Rue Contant

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Rue Contant
Image illustrative de l’article Rue Contant
Situation
Coordonnées 48° 53′ 24″ nord, 2° 32′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Gagny
Quartier(s) Les Grands-Coteaux
Début Allée des Chênes
Fin Avenue Henri-Barbusse
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Contant
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Contant

La rue Contant est un axe de communication de Gagny[1] qui suit la route départementale 370.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Carte postale de la rue Contant.

Partant du nord, elle traverse la promenade de la Dhuis, sous laquelle passe l'aqueduc de la Dhuis en souterrain. Elle longe ensuite le site des carrières de l'ouest, puis le parc Courbet, pour se terminer dans le prolongement de la rue Saint-Germain.

Elle est desservie par la gare de Gagny.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque de la Rue Contant

Cette rue a été nommée en hommage à Nicolas Contant, maire de la ville du 27 février au 25 décembre 1853[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La maison Ravenel, rue Contant.

On y trouvait autrefois des plants de vignes[3], dont le vin était notamment vendu par la maison Ravenel[4].

En 1990, des cépages de Gamay, Beaujolais et Chardonnay ont été replantés, qui produisent le vin du clos des collines de Gagny[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La rue Contant vers 1900.
  • Parc Gustave-Courbet, et la ferme du Parc Courbet.
  • Emplacement d'une tourelle, aujourd'hui disparue[6].
  • La maison Baschet, surnommée le Coteau, construite en 1887 par René Baschet, directeur de L'Illustration[7],[8]. S’y réunirent à la Belle-Époque des célébrités publiées dans ce journal, ainsi Georges Clemenceau ou Anatole France[9].
  • Elle a été représentée par une toile de Michel Rigel, Gagny, rue Contant.
  • Anciennes carrières de gypse, exploitées en souterrain, côté ouest[10], provoquant de temps à autre des affaissements de terrain[11]. Dans les années 1990, on y a trouvé des vides s'élevant à quinze ou vingt mètres de haut[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]