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Utilisateur:Alain BERTOUT/Brouillon

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Jacques Madeleine Bertout[modifier | modifier le code]

Jacques-Madeleine Bertout, sixième Supérieur Général de la Congrégation du Saint-Esprit, naquit le 3 mai 1753 à Niembourg, hameau d’Halinghen dans le département du Pas-de-Calais au nord de la France. Son père était un simple maçon. Neveu du directeur du séminaire de Saint-Esprit, Jean Marie Duflos, Jacques Bertout vint à Paris mener des études de rhétorique au collège Louis-le-Grand. Il fut ordonné prêtre en 1777 à Boulogne-sur-mer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après ses études, Jacques Bertout se destina immédiatement aux missions françaises des colonies. Pendant son noviciat, il fut motivé par une expédition chargée d’apporter des soins spirituels dans la Guyane française [1].

En 1778, son navire qui le conduisait à Cayenne fit naufrage sur les côtes d'Afrique où il fut fait prisonnier par les Maures. Plus tard, libéré par les Anglais, se retrouvant à Saint-Louis du Sénégal, il ne put retourner en France que grâce à l’intervention de corsaires français[2]. Les informations rapportées par le prêtre J. M. Bertout au ministre de la Marine Antoine de Sartine motiva celui-ci à lancer, la même année, une flotte pour la reconquête sur Sénégal perdu lors du traité de Paris (1763). Souffrant d'une maladie contractée en Afrique, Bertout devint professeur en théologie au séminaire de Meaux et à Paris. A l'époque de la Révolution, il dut revenir se cacher dans sa famille habitant Niembourg. Menacé par la révolution, il fut contraint de se réfugier en Angleterre (1792), il y apprit l'anglais et desservit une congrégation dans le Comté d'York. De retour en France, après dix ans d'exil, il revint auprès de son oncle M. Duflos dans la maison du Saint-Esprit pendant toute la période de la Révolution. En 1809 Napoléon 1er, mécontent de la politique du Saint-Siège, supprima par le Décret du 25 septembre la Congrégation du Saint-Esprit. A la Restauration, les démarches de M. Bertout auprès du gouvernement de Louis XVIII aboutirent au rétablissement de la Congrégation du Saint-Esprit par l'Ordonnance du 3 février 1816. [3]. Le roi Charles X lui fit remettre un tableau représentant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. La fatigue que ressentit l'abbé Bertout à relever son séminaire, hâta sa fin; il décéda dans la nuit du 9 au 10 décembre 1832 à Paris. Son successeur comme Supérieur de la Congrégation du Saint-Esprit fut Aimable Jacques Celestin Fourdinier natif de la commune de Hubersent située proche de la commune d’Halinghen.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Une Odyssée africaine au Siècle des Lumières: la mission providentielle de MM. Deglicourt et Bertout au Sénégal (1778) https://dsc.duq.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1363&context=memoire-spiritaine
  2. Annales apostoliques de la Congrégation du Saint-Esprit 1903 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11753888/f153.item#
  3. Annales apostoliques de la Congrégation du Saint-Esprit 1903 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9744902s/f520.item.r=bertout