refusant à la fois l'alliance avec le Parti Communiste et l'immobilisme de la majorité présidentielle organisée autour de l’UDR.

Jean-Claude Bonduelle fut candidat Député du Mouvement Réformateur pour la 1ére circonscription de Nantes aux élections législatives de 1973.

Parti Socialiste (PS)[modifier | modifier le code]

La vision exigeante qui était la sienne, amena Jean-Claude Bonduelle, dans la logique d’une démarche politique qu’il voulait rectiligne à entrer au Parti Socialiste.

Mairie de Nantes[modifier | modifier le code]

1977-1983 Maire Adjoint chargé de l’urbanisme.[modifier | modifier le code]

il fut un homme clé de la municipalité sous Alain Chénard, Maire de Nantes. Inspirateur de l’aménagement urbain, travaillant sur des dossiers primordiaux dont le plan d’occupation des sols, la mise en service du Tramway, l’aménagement du quartier Beaulieu, le projet de tunnel de Cheviré, … Sur ces dossiers difficiles, il arrivait par le dialogue et le profond respect des autres à faire le consensus.

Il entretenait à Paris des liens avec Michel Rocard et dialoguait de près avec Jacques Delors. Ce dernier lui avait proposé d’être à ses cotés à la commission européenne à la suite de son mandat à Nantes.

1983-1984 Conseiller Municipal[modifier | modifier le code]

Le projet du tunnel Cheviré qu’il porta à bout de bras dés 1980 fut abandonné par la nouvelle équipe municipale. Le nouveau Maire de Nantes Michel Chauty (1983-1989) préfèrera s’orienter vers la construction d’un pont. En revanche, son projet de mise en circulation d’un tramway a été réintroduit par l’équipe de Jean-Marc Ayrault en 1989 quand celui-ci fut Maire de Nantes. Malheureusement, il n’aura pas eu la joie de le savoir.

Décès (1984)[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Bonduelle est mort accidentellement lors d’une pêche sous-marine le 8 juillet 1984 dans son lieu de ressourcement, à l’ile d’Yeu.

« Un homme passionnément attaché au progrès et à la démocratie au quotidien, ne ménageant pas ses efforts pour informer, expliquer, faire participer les citoyens aux décisions qui les concernaient » Patrick Mareschal, Président du Conseil Général de Loire-Atlantique.

« Un humaniste convaincu (…) dont l’engagement et les évolutions ont toujours été marqués par la volonté de luter contre les injustices » Alain Chénard, Maire de Nantes.

« Même ceux qui ne partagent pas ses idées politiques (MRG puis P.S.) rendent hommage à cet homme de rectitude et de dialogue » Chronique nécrologique Ouest France Juillet 1984.

« J’ai aimé ton silence au milieu des rumeurs et c’est dans la mer que tu puisais ta sérénité » dit l’un de ces enfants lors de  ses obsèques. Cérémonie qui fut dite par les abbés Guy Robuchon, Jacques Musset et François Chantbel à la chapelle Saint-Augustin à Nantes au milieu d’un millier de personnes.

Sources[modifier | modifier le code]

Avenue Jean-Claude Bonduelle >>> https://fr.wikipedia.org/wiki/Avenue_Jean-Claude-Bonduelle

Journal de l'Ouest Chronique nécrologique 10 Juillet 1984 >>> https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Claude_Bonduelle_-_Journal_de_l%27Ouest_Chronique_n%C3%A9crologique_10_Juillet_1984.jpg

Hommage du Conseil Municipal 16 Juillet 1984 >>> https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Claude_Bonduelle_-_Hommage_du_Conseil_Municipal_16_Juillet_184.jpg

Ultime adieu Messe à Saint Augustin, Nantes >>> https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Claude_Bonduelle_-_Ultime_Adieu_Messe_%C3%A0_St._Augustin.jpg