Robert Goldschmidt
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Gabrielle Philippson Benard de Pontois (d) (de à ) |
Robert Goldschmidt (Bruxelles, 1877 - 1935)[1] est un scientifique belge qui a fait effectuer à la TSF de gros progrès au début du siècle en mettant au point un alternateur à très haute fréquence.
Histoire
Robert Goldschmidt a innové suivant le principe de la multiplication cinétique des fréquences de Boucherot. Par cette méthode, susceptible d'obtenir une puissance plus forte d'émission que celle permise par les brevets Marconi, il a lancé des émissions de TSF en 1907 depuis le Palais de justice de Bruxelles. Puis en 1912, il tente d'assurer une liaison permanente entre la colonie belge du Congo et Bruxelles, par la TSF[2]. Sous sa direction et après de nombreux essais, dix postes de TSF, échelonnés de Borna à Élisabethville, sont installés en 1912-1913, constituant le premier réseau africain de TSF, qui diffuse des programmes réguliers à l'intention des Belges du Congo, chaque samedi[3].
Ce déploiement facilite la politique d'immigration menée par la Belgique au Katanga, la partie orientale la plus enclavée du Congo, où s'effectue au même moment le développement de l'industrie minière du cuivre et du cobalt, à la frontière zambienne.
Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.
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Antennes sur le Palais de Justice de Bruxelles en 1909
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Robert Goldschmidt à la conférence Solay de 1911 (en haut le dernier à gauche)
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Photographie d'un émetteur radiotéléphonique en service à la station de radio de Laeken, Belgique vers 1914.
Bibliographie
- Les relations télégraphiques entre la Belgique et le Congo, par Robert Goldschmidt
Notes et références
- Biographie
- http://100ansderadio.free.fr/HistoiredelaRadio/1913.html
- "La Belgique entre la France et l'Allemagne, 1905-1914", par Marie-Thérèse Bitsch, page 223 [1]
Liens externes
- (en) « Robert Goldschmidt », sur Find a Grave