Rohingya (langue)
Apparence
Rohingya Ruáingga | ||
Autonyme écrit en alphabet hanifi | ||
Pays | Bangladesh, Birmanie | |
---|---|---|
Région | Arakan (Birmanie), sud-est du Chittagong (Bangladesh) | |
Nombre de locuteurs | 1,8 million[1] | |
Typologie | SOV | |
Classification par famille | ||
|
||
Codes de langue | ||
IETF | rhg
|
|
ISO 639-3 | rhg
|
|
Étendue | langue individuelle | |
Type | langue vivante | |
Échantillon | ||
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme (voir le texte en français) Manúic beggún azad hísafe, ar izzot arde hók ókkol ót, fúainna hísafe foida óiye. Fottí insán óttu honó forók sára elan ot aséde tamám hók ókkol arde azadi ókkol loi fáaida goróon ór hók asé. Ar, taráre dil arde demak diyé. Ótolla, taráttu ekzon loi arekzon bái hísafe maamela goróon saá. |
||
Carte | ||
Aire de diffusion traditionnelle de la langue Rohingya | ||
modifier |
Le rohingya, ou ruáingga, est une langue indo-aryenne, proche du chittagonien, apparentée au bengali (avec lequel elle n’est cependant pas tout à fait mutuellement intelligible) et essentiellement parlée dans la région de Chittagong au Bangladesh et dans l’Arakan en Birmanie[2].
La langue rohingya a été transcrite dans plusieurs écritures :
- l’alphabet arabe dans sa variante ourdoue ;
- l’alphasyllabaire birman;
- l’alphabet hanifi, un nouvel alphabet dérivé de l’arabe avec l’addition de quatre caractères latins et birmans ;
- une adaptation récente de l’alphabet latin. Elle emploie les 26 lettres de A à Z et 2 lettres supplémentaires : Ç (pour le ɽ rétroflexe) et Ñ (dénotant une voyelle nasale). Pour représenter au plus près la phonologie rohingya, l’alphabet utilise également cinq voyelles accentuées (á, é, í, ó, ú).
Références
- (en) « Rohingya : A language of Myanmar », sur Ethnologue, (consulté le )
- (en) Arun Kumar Banerji, Integration, disintegration, and world order : Some perspectives on the process of change, Calcutta, Allied Publishers, , 197 p. (ISBN 9788170234128), p. 73–87