Utilisateur:Peb45/Brouillon Beausobre

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Théâtre de Beausobre
Type Salle de spectacle
Lieu Morges
Coordonnées 46° 30′ 58″ nord, 6° 29′ 58″ est
Architecte Pierre Grand
Inauguration
Capacité 850 places
Site web [1]

Carte

Le théâtre de Beausobre, situé à Morges (2, avenue de Vertou) est propriété communale et fait partie d’un complexe architectural comprenant collège et école de musique, à savoir le Conservatoire de l'Ouest Vaudois.

  •  : Spectacle d’inauguration du théâtre de Beausobre: La Nef dans la Ville, texte d’Henri-Charles Tauxe, musique de Jean-François Bouvard et mise en scène par Gérard Demierre.

Historique[modifier | modifier le code]

D’Ignace Paderewski à René Morax, Morges a une longue tradition musicale et théâtrale. Ses salles historiques, de capacité très limitée, sont celles du Casino (1900), et des Trois P’tits Tours (1959). Le théâtre de Beausobre compte, sur territoire vaudois, parmi les premiers lieux de scène contemporains construits hors des grands centres urbains. Il est inauguré en 1986 et tire son nom d’une vieille famille aristocratique d’origine française, établie à Morges dès le XVIIe siècle en tout cas[1].

Le théâtre est en effet implanté sur un domaine arborisé ayant appartenu à Emmanuel-Georges de Beausobre, ingénieur formé vers 1839 à l’École centrale des arts et manufactures de Paris et dont la demeure, dite «Chalet de Beausobre», est conservée[2]. En 1959, ses descendantes, les sœurs Germaine et Nelty de Beausobre, donnent cette propriété à la Fondation de l’Hôpital et à la paroisse réformée de leur ville. Mais la parcelle, située en bordure d’autoroute et au voisinage de la voie ferrée, est peu propice à l’établissement d’un hôpital moderne. Un échange de terrains avec la Ville de Morges permet d’établir l’édifice hospitalier un peu plus en amont, tandis que la propriété de Beausobre pourra accueillir, après le décès de Nelty en 1977, un complexe dû au bureau d’architecture lausannois Pierre Grand, lauréat d’un concours en 1979.

Ligne artistique[modifier | modifier le code]

Le théâtre est développé sur une proposition de Gérard Zambelli et de Jean-Marc Desponds, qui en sera le premier directeur. Sa ligne artistique, établie avec le co-programmateur Jean-Pierre Genier, est celle d’une salle de divertissement accueillant des spectacles déjà créés, panachage de succès parisiens, de vedettes confirmées, de productions locales, de chansons, d’humour, de danse et de musiques du monde. Au fil des ans, cette scène, devenue un "Olympia romand"[3] a vu défiler plus 1'800 spectacles et au moins autant d’artistes. Dès la fin des années huitante, l’humour s’y taille une place importante avec la création d’un festival alors d’un genre encore nouveau, Morges-sous-rire (1989). Hormis Coluche, mort trop tôt, en 1986, et Zouc, retirée de la scène à la fin des années huitante, la plupart des humoristes francophones ont brûlé les planches de Beausobre. Dès 1988, Raymond Devos établit des liens privilégiés avec ce théâtre, où il consigne, dans le livre d’or, « C’est ici, à Beausobre, c’est décidé, que je viendrai finir mon cirque en Suisse… »[4]

Source[modifier | modifier le code]

Michel Caspary, Sedrik Nemeth, Beausobre. Un théâtre au cœur de la Cité, Morges 2006, 200 p. (avec préface de Michel Bouquet). (A la fin de l’ouvrage, détail de plus de 1400 spectacles que cette institution a accueillis en 20 ans d’existence).

Liens externes[modifier | modifier le code]

http://www.beausobre.ch/

tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Théâtre_de_Beausobre,_Morges_VD‎ (art. François Marin)

Notes et références[modifier | modifier le code]

<references> [3]

  1. Archives cantonales vaudoises, P Nelty de Beausobre
  2. Paul Bissegger, Les Monuments d'art et d'histoire du canton de Vaud V. La ville de Morges, Société d'histoire de l'art en Suisse, coll. « Monuments d'art et d'histoire de la Suisse 91 », (ISBN 3-909164-66-8), p. 375
  3. a et b Corinne Jaquiéry, "Beausobre, l'Olympia romand", 24 Heures 8 janv. 2009 (suppl. 24Week-end, p. 5
  4. Michel Caspary et Sedrik Nemeth, Beausobre. Un théâtre au cœur de la cité, Morges 2006, p. 47