Utilisateur:Romarin2021/Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tuzaguet

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Romarin2021/Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tuzaguet
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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tuzaguet est située à Tuzaguet, dans le département des Hautes-Pyrénées en France. C'est un monument construit au XVIIIe siècle ou à la fin du Moyen Âge et un lieu de culte catholique.

Monument[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Le bâtiment a été construit au XVIIIe siècle[1],[2] ou à la fin du Moyen Âge (fin du XVe siècle - début du XVIe siècle)[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

La base Mérimée ne référence aucun point architectural pour cette église[4].

Son clocher de type bigourdan[2] est très proche de celui de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bize, construit en 1559 est refait à neuf au XXIe siècle[1].

Le cadastre « Napoléon » permet de distinguer un mur d’enceinte ovale qui servait de fortification et de cimetière et protégeait l’église, indice fossilisé d’un « enclos ecclésial ». C’est un refuge avec des défenses tout autour : palissades, fossés. L’église est alors un lieu d’asile où l’on ne peut pas entrer avec des armes, se saisir de quelqu’un, se battre… Cette zone d’asile est alors définie selon un rayon de 30 ou 60 pas d’où cette forme arrondie du cimetière sur l’ancien cadastre. Cet aménagement est typique des XIe et XIIe siècles, lorsque les seigneurs se battent entre eux pour implanter leurs domaines. L'église était orientée ouest/est, donc la porte d'accès se trouvait à l'Ouest. Le premier retable était donc placé à l'Est (où se trouve aujourd'hui le portail d'entrée). Les deux chapelles latérales datent du XVIIe siècle. Une restauration effectuée au XIXe siècle a révélé une arche gothique daté de 1662. Entre le Moyen Âge et le XIXe siècle, les habitants de Tuzaguet ont partagé leur village avec des parias qui vivaient parqués dans un quartier spécial. On ne connait pas vraiment l’origine des « cagots »[a] (peut-être les descendants des peuples vaincus, comme les Sarrasins ou les Wisigoths). Ils ont été par la suite assimilés aux lépreux et aux pestiférés. Les « cagots » étaient bûcherons ou charpentiers (car on pensait que le bois ne transmettait pas de maladies). Les « cagots » avaient donc accès à l’église par une petite porte qui leur était réservée. Cette porte a été détruite lors de travaux en 1845[3].

Extérieur[modifier | modifier le code]

Clocher[modifier | modifier le code]

Les inscriptions sur les cloches sont encore visibles en 2020. La grosse cloche et la moyenne cloche ont été fondues par Jean Baptiste Dupont de Tarbes respectivement en 1847 et 1854, la petite par le fondeur Dencausse de Tarbes en 1911. Les deux premières sont des cloches à disque et à tige-bélière suspendues à un joug en fonte, la dernière est une cloche fixe sans balancement[3].

Inscriptions lapidaires[modifier | modifier le code]

Sur les murs extérieurs, sont placées des inscriptions lapidaires en latin datant du XVIIIe siècle ː Bonum est praestolari cum silentio salutare dei (Il est bon d'attendre en silence le secours de l'Éternel (Bible, Lamentations 3ː26)), Magnificavit Dominus facere nobiscum (Le Seigneur fit pour nous des merveilles (Psaume 125)), Deus in domibus ejus cognoscetur (Dieu, en ses palais, est connu (Psaume 47)), et dans l'escalier d'accès au clocher Bonum Est Praestolari Cum Silentio Salutare Dei (Bon d'attendre en silence le salut de dieu.)[3].

Intérieur[modifier | modifier le code]

Peintures de la voûte de la nef.
Peintures de la voûte du chœur.

La base Palissy ne référence aucun objet dans cette église[5].

La voûte de la nef est peinte en bleu ciel avec douze médaillons où sont représentés les Douze Apôtres et des décorations de feuilles et de fleurs peintes en blanc et en doré. Les trois médaillons placés au centre de la voûte représente : le pélican nourrissant ses petits (le pélican est un des symboles représentant Jésus-Christ, car il nourrit les hommes de son corps et de son sang), le triangle de la Trinité, et l'Agneau de Dieu.[réf. nécessaire]

Les quatorze stations du chemin de croix sont des estampes sur papier : lithographie / chromolithographie sous verre, dessinées par Octave Tassaert au milieu du XIXe siècle.[réf. nécessaire]

Les vitraux sont réalisés par l'atelier R. G. Letienne de Tarbes en 1961.[réf. nécessaire]

Sur le mur d’enceinte à l’ouest daté du XVIIe siècle, a été découvert une croix peinte où est reconnaissable l'ancien blason de Comminges, on peut voir la même croix peinte dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Montréjeau[6].[réf. nécessaire]

Lieu de culte[modifier | modifier le code]

Dédicace[modifier | modifier le code]

Cette église a été dédiée à Notre-Dame de l'Assomption le … par Mgr .

Paroisse[modifier | modifier le code]

Depuis le , cette église est l'un des lieux de culte de l'ensemble paroissial de Lannemezan au sein du doyenné de Lannemezan, du diocèse de Tarbes et Lourdes[7].

Liste des curés[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Document communal non identifié

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le mot « cagot » vient de la racine « cac » qui signifie « sale ou laid ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Eglise Tuzaguet », sur le site web du comité régional du tourisme et des loisirs - Occitanie (consulté le ).
  2. a et b « Eglise de Tuzaguet », sur le site web de la confédération pyrénéenne du tourisme (consulté le ).
  3. a b c et d Document communal non identifié.
  4. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine », sur le site web de la plate-forme ouverte du patrimoine (consulté le ).
  5. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine », sur le site web de la plate-forme ouverte du patrimoine (consulté le ).
  6. Photo de sainte Barbe et l'ancien blason de Comminges
  7. « Lannemezan », sur le site web du diocèse de Tarbes et Lourdes (consulté le ).