Sung Chan-gyeong

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Sung Chan-gyeong
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)
Université nationale de SéoulVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Seong Chan-gyeong (hangeul : 성찬경), né le à Yesan dans la province du Chungcheongnam-do et décédé le , est un poète sud-coréen[1].

Biographie

Seong Chan-gyeong est ne lé à Yesan dans la province de Chungcheongnam-do, en Corée du Sud[2]. Il a fréquenté l'Université Nationale de Séoul où il a obtenu une licence d'anglais. Il a travaillé en tant que membre du Club littéraire des années 1960 appelé Sahwajip (avec Park Hee-jin, Park Jae-sam, Park Seong-ryong, Lee Seong-gyo, Lee Chang-dae et Kang Wi-seok[1]) et aussi au Club de lecture de la poésie appelé Gonggan (« Espace »). Il a travaillé comme professeur d'anglais à l'université Sungkyunkwan[3].

Il est décédé le [2].

Œuvre

Il fait ses débuts littéraires avec le poème Petite fièvre (Miyeol) dans la revue L'art littéraire (Munhak Yesul) en 1956. Il publie dans la foulée Personne ne me... (Amudo nareul), Monologue de Da Vinci (Davinchi-ui dokbaek) et Grand-mère sage femme (Samsin halmeoni). Son premier recueil de poèmes s'intitule Une fugue pour brûler (Hwahyeong dunjugok, 1966). À la suite de cela, il publie Ode pour les insectes (Beollesorisong, 1970), Chanson pour le temps (Siganeum, 1982), Les yeux de l'âme et les yeux du corps (Yeonghonui nun Yukche-ui nun, 1986), Le vert enchanteur (Hwangholhan Chorokbit, 1989) et Un hommage aux pins (Sonamureul girim, 1991)[4].

L'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) résume les travaux de Seong Chan-gyeong de cette manière :

Sung Chan-gyeong est un poète moderniste dans le vrai sens du terme. Il est passé maître dans l'art de la métaphore et ses poèmes sont remplis d'expérimentations modernistes tant sur le fond que sur la forme. Il a été influencé notamment par le poète romantique D.M Thomas ainsi que par les poètes de l'école "métaphysique". Ses poèmes impliquent généralement des thèmes abstraits et des idées que l'on retrouve souvent dans la poésie coréenne des années 1950 et 60, utilisant souvent les métaphores et les images pour donner du sens. Dans son célèbre poème Le Boulon (Nasa), le poète se sert d'un boulon qui traîne comme métaphore d'une âme perdue ou relique de la civilisation qui, comme un «mot hors contexte», doit être réconciliée avec une sorte d'ordre organique. Ces métaphores, fondamentales dans cette poésie, vont au-delà des normes du langage, et délivrent l'essence de sa poésie, comme il l'exprime dans son poème J'aime les métaphores (Eunyureul saranghada)[5].

En raison de ce style d'écriture et de l'utilisation d'images largement inconnues, sa poésie est souvent considérée comme difficile d'accès. Cependant, l'originalité de son style ne rend pas impossible l'appréciation de ses poèmes, son utilisation audacieuse des termes scientifiques tels que « ion », « électronique », « aurore » etc. son utilisation de termes de l'ancien coréen, de mots anglais, et ses mots hybrides coréen-chinois peuvent être assez surprenants et intrigants de prime abord, mais témoignent surtout de l'originalité du poète[5].

Son œuvre la plus connue en Corée est sans doute la série de poèmes intitulée Le boulon, où il a essayé de retrouver l'essence de la nature dans les artefacts de la civilisation[3].

Bibliographie

  • 화형둔주곡(火刑遁走曲), Une fugue pour brûler (1966)
  • 벌레소리송(頌), Ode pour les insectes (1970)
  • 시간음(時間吟), Chanson pour le temps (1982)
  • 반투명, Translucide (1984)
  • 영혼의 눈 육체의 눈, Les yeux de l'âme et les yeux du corps (1986)
  • 황홀한 초록빛, Le vert enchanteur (1989)
  • 소나무를 기림, Un hommage aux pins (1991)
  • 묵극, Pantomime (1995)
  • 나의 별아 너 지금 어디에 있니?, Où es-tu en ce moment, mon étoile ? (2000)

Distinctions

Références

  1. a et b ”Sung Chan-geyong" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  2. a et b « In Memoriam: Township Office », sur naver.com, Bongan (consulté le )
  3. a et b (en) Lee, Kyung-ho, Who's Who in Korean Literature, Séoul, Hollym, , 481–483 p. (ISBN 1-56591-066-4), « Sun Chang-kyung »
  4. "Sung Chan-kyeong" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  5. a et b Source-attribution|"Sung Chan-kyeong" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  6. (ko) « 역대 수상자 », sur koreapoet.org (consulté le ).