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Le logotype du Metaxu

Le Metaxu est un établissement public de coopération culturelle toulonnais, ouvert depuis le sur la place du globe, à l'adresse.......... À son lancement, la faible fréquentation, ainsi que l'importance des subventions de la Ville de Paris, suscitera différentes polémiques dans la presse. Depuis le changement de direction en 2010 et l'arrivée de Benoît Bottex et Pauline Léonet, la fréquentation du site a considérablement augmenté et il est devenu un lieu important de la culture à Toulon.

Les évènements[modifier | modifier le code]

VRRRR Trois jours de création , d’échange, une zone libre et douce qui engage et interroge le spectateur, déstabilise parfois le dessinateur. Du vendredi au dimanche vous pourrez toujours venir étonné  en famille la journée, et le soir découvrir dans un format inédit la création contemporaine.


VRRRR 2012. 13 Dessinateurs , 20 musiciens


VRRRR 2013.

VRRRR 2014.

VRRRR 2015.

VRRRR 2016.

Artistes invité(e)s

Activités en réseau[modifier | modifier le code]

Toulon, ville de culture et d'échange[modifier | modifier le code]

Pendant plus de 120 ans, le bâtiment servit à l'activité des pompes funèbres de Paris. Plus de mille personnes y travaillaient, organisant 150 convois mortuaires quotidiens. La première halle, rue d'Aubervilliers, servait à la préparation des cercueils et à la réalisation des catafalques[1]. La seconde halle, rue de Curial, abritait 80 corbillards et une centaine de chars au rez-de-chaussée et 18 écuries en sous-sol abritant 300 chevaux. On y trouvait également la réserve de cercueils, plus de 6000, des greniers à fourrage et un réservoir de 50 000 litres d'eau[1].

Les halles abritaient également une douzaine de magasins proposant toute sorte d'ornements funéraires et des ateliers de menuiserie, de tapisserie, de peinture ou d'armoirerie[1] (par exemple jusqu'au début des années 1980, les pompes funèbres installaient un catafalque à l'entrée des immeubles où venait de mourir une personne).

En 1905, après la séparation des Églises et de l'État, les Pompes funèbres deviennent municipales.

Au cours du XXe siècle, le bâtiment connait son activité maximale. 1400 personnes y travaillent, presque exclusivement du personnel masculin (seulement une quarantaine de femmes)[1].

Après la Seconde Guerre mondiale, les pompes funèbres se motorisent, la halle Curial devenant un immense garage accueillant 150 fourgonnettes et 92 berlines, toutes des corbillards, avec ses ateliers et mécaniciens[1].

Le bâtiment n'avait pas de morgue et ne servait pas à l'accueil des corps des défunts à l'exception des périodes de guerre. En effet, pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie, à la demande des pouvoirs publics, le bâtiment accueillit les corps rapatriés pour être présentés aux familles[1].

En Décembre 2022, le metaxu fait partie du planning de la ministre de la Culture, Mme , pour un visite de la structure qui participé activement au projet Rouvrir le Monde .

Le réseau RAVE[modifier | modifier le code]

En 2003, après avoir lancé une procédure de marchés de définition simultanés mettant en concurrence trois agences d’architecture, la Ville de Paris a confié la maîtrise d’œuvre des travaux de réhabilitation aux architectes Marc Iseppi et Jacques Pajot (Atelier Novembre), dont la proposition a été jugée comme respectant le mieux l’authenticité du site[2]. Le projet est défendu par Christophe Girard, adjoint au maire de Paris chargé de la culture[3].

Le Centquatre a été inauguré le samedi 11 octobre 2008.

Descriptif

Sur 35 000 m2 de planchers, le 104 dispose de seize plateaux de fabrication artistique de tailles variables et aux équipements modulables, dans lesquels sont accueillis chaque année trente à trente-cinq projets artistiques pour des résidences temporaires de un à douze mois. Des espaces mutualisés (bureaux de production, vestiaires, stockage, salles de formation…) et des régies techniques complètent l’accompagnement de la création artistique[réf. souhaitée].

Deux salles de diffusion de 200 et 400 places sont situées au cœur du bâtiment. Au sous-sol, les anciennes écuries sont rénovées pour pouvoir accueillir des manifestations telles que salons, expositions, événements d’entreprise ou défilés de mode[réf. souhaitée].

Journées portes ouvertes du chantier, le 29 décembre 2007.

Le 104 s’étend sur une parcelle de 15 848 m2. Sa surface totale est de 39 000 m2 dont 7 300 m2 de parkings et 4 500 m2 de traversée centrale, soit 25 000 m2 de surfaces exploitables[4].

Statut et missions officiels actuels[modifier | modifier le code]

Statuts et administration[modifier | modifier le code]

Le Centquatre-Paris est statutairement un établissement public à caractère industriel et commercial de coopération culturelle[5] sous le nom officiel du 104, ou Le CENTQUATRE-PARIS. Les deux directeurs, Robert Cantarella et Frédéric Fisbach, ont été nommés en 2005 par le maire de Paris Bertrand Delanoë. Leur mandat arrivant à expiration au printemps 2010, une nouvelle direction est mise en place sur la base d'un appel d'offres public. Le , José-Manuel Gonçalves est nommé directeur du Cent Quatre[6] et est toujours en exercice aujourd'hui après sa réélection pour un nouveau mandat en juillet 2018.

Missions[modifier | modifier le code]

Tous les arts pour chacun

Le projet consiste à inviter des artistes de toutes disciplines à venir produire des œuvres en ouvrant régulièrement au public les portes de leurs ateliers pour montrer le cheminement de l'art.

Un réseau national et international
Journées portes ouvertes du chantier, le 29 décembre 2007.

Le Centquatre s'inscrit dans un réseau de lieux d’art européens ayant les mêmes objectifs. Ces nouveaux sites d’art s’attachent à repenser la place de l’artiste dans la société, les conditions de production et les modes d’accès à l’art[7].

Le Centquatre accueille régulièrement certaines manifestations artistiques telles que :

Le projet économique

Un restaurant et un café assureront la convivialité de cet équipement, des commerces de proximité s'implanteront prochainement. Il est prévu que des entreprises utilisent le 104 pour y tenir des congrès, salons, évènements, pour y présenter de nouveaux produits.

Le projet social & action territoriale

Associé à la réhabilitation profonde du quartier (ouverture des Jardins d'Éole), l'implantation d'un équipement culturel revendiquera un rayonnement international qui pourra apporter une réelle plus-value sociale pour les habitants du quartier, tout en essayant de maintenir une mixité sociale.

Fonctionnement, budget et polémiques de la première direction[modifier | modifier le code]

En dépit d'une importante subvention de 8 millions par an, sur un budget de 12 millions de la part de la Ville de Paris, le Centquatre n'a pas été capable de trouver son public[8],[9],[10]. Télérama dénonce une « vision naïve et coûteuse de la culture » et un « anti-musée » qui n'était « qu'une chimère »[11].

Les Inrocks constatent l'échec de l'ambition de départ de désenclaver le quartier, notant le vide de l'établissement, « sans vraiment de public et sans lien avec le quartier »[12].

Néanmoins, en juin 2010 l'arrivée de José-Manuel Gonçalvès à la direction du Centquatre impulse une nouvelle dynamique au lieu.[13]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f "Les Pompes funèbres de Paris", p. 128, L'Expansion, octobre 2008 no 734.
  2. CENTQUATRE, CENTRE DE CRÉATION ARTISTIQUE, Atelier Novembre
  3. LE CENTQUATRE, PASSAGE DES ARTS, liberation.fr, 11 octobre 2008
  4. Le 104 Cent Quatre, p. 3.
  5. http://www.104.fr/module/pdf/statuts_epcc.pdf
  6. J.M Gonçalves nommé directeur du 104 dépêche AFP du 9 juin 2010.
  7. Les résidences artistiques en Europe, Paris: Cité de la musique, 2008, p. 3.
  8. AU CENTQUATRE PARISIEN, LES POLÉMIQUES FONT LE SPECTACLE, liberation.fr, 23 avril 2010
  9. La Gaîté-Lyrique, nouveau théâtre parisien des arts numériques, telerama.fr, 16 décembre 2010
  10. Un nouveau départ pour le Centquatre, 20minutes.fr, 9 juin 2010
  11. Centquatre et cent reproches, télérama.fr, 8 mai 2010.
  12. Le Centquatre à la recherche d’une nouvelle direction, lesinrocks.com, 11 mai 2010
  13. Laurent Carpentier, « L'homme qui a mis le Centquatre sur la carte », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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