Tarik Kiswanson
Naissance | |
---|---|
Nationalités |
palestinienne (depuis le ) française jordanienne suédoise |
Formation |
Central Saint Martins College of Art and Design (jusqu'en ) École nationale supérieure des beaux-arts (jusqu'en ) |
Activités |
Représenté par |
Galerie Sfeir-Semler (d) |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Tarik Kiswanson, né le à Halmstad (Suède), est un artiste plasticien suédois, français, jordanien et palestinien[1].
Biographie
Naissance et formation
Tarik Kiswanson naît en 1986 en Suède[2]. Il est diplômé d’un D.N.S.A.P. avec les félicitations du jury de l'ENSBA (2014)[3] et d’un Bachelor of Fine Arts de la Central Saint Martins - Université des Arts de Londres (2010).
Œuvre
Sa pratique artistique, qui englobe l’écriture, la sculpture, la performance, le son et la vidéo, témoigne d’un engagement avec la poétique du métissage, mais également d’un moyen d’écrire et de survivre dans diverses conditions et divers contextes.
Ce carrefour, comme l’écrit Paul Gilroy, chercheur en études culturelles, « est un endroit spécial où des choses imprévues et magiques peuvent se produire ». La réduction, la réfraction, la multiplication et la désintégration de la forme et du langage dans l’œuvre de Kiswanson évoquent la contingence de la mémoire et l’hybridité polyphonique.
La pratique de Tarik Kiswanson examine les questions de déplacement et d’interstitiel qui se rapportent spécifiquement au contexte de ce qui est perdu, et ce qui est gagné, dans la deuxième génération de migration. La notion de « poétique de la relation » d’Édouard_Glissant a grandement influencé les qualités cinétiques et réactives du travail de l’artiste. Comme notre moment contemporain est celui de l’accélération de la multiplicité, la pensée relationnelle peut aider à actualiser un monde partagé de « différences infinies ».
Par son travail, il conçoit des stratégies conceptuelles qui articulent une « politique de l’identité » fluide, qui englobe les diverses collisions de la culture qui ont façonné à la fois son expérience personnelle et sa pratique artistique.
Il a présenté une performance à Lafayette Anticipations (2018)[4],[5], et a été exposé à la Fondation d'entreprise Ricard (2018), à la Biennale de Gwangju (2018) et au Centre Pompidou[6],[7]. Sa première exposition muséale en France était prévue d'octobre 2020 à septembre 2021 au Carré d’Art de Nîmes en France[8].
Expositions
Expositions collectives
- 60e Salon de Montrouge (2015)[9]
- Tainted Love Villa Arson, Nice (2019)[10]
- Immortality, Ural biennial , Ekaterinburg (2019)
- AS DEEP AS I COULD REMEMBER, AS FAR AS I COULD SEE, Performa 19 biennial, New York (2019)
- In The Open, The Common Guild, Glasgow (2021)
- Hi-storytelling, Sfeir-Semler Gallery, Hamburg (2021)
Expositions personnelles
- Ongoing Reflection, Collège des Bernardins, Paris (2016)[11],[12]
- Father Form, carlier | gebauer, Berlin (2017)[13]
- Come of age, Fondation d'entreprise Ricard, Paris (2018)[14]
- Vessels, Galerie Almine Rech, Paris (2019)[15]
- Dust, Centre Pompidou (2019)
- Surging, carlier I gebauer, Berlin (2021)
- Mirrorbody, Carré d'Art, Nîmes (2021)[8]
Références
- (en) « Tarik Kiswanson », sur Almine Rech Gallery (consulté le )
- Anne-Charlotte Michaut, « Les traversées de Tarik Kiswanson », sur lejournaldesarts.fr, (consulté le ).
- « Tarik Kiswanson | Cnap », sur www.cnap.fr (consulté le )
- « Tarik Kiswanson », sur Lafayette Anticipations (consulté le )
- « La performance de la semaine : Tarik Kiswanson à la fondation des Galeries Lafayette », sur Numéro Magazine (consulté le )
- La Rédaction, « Les mémoires des corps au cœur du festival MOVE à Beaubourg - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
- Gilles Renault, « Les Trois Eléphants, Rush, Move… Notre sélection des festivals de la semaine », sur Libération (consulté le )
- « TARIK KISWANSON - Expositions », sur Carré d’Art (consulté le )
- Salon de Montrouge, « Tarik KISWANSON », sur www.salondemontrouge.com (consulté le )
- « La club culture dansée et pensée à la Villa Arson », sur Beaux Arts (consulté le )
- « Tarik Kiswanson », sur Collège des Bernardins, (consulté le )
- « Jeune artiste : Tarik Kiswanson », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
- (en-US) « ART-PRESENTATION: Tarik Kiswanson-Flowers for my father » (consulté le )
- « Tarik Kiswanson — Come, come, come of age. — Fondation d’entreprise Ricard — Exposition », sur Slash Paris (consulté le )
- (en) « Tarik Kiswanson — Vessels — Almine Rech Gallery — Exhibition », sur Slash Paris (consulté le )
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressource relative aux beaux-arts :