Tarrutenius Maximilianus

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Tarrutenius Maximilianus
Fonction
Consul
Biographie
Époque
Activité
Période d'activité
Père
Enfant
Julius Agrius Tarrutenius Marcianus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tarrutenius Maximilianus (Ve siècle) est un homme politique romain de l'Antiquité tardive.

Il nous est connu par une inscription[1] par laquelle son gendre, Anicius Acilius Glabrio Faustus, présente ainsi sa carrière : consulaire du Picenum[2] à dix-neuf ans, vicaire de Rome et deux fois légat du sénat.

Contrairement à Johannes Sundwall[3] et Wilhelm Ensslin[4], André Chastagnol[5] l'identifie avec le Maximianus ou Maximilianus mentionné par Zosime, dans son Histoire nouvelle[6], et par Symmaque[7]. Tarrutenius Maximilianus serait ainsi le Maximilianus, fils de Tarrutenius Marcianus, qui, en , participa, avec le comte des largesses sacrées, Priscus Attalus, et le préfet du prétoire d'Italie, Caecilianus, à l'ambassade sénatoriale qui se rendit à Ravenne auprès de Flavius Honorius et qui, au retour, tomba aux mains des Goths d'Alaric et que son père racheta contre une rançon de 30 000 solidi d'après Zosime[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. CIL VI, 01767 (consulté le 7 novembre 2013)
  2. André Chastagnol considère qu'il s'agit du Picenum suburbicaire : « L'administration du diocèse italien au Bas-Empire », p. 362 (consulté le 7 novembre 2013) dans : L'Italie et l'Afrique au Bas-Empire : Études administratives et prospographiques, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires de Lille, 1987.
  3. (de) Johannes Sundwall, Weströmische Studien, p. 303, n° 304, 306 et 307.
  4. (de) Wilhelm Ensslin, Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft (RE), XIV, 1, col. 253 et Suppl., V, col. 662.
  5. (fr) André Chastagnol, « Notes chronologiques sur l'Histoire Auguste et le Laterculus de Polemius Silvius », Historia, IV (1955), n° 2/3, pp. 173-188 (pp. 178-179), repris dans : André Chastagnol, Aspects de l'antiquité tardive, Rome, L'Erma di Bretschneider, 1994, 395 p. (p. 186) (consulté le 7 novembre 2013). Les Fastes, p. 268, en particulier n. 128.
  6. Zos., V, 44, 2 et V, 45, 4.
  7. Symm., Ep., VIII, 24, 48 et 55 et IX, 52.
  8. Zos., V, 45, 4.