Sarah Champion (femme politique)

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Sarah Champion
Illustration.
Sarah Champion en 2019.
Fonctions
Secrétaire d'État pour les femmes et les égalités du cabinet fantôme

(10 mois et 10 jours)
Gouvernement Cabinet Corbyn
Prédécesseur Angela Rayner
Successeur Dawn Butler
Députée britannique
En fonction depuis le
(11 ans, 4 mois et 28 jours)
Élection (partielle)
Réélection 7 mai 2015
8 juin 2017
12 décembre 2019
Circonscription Rotherham
Législature 55e, 56e, 57e et 58e
Prédécesseur Denis MacShane
Biographie
Nom de naissance Sarah Deborah Champion
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Maldon (Angleterre, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti travailliste
Diplômée de Université de Sheffield

Sarah Deborah Champion (née le ) est une femme politique travailliste britannique et députée de Rotherham à la Chambre des communes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Champion étudie la psychologie à l'Université de Sheffield. Avant d'entrer au Parlement, elle dirige des ateliers d'art et est employée au titre de chef d'établissement d'un hospice pour enfants à Rotherham. Champion est élue pour la première fois au Parlement lors de l'élection partielle de 2012. Elle devient ministre pour la prévention de l'abus dans le cabinet fantôme de Jeremy Corbyn en , en démissionne en , à la suite d'un vote de défiance sur Corbyn, mais revient en . En , elle est nommée au poste de ministre pour les femmes et l'égalité, en plus de son autre poste, toujours au sein du Cabinet fantôme.

En , commentant l'affaire des viols collectifs de Rotherham, elle publie un article d'opinion dans The Sun, intitulé « Il y a des hommes pakistanais britanniques qui violent et exploitent des jeunes filles blanches... et il est temps d'y faire face[1],[2] ». Elle dit notamment dans cet article que « la Grande-Bretagne a un problème avec des Pakistanais britanniques qui violent et exploitent des filles blanches[3] ». La députée travailliste Naz Shah a critiqué les déclarations de Champion, dénonçant le titre de l'article comme incendiaire et irresponsable et arguant que 90 % des auteurs d'attentats sexuels contre des enfants sont des hommes blancs[4].

Toujours en , Jeremy Corbyn contraint Sarah Champion à démissionner du cabinet fantôme à cause de son article dans The Sun[5].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jessica Elgot et Graham Ruddick, « Sarah Champion distances herself from Sun article on British Pakistani men », Guardian Media Group,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en-US) Sarah Champion, « British Pakistani men ARE raping and exploiting white girls… and it’s time we faced up to it », News UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Jessica Elgot, « Sarah Champion resigns as shadow equalities minister », The Guardian, Guardian Media Group,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Rob Merrick, « Labour MPs go to war with each other over profiling Pakistani men as sexual abusers of young white girls », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Steven Swinford et Kate McCann, « Sarah Champion forced out of Jeremy Corbyn's shadow cabinet after warning Pakistani men are raping white girls », The Telegraph, 16 août 2017, en ligne.
  6. (en) BBC News, « UK results 2019 », sur bbc.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]