Union libre (parti politique)

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Union libre
Image illustrative de l’article Union libre (parti politique)
Logotype officiel.
Présentation
Président Danny Hoffmann
Fondation
Siège Berlin, Allemagne
Adhérents 484 (2014)
Couleurs bleu et orange
Site web freieunion.deVoir et modifier les données sur Wikidata

L'Union libre (en allemand, Freie Union, abrégé en FU) est un parti politique allemand fondé en 2009 sous l'impulsion de Gabriele Pauli, ex-membre de la CSU.

A l'occasion du congrès de la fondation du parti, le à Munich, Pauli a été élue présidente de la FU avec 144 voix sur 155[1].

Ligne politique[modifier | modifier le code]

La FU se considère comme un « mouvement citoyen » remettant en question le système actuel de l'État allemand et rejetant, d'après Pauli, « l'égoïsme et la soif de pouvoir des partis traditionnels »[2],[3]. Ainsi, le parti réclame le vote direct du chancelier et des ministres ainsi que la tenue d'un référendum constitutionnel. De plus, la FU souhaite une simplification du système fiscal et une centralisation des politiques de l'éducation[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Élections[modifier | modifier le code]

Pour les élections fédérales allemandes de 2009, la FU présenta des listes régionales dans douze länder mais n'atteint le nombre de signatures nécessaires qu'en Bavière. Cette liste fut toutefois contestée à la suite d'irrégularité dans la constitution du dossier électoral[5]. L'affaire remonta au Tribunal Constitutionnel Fédéral[6] qui ne permit au parti que de présenter cinq candidats en Bavière et un dans le Brandebourg. Au premier tour, ces deniers rassemblèrent 6 121 voix[7],[8],[9].

Lors des Élections régionales du land de Brandebourg en 2009, le , l'Union Libre atteint 150 voix (soit 0,01 % des voix) avec des candidats sans liste. Pour la première fois de son histoire, lors des élections régionales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en 2010, la FU réussit à recueillir suffisamment de signatures pour présenter une liste régionale qui atteint 0,02 % des vois. En 2011, lors de l' Élection à la chambre des Députés de Berlin, en 2011, un candidat sans liste de la FU se présenta dans le Quartier de Marzahn-Hellersdorf (Cinquième Circonscription) et atteint 71 votes (0,0 %).

En mars et en , le parti ne peut pas non plus former de liste régionale dans la Sarre et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, faute de signatures[10].

Conflits au sein du parti[modifier | modifier le code]

En 2009, dans une lettre destinée au ministre de l'intérieur de l'époque , Thomas de Maizière, les membres du comité exécutif fédéral, Josef Brunner, Peter Frühwald, Daniel Schreiner et Heike Seise, qualifièrent la FU de parti anticonstitutionnel et demandèrent son interdiction[11] ce qui provoqua leur éviction de la FU[12],[13]

À la mi-, Sabrina Olsson et Michael Meier ont été relevés de leurs fonctions[14]. À la suite de quoi Sabrina Olsson fonda le parti Renouveau 21 - les Libertaires (en allemand, Aufbruch 21 - die Freiheitlichen), dont elle devint la présidente[15]. De la même manière, le , les anciens membres Peter Frühwald, Daniel Schreiner ainsi que Heike Seise fondèrent l'Alliance pour les droits civiques - AfB (en allemand, Allianz für Bürgerrechte - AfB)[16].

Le , Gabriele Pauli, renonça à son poste de présidente en raison de divergences politiques[17] et quitta la FU quelques jours plus tard[18].

Le , sur décision du congrès régional, la liste du land de la Hesse fut dissoute sans que rien soit communiqué à ce propos sur le site internet du parti[19].

En 2017, lors du congrès fédéral, un nouveau comité directeur est élu.

Références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Freie Union » (voir la liste des auteurs).

Lien externe[modifier | modifier le code]