Rue Linné (Paris)

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5e arrt
Rue Linné
Voir la photo.
Rue Linné avec les bâtiments de la faculté de Jussieu en arrière-plan.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Jardin-des-Plantes
Début Rue Geoffroy-Saint-Hilaire
Fin Place Jussieu
Morphologie
Longueur 245 m
Largeur 23 m
Historique
Création XIe siècle
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 5635
DGI 5696
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Linné
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Linné
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La rue Linné est une voie située dans le quartier du Jardin-des-Plantes dans le 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle relie le Jardin des plantes, côté rue Geoffroy-Saint-Hilaire, à l'université de Jussieu.

Le quartier est desservi par les lignes 7 et 10 à la station Jussieu.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Carl von Linné.

Elle a été nommée d'après le naturaliste suédois, Carl von Linné (1707-1778).

Historique[modifier | modifier le code]

La rue Linné, comme la rue Geoffroy-Saint-Hilaire qui la prolonge et la rue Jussieu, est une ancienne section de la rue du Faubourg-Saint-Victor. À l'emplacement de l'actuel no 2 de la rue des Écoles s'est élevée de 1210 à 1684 la porte Saint-Victor de l'enceinte Philippe Auguste, ce nom de Saint-Victor étant celui de l'abbaye que l'on rencontrait sitôt franchie la porte de Paris[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Au no 2, la fontaine Cuvier à l'angle de la rue Cuvier.
  • Au no 4, à l'intérieur de la cour, on peut voir des traces d'arcades ogivales, vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Victor, aujourd'hui disparue[2]
  • Au no 5 était situé le cimetière de l’ancien hôpital de la Pitié[3].
  • Au no 9, vieille maison qui a dû appartenir au couvent de la Congrégation Notre-Dame, établissement d'instruction pour jeunes filles. Cet établissement, fermé en 1790, rouvert en 1821, a disparu en 1860 par expropriation.
  • Au no 24, l‘immeuble occupe l’emplacement de l’entrée principale de l’ancienne abbaye Saint-Victor[3].
  • Au no 25, l'entrée des anciens réservoirs Saint-Victor, aujourd'hui réhabilitée en Maison des associations.

Parmi les habitants célèbres de la rue peuvent être cités :

Cette rue est par ailleurs le cadre d'une grande partie du roman de Douglas Kennedy, La Femme du Ve, paru en 2007.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, 1951.
  2. Guide de Paris mystérieux, Éditions Tchou Princesse, novembre 1979.
  3. a et b Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  4. David Bellos, Georges Perec. Une vie dans les mots, Seuil, 1994, 832 p. (ISBN 978-2020168687), p. 575 et sq.