Salma (Syrie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Salma
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Nom officiel
(ar) سلمىVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(ar) سلمىVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Sous-district
Salanfa Subdistrict (d)
Gouvernorat
Coordonnées
Démographie
Population
2 131 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Populated place in Syria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Salma (سلمى) est une petite bourgade du nord-ouest de la Syrie dans le gouvernorat de Lattaquié, au nord-est de Lattaquié. Elle dépend administrativement du district d'Al-Haffah. Selon le bureau central des statistiques, Salma avait une population de 2 131 habitants en 2004[1] et comptait près de 10 000 habitants avec les villages environnants dans les années 2010. Ses habitants et ceux des environs du Djebel al-Akrad (Montagne des Kurdes) sont majoritairement sunnites, alors que 80 % des habitants de la province de Lattaquié sont alaouites[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Salma se trouve dans une région montagneuse. Aramo et Slinfah se trouvent au sud, à 12 kilomètres, et Kinsabba au nord.

Salma est connue pour son climat sec et ses eaux pures. Elle se trouve à 800 mètres d'altitude. Avant l'arrivée au pouvoir du régime baassiste dans les années 1960, Salma était une des rares bourgades de la région à être électrifiée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au début de la guerre civile syrienne, Salma est prise en par des milices de l'Armée syrienne libre. Les habitants s'enfuient vers Lattaquié ou bien en Turquie proche. La région est une ligne de front entre rebelles et loyalistes pendant de longs mois. En , un quartier général du Front Al-Nosra s'y installe avec des milices de l'État islamique au Levant. En , les forces loyalistes s'approchent de Salma, lançant des opérations limitées, puis préparent une offensive plus importante[3].

L'armée syrienne, appuyée par l'aviation russe, reprend Salma le , ainsi que le village voisin de Tirtyah[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Balanche, La Région alaouite et le pouvoir syrien, Paris, éd. Karthala, 2006