Splenda

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Splenda
illustration de Splenda
Sachets de sucre de table des marques Equal (en), Sweet'n Low (en) et Splenda.

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Tate & LyleVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.splenda.co.uk
www.splenda.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Splenda est une marque commercialisant des édulcorants de table à base de sucralose. Elle a été créée à la suite de la découverte de cet édulcorant (en 1976) par Tate & Lyle en partenariat avec Johnson & Johnson. La marque a été la première à commercialiser du sucralose au Canada après son autorisation en 1991.

Histoire de la marque Splenda[modifier | modifier le code]

Le sucralose a été découvert en 1976 par les scientifiques de Tate & Lyle lors d’une étude collaborative avec les chercheurs du Queen Elizabeth College (King's College de Londres). Ces scientifiques recherchaient la relation entre la structure et le goût de la molécule de sucre.

À la suite de la découverte du sucralose, les laboratoires Tate & Lyle s'associent avec le groupe Johnson & Johnson pour le commercialiser sous la marque Splenda, rattachée à l'entreprise McNeil Nutritionals Ltd. Il faudra attendre 1991 pour qu’il soit commercialisé au Canada en premier lieu. Le sucralose sera ensuite autorisé dans le monde entier avant les années 2000, à l'exception de l'Union Européenne qui approuvera son utilisation en 2004[1].

En 2012, le groupe Tate & Lyle rouvre son usine de sucralose Splenda à McIntosh aux États-Unis[2].

Commercialisation[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

À la suite de l'autorisation du sucralose en , la marque commercialise dès 2006 ses produits dans l'hexagone sous la forme de poudre et de comprimé édulcorants[3]. Face à la concurrence et à des tarifs trop élevés, la marque se retire de la vente grand consommation en 2009 mais reste présente auprès des professionnels de la restauration.

Dans le monde[modifier | modifier le code]

Données financières - Le marché des édulcorants[modifier | modifier le code]

En 2011, le marché des édulcorants représentait 68M€ en France. (IRI Plus Suite, CAM P11 2011)

Les produits de la marque[modifier | modifier le code]

Les produits de la marque ne sont plus disponibles auprès du grand public, et peuvent être trouvés uniquement dans les restaurants et autres professionnels de la restauration.

Deux produits sont disponibles à la consommation française : les sticks et les comprimés (sucrette). Ils ont le même pouvoir sucrant qu'un morceau de sucre.

Communication et publicité[modifier | modifier le code]

Le lancement de la marque en France a été orchestré avec l'agence LOWE créant pour la marque un site internet dédié et un spot TV prévu à la diffusion en .

Controverse[modifier | modifier le code]

En France, l'entreprise Merisant (fabricant de l'édulcorant Canderel) qui avait porté plainte en 2006 contre deux slogans commerciaux de Splenda, a obtenu gain de cause en 2007[4]. Le tribunal a jugé que le slogan « provient du sucre et a un goût de sucre » induisait le consommateur en erreur en lui faisant croire que ce produit était extrait du sucre et qu'il était plus naturel que les autres édulcorants de synthèse.

Répercussion sur la santé[modifier | modifier le code]

Selon une étude australienne, les édulcorants comme ceux de la marque Splenda favoriseraient le diabète de type 2[5]. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Yale, la consommation de sucralose dérèglerait le métabolisme du sucre ce qui favoriserait la prise de poids[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1] sur Legifrance.gouv.fr. Consulté en 01/2012
  2. Pierre Christen, « Sucralose : Tate & Lyle relance son usine américaine » Accès libre, sur processalimentaire.com, (consulté le )
  3. Ava Eschwege, « La France est aujourd'hui prête à recevoir Splenda » Accès libre, sur e-marketing.fr, (consulté le )
  4. (en) Lorraine Heller, « Splenda ad slogans banned in France » Accès libre, sur foodnavigator.com, (consulté le )
  5. Stéphane Parent, « Diabète : les édulcorants colorent nos vies, mais noirciraient notre santé » Accès libre, sur RCI, (consulté le )
  6. Richard Béliveau, « Des sucres artificiels qui font grossir » Accès libre, sur Le Journal de Montréal, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]