Traité de la Mabilais

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Traité de la Mabilais
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Le traité de La Mabilais est un accord de paix signé le dans le manoir de La Mabilais, à Rennes, entre les Chouans et la République française.

Contexte[modifier | modifier le code]

À partir de la fin de 1794, les autorités de la République ont opté pour une politique de pacification, menée notamment par les généraux Hoche (Armée des côtes de Brest) et Canclaux (Armée de l'Ouest) et par le représentant en mission à Nantes Albert Ruelle. Dès le mois de , un accord essentiel est intervenu : le traité de La Jaunaye (), signé par plusieurs chefs vendéens, en particulier Charette et Sapinaud.

Le traité de La Mabilais[modifier | modifier le code]

Il est signé :

  • côté chouan, par Cormatin, Chantreau, Solihac, Boishardy, de la Roiterie, Busnel, Bellevue, Geslin, Gourlet, Guignard le jeune, Jarry, Terrien, Lefaivre, Demeaulne, Defils l'aîné, L'Hermite, Lambert, Lantivy, de Nantois, Gaubert de la Nourais, et Dufour ;
  • côté républicain par Ruelle et Guczno, Defermon, Corbel, Guermeur, Chaillon, Lanjuinais[1].

Suites du traité[modifier | modifier le code]

Le , le chef vendéen Stofflet signe le traité de Saint-Florent-le-Vieil.

Pourtant, la paix de La Mabilais est brisée le , avec, sur ordre de Hoche, l'arrestation de Cormatin et de tous les chefs chouans non-signataires. Un mois plus tard a lieu l'expédition de Quiberon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René KervilerRecherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États Généraux …, Nantes, 1885, tome 1, page 221.