Rue Saint-Charles (Toulouse)

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Rue Saint-Charles
(oc) Carrièra Sant Carles
Situation
Coordonnées 43° 36′ 36″ nord, 1° 26′ 29″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard (secteur 1)
Début no 23 bis rue des Trois-Piliers et no 38 rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult
Fin no 9 rue Merly
Morphologie
Type Rue
Longueur 1 760 m
Largeur entre 6 et 8 m
Histoire
Anciens noms Rue d'En-Gotina (XIVe siècle)
Rue de Lespinasse (XIVe siècle)
Rue Saint-Charles (XVIIIe siècle)
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Saint-Charles (oc) Carrièra Sant Carles
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Saint-Charles (oc) Carrièra Sant Carles

La rue Saint-Charles (en occitan : carrièra Sant Carles) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve à l'est du quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

Situation et accès

Description

Voies rencontrées

La rue Saint-Charles rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue des Trois-Piliers (g)
  2. Rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult (d)
  3. Rue Pétrarque (g)
  4. Rue Jean-Rancy (g)
  5. Rue Merly

Transports

La rue Saint-Charles n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité du boulevard d'Arcole, parcouru par les lignes de Linéo Linéo de ToulouseL1​​​​​​​​​​​​​​​ et de bus Liste des lignes de bus de Toulouse294570​​​​​​​​​​​​​. Elle se trouve également à proximité de la station de métro Jeanne-d'Arc, sur la ligne Métro de Toulouse .

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 55 (2 rue Gatien-Arnoult), no 56 (1 rue Merly) et no 57 (15 rue Merly).

Odonymie

Charles Borromée, par Ambrogio Figino (dernier quart du XVIe siècle, pinacothèque Ambrosienne).

La rue Saint-Charles tient son nom du séminaire du même nom, établi en 1738 au carrefour de la rue Merly. Il avait été placé par son promoteur, le prêtre Antoine de Calvet, sous le patronage de Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan, canonisé en 1610. Le nom se conserva lorsque, après la Révolution française, le séminaire désaffecté devint la caserne Saint-Charles (actuel lycée Ozenne, no 16)[1].

Au Moyen Âge, au XIVe siècle, la rue était connue comme la rue d'Engotina ou d'En-Gotina : ce nom fait probablement référence à un personnage important (en, « seigneur » en occitan) qui avait une propriété dans la rue[2]. Au cours du même siècle, le nom de ce personnage, dont la fortune devait être passée, fut remplacé par celui de Lespinasse (carraria de Spinassia en latin). Il se conserva jusqu'au XVIIIe siècle, malgré plusieurs variations : rue de l'Espinasse, rue d'Espinasse[3]. On trouve également le nom de rue Pouzonville – comme la rue voisine, qui la prolonge à l'est –, à cause de la proximité de la porte de Pouzonville, qui s'élevait au carrefour des rues Saint-Charles, Merly et Pouzonville[4].

Histoire

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no  16 : séminaire Saint-Charles ; caserne Saint-Charles, puis Clauzel ; lycée Raymond-Naves, puis Ozenne.
    Le séminaire, destiné à l'enseignement et à la formation des prêtres, est établi en 1738 par Antoine de Calvet. Ce prêtre, fils de Jean-Joseph de Calvet, trésorier général, puis premier président au bureau des finances de la généralité de Toulouse. Le séminaire est confié à la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Les bâtiments sont complètement remaniés dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et plusieurs corps de bâtiment sont élevés entre la rue Merly et la rue Saint-Charles. Après la Révolution française, les bâtiments accueillent une caserne, affectée tout d'abord à l'infanterie et connue comme la caserne Saint-Charles, puis Clauzel. En 1949, le ministère de la Défense cède les bâtiments au ministère de l'Éducation qui ouvre le nouveau lycée de la ville, le lycée Clauzel, rapidement renommé Raymond-Naves, puis Ozenne. L'édifice s'organise autour d'une grande cour centrale. Les bâtiments du séminaire formant initialement un U ont été complétés par de nouveaux corps de bâtiment qui ferment la cour du côté de la rue Merly[5].

Notes et références

Notes

Références

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 401.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 424.
  3. Salies 1989, vol. 1, p. 435.
  4. Salies 1989, vol. 2, p. 103 et 308.
  5. Notice no IA31133219, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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