Théodore-Édouard Fieuzal

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Théodore-Édouard Fieuzal
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Marie Théodore Édouard FieuzalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
signature de Théodore-Édouard Fieuzal
Signature du récépissé de la Légion d'honneur.

Théodore-Édouard Fieuzal, né le à Cahors et mort à en son domicile dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un médecin et ophtalmologue français.

Biographie[modifier | modifier le code]

À l’issue de ses études médicales à Paris, Fieuzal a soutenu sa thèse de doctorat en 1862.

Il est chirurgien major durant la guerre franco-allemande de 1870, ce qui lui vaut la Légion d’honneur, le [2].

Devenu directeur de la clinique de Louis de Wecker, il a été l’un des médecins qui ont soigné son ancien camarade de lycée Léon Gambetta, lorsqu’il a dû se faire énucléer l’œil droit. C’est grâce à l’influence de dernier qu’il a pu, par la suite, établir un établissement de soins oculaires à l’hospice des aveugles de l’Hospice des Quinze-Vingts en 1880, où il a été médecin en chef de 1882 à 1888.

Il est à l’origine, toujours avec Gambetta et Alphonse Péphau, autre ancien camarade de lycée[3] de la « Société nationale d’assistance pour les aveugles travailleurs » en 1880 et de l’« École Braille », en 1883 à Maisons-Alfort transférée à Saint-Mandé en 1889.

Il était le directeur de l’Hospice national des Quinze-Vingts, lors de la fondation de la Clinique nationale ophtalmologique annexée à l’Hospice, il est mort prématurément des suites d’un érysipèle, après six jours de maladie seulement[4]. Quelques semaines avant sa mort, il avait publié Annales du laboratoire de l’Hospice.

Publications[modifier | modifier le code]

  • De l’accouchement prématuré à l’aide d’un nouveau moyen , [Thèse de Médecine], imp. Parent (Paris), 1863.
  • Clinique ophtalmologique de l’hospice des Quinze-Vingts : compte-rendu statistique des opérations pratiquées pendant l’année 1874, Paris, Vve Adrien Delahaye, 1876, Hôpital des Quinze-Vingts (Paris) éditeur scientifique, lire en ligne sur Gallica.
  • « Mort apparente d’un enfant causée par le chloroforme. Rappel à la vie », Gazette des hôpitaux civils et militaires (Lancette française), t. 48e année,‎ , p. 586 (lire en ligne, consulté le ).
  • Fragments d’ophtalmologie. Clinique de l’hospice des Quinze-Vingts. [Compte-rendu analytique des maladies observées et des opérations pratiquées pendant les années 1875, 1876 et 1877], Paris, Vve Adrien Delahaye, 1879, lire en ligne sur Gallica.
  • « Amblyopie hystérique », Le progrès médical : journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, 1re série, t. 7,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • « Mémoire sur la prévention de la cécité », dans Congrès international d’hygiène et de démographie, Ch. Schuchardt, .
  • Hygiène de la vue dans les écoles. Instructions pratiques, [Rapport communiqué à la Société de médecine publique dans la séance du ].
  • « Des verres colorés en hygiène oculaire », Revue d’hygiène et de police sanitaire, no 7,‎ , p. 952-7 (lire en ligne, consulté le ).
Traductions

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris 8e, acte de décès no 1241, année 1888 (page 27/31)
  2. Archives nationales, « Dossier cote LH//970/51 », sur base Léonore, (consulté le ).
  3. [Alphonse Péphau.
  4. « Mort du Docteur Fieuzal », Le XIXe siècle, 18e série, no 6041,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]