Shonen-ji

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Shonen-ji
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正念寺Voir et modifier les données sur Wikidata
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Le Shonen-ji (正念寺, « Temple du nembutsu correct »?) est un temple Jōdo Shinshū du Bouddhisme de la Terre Pure. Il se trouve à Takachiho[1], préfecture de Miyazaki dans le Kyūshū, la plus méridionale île principale du Japon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le complexe du temple Shonen-ji est situé au pied de la montagne Genbuzan (玄武山?), à environ 12 km du centre de Takachiho. Il y est fondé en 1578 par Tanio Yoshimura à la suite de la destruction du Genbu-jo, le château du clan Yoshimura. Genbu-jo est incendié et les principaux membres de la famille Yoshimura tués lorsque le daimyo chrétien Ōtomo Sōrin envahit la région en provenance de la province de Bungo au nord[2]. Selon les registres du temple, Tanio Yoshimura connaît une révélation à la suite de la perte du château, puis lui et ses successeurs se consacrent à la vie religieuse en expiation des nombreux morts qui ont eu lieu[3].

Conformément à la tradition Jōdo Shinshū, la position de prêtre en chef du Shonen-ji est héréditaire par le fils aîné. L'actuel prêtre chef, Junsho Yoshimura (né en 1958), est le représentant de la dix-septième génération de sa famille à servir au Shonen-ji. Le Shonen-ji est unique () parmi les temples japonais en ce que l'épouse anglaise du prêtre en chef est elle-même une kiyoshi ordonnée (curé-doyen)[4],[5],[6].

En , le Shonen-ji établit un temple branche dans la section Kishinoue du centre de Takachiho. Le Kaikan Kishinoue (voir image ci-dessous) comprend une salle de réunion, un mausolée et une école anglaise.

Principaux bâtiments[modifier | modifier le code]

Takachiho-cho[modifier | modifier le code]

  • Un shōrō-mon (鐘楼門, porte de beffroi?) se tient à l'entrée principale du temple. Une nouvelle cloche a été installée en 1978 pour marquer le 400e anniversaire de la fondation du Shonen-ji. La tour elle-même a été reconstruite en 1986 en 3x2 ken (baies).
  • Le hon-dō (本堂, bâtiment principal?) du Shonen-ji mesure 7x7 ken (baies). La salle a été détruite par le feu à deux reprises dans son histoire. La structure actuelle date du début du XXe siècle.
  • Nokotsu-dō (mausolée) 3x2 ken
  • Kaikan (salle de rencontre). Ouvert en .
  • Bâtiment de la communauté

Centre de Takachiho[modifier | modifier le code]

  • Kishinoue Kaikan (temple branche, mausolée et école d'anglais) dans le quartier Kishinoue du centre de Takachiho.

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Amanoiwato-jinja

Source[modifier | modifier le code]

Hongwanji International Center, Jodo Shinshu : A Guide, Kyoto, Japan, Hongwanji International Center, , 174 p. (ISBN 4-89416-984-3)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dans la ville de Takachiho se trouve également le Ama-no-Iwato-jinja, sanctuaire shinto protégeant la grotte dans laquelle, selon la légende japonaise, Amaterasu la déesse du Soleil, s'est cachée après s'être fâchée avec son frère, plongeant le monde dans l'obscurité jusqu'à ce qu'Ame-no-Uzume, le kami de la gaité l'en fasse sortir.
  2. Pour plus d'information sur les exploits de Ōtomo, voir : George Sansom, A History of Japan, 1334-1615, Stanford, Calif., Stanford Univ. Press, , 464 p. (ISBN 978-0-8047-0525-7)
  3. Pour plus d'information sur l'histoire ancienne du Shonen-ji, voir pp. 156-7 in 亮典 甲斐, 東臼杵西臼杵の歴史, 郷土出版社,‎ , 246 p. (ISBN 978-4-87663-976-2)
  4. Kris Kosaka, « Living life like a fairy tale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Japan Times Online, (consulté le )
  5. « Ginger Buddha (Video) », Daily Motion (consulté le )
  6. « British Woman is Japanese Buddhist Priest », Japanese Culture and Language, (consulté le )